10°
| Marcin Gortat | Dire que l’on attendait Marcin pour ses exploits basketballistiques serait mentir. A vrai dire, c’est surtout le swag imbattable du “Polish Hammer” qui nous bottait et l’Euro du pivot des Wizards a été à la hauteur de nos attentes. Toujours à la pointe de la mode et nous offrant de temps en temps des moves dont lui seul a le secret, le franchise player polonais aura donc été l’une des stars de cet Euro, acclamé comme il se doit à Montpellier puis à Lille lors du huitième de finale face à l’Espagne. Avec en point d’orgue, évidemment, ce buzzer-beater manqué de peu face à la France lors du premier tour, sous les hourras et surtout les gloussement de la foule. Le Psy a quand même dû recevoir “Martine” avant son retour au pays quand ce dernier a appris que les encouragements du public français étaient en fait plus souvent du foutage de gueule que de véritables acclamations sportivo-sportives. Lui qui croyait être perçu ici comme un Jabbar des temps modernes a donc réalisé bien malgré lui qu’on le prenait en fait plus comme le JaVale McGee d’Europe de l’Est. Dur dur pour lui mais une vérité qu’il était, malgré tout, important de rétablir. |
9°
| Jan Vesely | L’énorme Euro du phénomène tchèque ne doit pas mettre sous silence les carences qui l’ont vu échouer une première fois en NBA. C’est pour cela que le Psy l’a convoqué après son dernier match face aux Lettons, histoire que Jan ne réédite pas ses erreurs passées si d’aventure il repartait pour une nouvelle histoire d’amour avec les States. Car si le public FIBA a découvert (ou redécouvert) un monstre durant cet Euro, le Psy vous rappelle que l’ami Jan avait quitté le territoire américain il y a quelques années avec l’étiquette d’un gros décérébré incapable de s’imposer en NBA malgré d’évidentes capacités physiques et techniques. Il a donc fallu rappeler au patient Vesely que si retour en NBA il y avait, ce ne serait pas souvent des Nicolas De Jong qu’il trouverait sur son passage. Et qu’il devra bosser dur car chez l’Oncle Sam, les capacités seules ne suffisent pas. |
8°
| Vladimir Poutine | Le choc fut terrible pour Vladoche quand il a aperçu le niveau de ses troupes ces dernières semaines. Son amitié récente avec Gégé Depardieu était la première étape du coup d’Etat qu’il prévoyait en France, une victoire à l’Euro en ayant représenté le coup fatal. Sauf que malheureusement pour lui, la Russie n’est plus ce qu’elle était, affaiblie par des dissensions internes et abandonnée par ses meilleurs joueurs. Résultat des courses, une seule victoire en 5 matches et une élimination qu’on voyait malgré tout venir. La honte suprême pour un homme habitué à ne jamais perdre et qui s’est donc pointé “vénèrovitch” au cabinet, rejetant pêle-mêle la faute sur les différentes instances, de la FIBA à la FFBB en passant par l’ennemi américain. Qui n’a, soit-dit en passant, rien à voir là-dedans, mais toute bonne punchline est bonne à prendre pour Vladimir. L’heure est donc désormais à la reconstruction pour l’influent homme politique russe, dont on murmure déjà qu’il aurait envoyé une partie de ses troupes en travaux forcés histoire de poser un acte fort sur cette déroute. Putain ça rigole pas… |
7°
