Craquage total : et si les Pokémon étaient des joueurs NBA ?

Le 26 oct. 2015 à 14:30 par Clément Hénot

Pokemon

On le sait, chaque joueur a ses propres caractéristiques, ses points forts et ses points faibles. C’est aussi le cas pour les Pokémon, on sait que l’eau bat le feu, mais que ce dernier crame la plante easy, ça c’est simple comme bonjour hein. Mais ce qu’on ne sait pas, c’est que chaque joueur a peut-être une partie d’un Pokémon cachée en lui. Tentative d’éclaircissement.

Merci à Clément pour ses lueurs de génie et son respect de la première génération. Parce qu’on est bien d’accord qu’il n’existe que 151 Pokémon, les autres n’ont jamais existé.

Derrick Rose = Mewtwo

On le connait tous, Mewtwo, le Pokémon légendaire aux capacités impressionnantes planqué dans sa grotte, cachant son immense puissance afin de la garder secrète et mystique. Eh bien Derrick Rose est quelque peu confronté à cette situation depuis environ trois ans. Miné par les blessures, il est un peu comme une légende surréaliste aux yeux des personnes suivant la NBA depuis peu ou n’ayant pas l’électricité dans leur grotte. On ne le voit que très peu et il faut donc savourer ces moments, car quand l’animal est lancé, il fait du dégât.

Anthony Davis = Alakazam

Les pouvoirs psychiques d’Alakazam sont incroyables et il est décrit comme un Pokémon ultra-intelligent. La comparaison avec Anthony Davis va donc de soi, tant on est en droit de se demander si l’intérieur des Pelicans n’est pas équipé des mêmes pouvoirs pour chaque soir mettre à mal son adversaire. Si en plus le bestiau commence à s’approprier le parking pour démolir tout ce qui bouge, on va bientôt prendre notre retraite. A noter une petite différence toutefois, Alakazam a une très longue moustache. Anthony Davis a la même, mais au-dessus des yeux.

Stephen Curry = Pikachu

Comment rédiger un article parlant de Pokémon sans évoquer le célèbre Pikachu ? Fidèle compagnon de Sacha, de petite taille avec sa bouille toujours souriante et ses joues électriques. Si son apparence chétive et joviale ne laisse pas penser qu’il est si infernal, il en va de même pour le MVP 2015 Steph Curry. Bah oui, une tête d’enfant pré-pubère qui mâchonne naïvement son protège dent et un corps si fluet ne peut pas envoyer impunément des coups de tonnerre à 12 mètres du panier en tapant un high-five à son coéquipier et être sur le toit du monde. Et pourtant…

Metta World Peace = Mackogneur

Difficile de ne pas s’imaginer un Mackogneur lorsque l’on voit Ron Artest, Metta World Peace, The Panda’s Friend (rayer la mention inutile) débouler avec sa large carcasse sur un parquet. Les deux sont robustes, durs au mal et aiment la castagne déclinée sous toutes ses formes. Mackogneur a peut-être six bras mais ceux de World Peace valent bien cette épaisseur-là. Ce n’est pas le cou de James Harden qui viendra nous contredire.

Kendrick Perkins = Ronflex

Ah Ronflex, ce type ultra volumineux qui a bien dû les briser menues à un grand nombre de joueurs pour aller le réveiller avec la PokéFlute… Passant son temps à dormir et à manger, ça nous rappelle un pivot qui joue aux Pelicans, et non, ce n’est pas Anthony Davis. Bon bah il ne reste plus que Kendrick Perkins qui rend cette comparaison légitime depuis son départ des Celtics où prise de poids, manque de fluidité et sommeil profond pendant ses matches ont eu raison de ses minutes passées sur le terrain.

Kevin Garnett = Excelangue

kevin garnett

Source : Montage www.pokepedia.fr et Getty Images

Très rares, trop rares même, ces deux spécimens que sont Excelangue et Kevin Garnett. Le premier est difficilement trouvable et résiste à beaucoup de types et le deuxième semble inéluctablement avancer vers la retraite et peu de monde arrive à se hisser à son niveau pour être son digne successeur. Les deux bougres possèdent donc une langue bien pendue, rassurez-vous, pour KG, cela n’est en aucun cas lié avec des Cheerios, juste avec une gueule qu’il ne ferme pour ainsi dire jamais sur un parquet. Le seul truc, c’est qu’on risque de mettre du temps avant de retrouver un tel spécimen…

Tristan Thompson = Magnéton

Magnéton comporte six aimants en lui, du coup, comment ne pas penser à l’intérieur Canadien de Cleveland lorsque l’on parle de ce Pokémon électrique ? L’inventeur du « Maple Smash » est littéralement attiré par chaque ballon ne rentrant pas dans le panier. Pouvant tourner au calme à 15 rebonds par match avec un temps de jeu conséquent, la comparaison n’est pas usurpée. Seule différence : au moins, on ne doit pas proposer de nouveau contrat à Magnéton après un bon match.

