10 | Manu Ginobili
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Stats 2014-15 : 10,5 points à 42,6% dont 34,5% du parking, 4,2 passes et 3 rebonds en 22,7 minutes
Mention : Papy fait de la résistance
Attentes : Inoxydable, El Manu ne veut toujours pas mettre un terme à sa prestigieuse carrière. Mieux, il donnera tout pour ces Spurs si attachés à son cœur de frêle Argentin longiligne dont la malice n’a d’égal que sa calvitie prononcée. Toutefois, ayant retrouvé de la réussite au large, le vétéran texan épuisera ses cartouches jusqu’à la dernière : on peut lui faire confiance pour cela.
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9 | Tristan Thompson
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Stats 2014-15 : 8,5 points à 54,7% et 8 rebonds en 26,8 minutes
Mention : L’aspirateur de Doofy dans Scary Movie
Attentes : On ne savait pas trop où le situer jusqu’au top départ de la compétition mais avec une étiquette à 82 millions de dollars collée sur le front, va falloir envoyer de la stat et fissa. Si son apport au scoring restait à désirer, envoyer un honorable double-double à chaque rencontre ne devrait pas être trop demandé pour le natif de Toronto. Surtout s’il désire rafler ce titre en fin d’exercice.
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8 | Rodney Stuckey
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Stats 2014-15 : 12,6 points à 44% dont 39% du parking, 3,1 passes et 3,5 rebonds en 27 minutes
Mention : Réussir ou mourir, comme son jumeau 50 Cent
Attentes : Croqueur Scoreur devant l’Eternel, ce bon vieux Rodney n’est jamais en manque d’inscrire des points. Ne vivant que pour cette noble cause, l’ancien Piston devra sortir les crocs en remplacement de Monta Ellis dans le système de Frank Vogel qui lui confère une belle liberté de création. A lui de réitérer ses performances de l’an passé où, accompagné de son binôme C.J. Miles, ils n’étaient pas passés loin de qualifier les Pacers en Playoffs.
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7 | Andre Iguodala
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Stats 2014-15 : 7,8 points à 46,6%, 3 passes et 3,3 rebonds en 27 minutes
Mention : MVP des Finales véritable, le seul, l’unique
Attentes : Maillon d’une chaîne qui semble ne plus vouloir rompre depuis le titre obtenu en juin dernier, “Iggy” ne succédera probablement pas à Lou Williams en 2016 mais il aura toujours de la polyvalence à revendre. Elu MVP des Finales en lieu et place de Stephen Curry, l’ex-Sixer à la détente jadis phénoménale fera une nouvelle fois tourner la second unit des Warriors comme un chef ; c’est une certitude !
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6 | Jeremy Lin
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Stats 2014-15 : 11,2 points à 42,4 % au tir dont 36,9 % du parking, 4,6 offrandes et 2,6 rebonds en 26 minutes
Mention : Linsanity au Pays des Frelons
Attentes : Très actif en pré-saison même si les agents de sécu de sa nouvelle franchise n’osaient pas le laisser s’entraîner car il avait le profil de leur traiteur du bout de la rue, Jeremy Lin se plaît à ravir dans ce rôle de seconde lame en provenance du banc des “coiffeurs”. Pas comme s’il avait eu vraiment le choix mais le Californien possède énormément de ressources exploitables et d’énergie à dépenser dès qu’il rentre sur le parquet. Suite à la traversée du désert des Lakers, il a peut-être trouvé son oasis en Caroline du Nord, près de la radieuse Charlotte…
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5 | Marco Belinelli
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Stats 2014-15 : 9,2 points à 42,3 % dont 37,4 % du parking, 1,5 passe et 2,5 rebonds en 22 minutes
Mention : De Jean Reno à Rambo, il n’y a qu’un shoot à 3 !
Attentes : Le régime draconien de San Antonio où le joueur n’existe que grâce au collectif, il en avait un peu par-dessus la caboche le Marco. En conséquence, rien de tel qu’un petit séjour dans les eaux troubles de Sacramento afin de se réconcilier avec l’existence et retrouver des tickets shoots à foison. Tout dépendra des résultats obtenus par sa franchise dans son ensemble mais il est possible que l’enfant de Bologne nous gratifie de quelques montées en pression, comme celles qu’il avait produites au cours de l’EuroBasket.
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4 | Dennis Schröder
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Stats 2014-15 : 10 points à 42,7 %, 4,1 passes et 2,1 rebonds en 20 minutes
Mention : Gerhard est fier de lui
Attentes : Le moins flashy de tous mais alors, il envoie du bois le Dennis ! Recevant chaque année une portion de temps de jeu supplémentaire pour montrer que quoi il est réellement capable, le virtuose allemand aux faux airs d’un Rajon Rondo avec un tir en parfait état de marche réalise bien souvent des performances plus fournies que son homologue Jeff Teague. Lorsque ce dernier est en panne d’inspiration, Schröder n’hésite à prendre la relève au pied levé, sans broncher plus de 3 secondes et en se montrant tranchant sur ses drives ou ses tentatives derrière les écrans. Un grand favori selon nous.
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3 | Dion Waiters
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Stats 2014-15 : 11,8 points à 39,6 % dont 30 % du parking, 2 passes, 2,4 rebonds en 28 minutes entre Cleveland et OKC.
Mention : Je suis pas tout seul dans ma tête mais j’me soigne
Attentes : Du mieux dans son approche du jeu, c’est une évidence. Contrairement aux deux autres prétendants hissés sur le podium, le rendement du Thunder – en rapport étroit avec le sien, cela va de soi – va peser dans la balance finale et il aurait tout à fait le profil pour prétendre à la couronne. “Gérard” l’a bien gagné en 2013, aucune raison pour que ce brillant scoreur aux pulsions offensives meurtrières ne soit pas récompensé à son tour.
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2 | Derrick Williams
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Stats 2014-15 : 8,3 points et 2,7 rebonds à 45 % au tir en 20 minutes
Mention : Vous allez voir ce que vous allez voir !
Attentes : Mal utilisé par les Kings puis par les Wolves, Derrick Williams revit depuis son arrivée dans la Grosse Pomme. L’excitation propre aux gros marchés s’est révélée bienfaitrice pour l’ancien n°2 de la Draft 2011 qui se régale dans ce rôle insufflateur de nitro à tout le groupe en seconde salve. Galopant en contre-attaque, sensationnel lorsqu’il reçoit le ballon en mouvement, le bougre peut faire mal et il en a bien l’intention ! A vérifier sur tout le long de la saison.
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1 | Isaiah Thomas
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Stats 2014-15 : 16,4 points à 42 % dont 37,3 % du parking, 4,2 passes, 2,3 rebonds en 26 minutes entre Phoenix et Boston
Mention : Continuez d’me sous-estimer…
Attentes : Ce serait une terrible injustice que ce lutin féroce ne remporte pas ce trophée au moins une fois dans sa carrière, rien que pour sa détermination sans faille au milieu de cette jungle NBA qui regorge de prédateurs au physique créé sur ordinateur. 2016 pourrait bien être la bonne pour le sub de luxe de Celtics en l’absence d’un autre prétendant aussi affirmé qu’il peut l’être. De plus en plus, Brad Stevens ne tergiverse plus à lui filer carte blanche dans le but qu’il s’en donne à coeur joie aux quatre coins de la Ligue. Le génie créatif du garçon vaut bien 10 trophées comme celui-ci…!
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