Excellente entrée en matière des Knicks à Milwaukee, 122 à 97 : ça joue collectif et ça se fait plaisir !
Le 29 oct. 2015 à 06:10 par Leo
Stupeur dans le Wisconsin ! Des Knicks de New York plus que disciplinés sont venus gâcher la soirée d’ouverture des Bucks de Jason Kidd sur le score fleuve de 122 à 97. Et de quelle manière !
Privés de Jabari Parker et de Giannis Antetokounmpo pour l’occasion, les locaux n’ont pas su faire le poids face à une armada qui a respecté son plan de jeu à la lettre, du début à la fin. Alors que Greg Monroe a rendu une carte très appréciable de 22 points et de 14 rebonds pour ses grands débuts avec sa nouvelle équipe, ses coéquipiers ont croulé sous les bombes envoyées par leurs adversaires de la Grosse Pomme. Sans prétention ni stress apparent, les protégés de Phil Jackson n’ont pas tremblé et ce à aucun moment au cours des 93 tirs qu’ils ont dégainés aux quatre coins du Bradley Center cette nuit. En rentrant pas loin de la moitié dont neuf derrière l’arc (45,2 % de réussite au shoot au total), Carmelo Anthony et ses camarades de lutte n’ont pas lésiné sur les moyens de faire chuter méthodiquement une équipe de Milwaukee dissipée et surprise par autant de précision de leur part. Pourtant, “Melo” fut très loin d’avoir réalisé un grand match sur le plan personnel (11 points à 4/16, 6 rebonds et 5 offrandes) mais là n’était pas l’essentiel. Le mot d’ordre pour ces visiteurs fringants ? Le collectif, l’altruisme, la volonté de partager le cuir avant de décocher la meilleure flèche possible dans des conditions idéales. Une idéologie absente des préoccupations de l’année dernière où le chaos régnait en maître absolu dans les méandres du Madison Square Garden…
Cette saison, visiblement, les Knicks sont en train d’apprendre à gagner et à perdre ensemble. Allégorie de cette prise de conscience, Derrick Williams est en train de se refaire une santé de fer au sein de ce groupuscule d’individus, enfin disposés à jouer les uns pour les autres. Du haut de ses 24 unités inscrites en l’espace de 21 minutes en sortie de banc, l’ancien King de Sacramento de 24 ans, au sombre passé de loser et de talent a priori gâché, semble revivre à nouveau en étant utilisé à sa juste valeur au cœur d’une Attaque en triangle qui lui va déjà à ravir. Si Michael Carter-Williams a été l’un des rares éléments de satisfaction pour des Bucks meurtris par les offensives construites ennemies (20 pions, 5 prises et 4 caviars), le Letton Kristaps Porzingis a fait preuve, quant à lui, d’une lucidité à toute épreuve. 16 unités au compteur, 5 rebonds et un 9/12 sur la ligne des lancers qui a on ne peut plus donner raison à son jeune coach de le faire commencer dans le cinq de départ. Jamais vraiment inquiétés car récitant leurs systèmes comme s’ils les avaient inventés eux-mêmes, les Sasha Vujacic, Jerian Grant, Langston Galloway et Lance Thomas ont grandement contribué à l’effort de guerre commun, permettant donc à leur escouade en quête de rédemption de s’offrir son premier succès de l’année.
Applaudissements nourris en somme pour ces Knicks plus organisés que prévu dès l’entame de ce nouvel exercice 2015/2016, lancé en beauté. Méfiance tout de même à ne pas s’emballer trop vite ; l’an passé, ils avaient affiché un bilan de 2-1 avec une victoire à Cleveland avant de sombrer totalement. Néanmoins, cette victoire est de bon augure dans l’attente de la réception de Hawks revanchards dès demain, tandis que les Bucks retrouveront leur “Greek Freak” pour l’opposition à venir face aux Wizards. A continuer, on en redemande !
Les highlights de Derrick Williams :
Le résumé de la partie :
La feuille de match complète :
Source : ESPN
Source image : Twitter @knicks