Paul Pierce = Amonita

Les fossiles ont toujours la côte, que ce soit dans le virtuel ou dans le monde réel. Amonita est souvent apprécié pour sa grosse défense par les dresseurs. Paul Pierce, quant à lui, aura fait kiffer toute la capitale pendant les Playoffs avec ses tirs clutchissimes. Comme quoi, n’importe quel vieux de la vieille peut toujours sortir d’énormes games à tout âge. On se disait aussi qu’aller battre la ligue Pokémon avec Amonita avait quelque chose de classe.

J.R. Smith = Smogogo

J.R. Smith

Source : montage via www.pokepedia.fr et www.sportsgrid.com

Ce n’est un secret pour personne, « Gérard » adore la fumette et la gnôle, ça tombe bien, Smogogo adore balancer des gaz toxiques pouvant être des vapeurs d’alcool comme de buzz. Les deux sont plausibles, et même si Smogogo ne peut pas défaire les lacets, il a quand même une sacrée tronche à aller en soirée avec Rihanna pour se faire recaler ensuite. De plus, le Pokémon a trois têtes. Multipliez ce chiffre par 147528924 et vous obtenez le nombre de petits bonhommes qui font la teuf dans la tête de ce bon « Gérard ».

DeMarcus Cousins = Magicarpe

Non pas que DeMarcus soit insignifiant à ce point, mais dans la tête, c’est plus ou moins la même chose. Tu te fixes un objectif maximum de cinq fautes techniques dans la saison ? Pas grave, tu en prends le triple au final. Tu es un monstre au poste bas ? Pépère, tu t’écartes pour balancer des enclumes à longue distance et tu en profites pour ré-urbaniser la ville de Sacramento. Pendant ce temps-là, Magicarpe fait Trempette, mais rien ne se passe.

Nick Young = Psykokwak

C’est bien connu, Psykokwak est un grand malade, toujours à se tenir la tête et à faire des conneries partout où il passe. C’est au final un peu le même constat pour Nicky qui ne peut jamais s’empêcher de multiplier les apparitions dans le Shaqtin’A Fool  lorsqu’il est sur le parquet. Une blessure ? Pas de panique, Twitter existe pour continuer le massacre !

Carlos Boozer = Nosferapti

L’Ultrason de Nosferapti était juste infernal, obligeant parfois ses propres Pokémon à se cogner eux-mêmes tellement ils étaient fous. Eh bien Booz’ rentre légitimement dans cette catégorie. Non pas qu’il soit connu pour sa détente légendaire comparable avec la capacité de vol de la chauve-souris, mais que ce type peut produire environ 642 décibels, briser des tympans et fracturer des côtes juste en disant « Bonjour ». Le volume, Carlos Boozer connait, par contre, depuis son transfert aux Bulls, il semble désespérément bloqué au niveau 9. C’est pas comme ça que t’évolueras en Nosferalto mon grand.

JaVale McGee = Ramoloss

JaVale McGee

JaVale McGee
Source : www.pokepedia.fr et thebricklayer.kinja.com

Il convient tout d’abord de clarifier les choses, on aime d’amour notre JaVale McGee sûr, car il meuble -quand il n’est pas blessé- nos journées de belles tranches de rigolade avec ses bévues et approximations en tous genres. Il n’est pas sans rappeler Ramoloss, ce Pokémon un peu débile sur les bords mais attachant comme pas deux. Ramoloss – McGee : même combat, deux types n’ayant pas la lumière à tous les étages mais pouvant envoyer du steak lorsqu’ils se concentrent sur ce qu’ils savent faire de mieux !

Joe Johnson = Miaouss

Le célèbre Miaouss, fidèle souffre-douleur compagnon de Jessie et James, membres de la Team Rocket, est connu pour son attaque Jackpot. Joe Johnson est connu, quant à lui, pour l’avoir touché avec un simple claquement de doigts. Ce qui les rapproche dans cette histoire, c’est de voir à quel point les pièces qu’ils génèrent sont liées avec une lose incomparable et une inefficacité chronique lors de certains duels. Au moins, Joe Johnson ne risque pas de se faire cogner par Brook Lopez.

BONUS

Kevin Durant = Herbizarre, parce que c’est le deuxième Pokémon, tout simplement.

Matt Bonner = Roucarnage, si si, vous l’avez celle-là.

Derrick Williams = Saquedeneu, juste pour une raison capillaire.

Richard Hamilton = Osselait, à Pokémon masqué, joueur masqué.

Pau Gasol = le Professeur Chen, parce que ça devient de plus en plus rares, les types de 72 ans qui mettent la misère à tout un continent dans leur domaine de prédilection.

Greg Oden = Fantominus, il parait qu’il existe mais on ne l’a pas vraiment vu.

Les frères Morris = Kangourex, si le plus petit sort de la poche du plus grand, ce dernier se met à chialer.

Boban Marjanovic = Onix, parce qu’il est quand même assez grand.

Source image : Montage via pokemonscreenshots.tumblr.com et bigfootbasketball.co.uk


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