| Danilo Gallinari | Comme disent les djeun’s, Danilo a kiffé sa race durant deux semaines. Car même si ça ne défendait pas trop du côté de la Botte, l’ailier italien a pu exprimer tout son potentiel dans un jeu d’attaque léché et basé sur l’attaque en moins de 2 secondes. Le pire dans tout ça ? La Squadra nous a sorti un très bel Euro et a de ce fait validé sa place pour un TQO qui nous file déjà des sueurs rien que d’y penser… Mais dans ce beau mois de septembre, le Psy se devait malgré tout d’intervenir, car dans quelques semaines le quotidien de Gallo risque quelque peu de s’assombrir… En effet, si le jeu des Nuggets devrait se rapprocher plus ou moins de ce qu’on a pu voir avec la sélection italienne, peu de chances malheureusement que “Daniel” connaisse un pourcentage de victoires aussi élevé avec sa franchise du Colorado. Et c’est donc en prévision d’une grosse baisse de moral que le Psy a tenu à rencontrer le sniper à la bolognaise, qui devra apprendre à vivre malgré les piles de défaites. Un Psy qui a tout de même félicité son patient pour son Euro, tout en touchant du bois afin que ce dernier nous fasse enfin une grosse saison sans se casser quelque chose, histoire de relancer, enfin, sa carrière… |
6°
| Tuncay Özilhan | Le méchant monsieur avait osé nous subtiliser le petit Heurtel ? la France entière s’est chargée de le sanctionner en huitième de finale. Et si l’absence de l’homme à la grosse paire s’est finalement fait ressentir sur la fin de la compétition, on a le sentiment que le châtiment aurait été le même pour les Turcs, même avec un meneur U17 pour seconder TP. Un bon point cependant pour le prési’ d’Anadolu puisque ce dernier est passé par le cabinet du Psy pour s’excuser de son manque de fair-play dans l’affaire, jurant que ceci ne se reproduirait plus. Ce à quoi le Psy a répondu que la France libérerait aussi les joueurs turcs de Pro A à l’approche des prochains JO, afin que ceux-ci puissent regarder pépère les Bleus à la TV en finale contre Team USA. Toujours taquiner. Toujours. |
5°
| Rudy Fernandez | Quand Robertas Javtokas a envoyé voler Rodolfo sur un écran que Nikola Pekovic n’aurait pas renié, la France du basket a subitement senti une demi-molle grimper. C’est comme ça, pas très fair-play mais terriblement jouissif. Car si la salle aurait pu accompagner comme il se doit la sortie de son ennemi, c’est-à-dire sous des applaudissements à rendre fier l’ami Coubertin, c’est malgré tout un flot d’insultes qui a brisé l’air de Pierre-Mauroy. Passé lui aussi par le cabinet, Rudy a tenté de comprendre pourquoi personne en France ne semblait évoluer à son égard, bien malheureux d’être conspué à chaque fois qu’il foule notre sol. Sauf qu’il existe des questions auxquelles même un grand diplômé comme le Psy TrashTalk ne peut répondre. Et si vous voulez tout savoir, il ne sait pas non plus pourquoi il lui a fait payer le triple tarif pour sa consultation. Sans doute le besoin de renflouer les caisses avant le début de la saison NBA. |
4°
| Pau Gasol | Deux raisons à la convocation de Pau Gasol au cabinet. La première ? L’envie de le féliciter, tout simplement et sans arrière-pensées, pour la partition essepssionnelle jouée durant cet Euro. Car si l’on aime par-dessus tout faire preuve de mauvaise foi et d’une méchanceté sans nom avec son pote Rudy, il y a des situations comme celle-ci où seuls des bravos et des courbettes s’imposent. Mais la véritable raison de la visite de Pau est à chercher du côté de Chicago, une ville où il retournera sous peu et où il retrouvera son statut de joueur NBA rarement protégé par les arbitres (oui on dit ça parce que… en fait on trouve que… par rapport à… non rien) et occasionnellement pris pour un trampoline par Blake Griffin et quelques autres phénomènes. En somme, même si le Gasol 2014/15 fut l’une des meilleures cuvées depuis longtemps, il faudra que le MVP de l’Euro se force à réitérer régulièrement le genre de boucherie qu’il a offerte en France car la concurrence aux Bulls n’est pas constituée uniquement de Jean-Michel Hernangomes. On aime bien le garçon hein, mais il fallait quand même le signaler. Et soit dit en passant, si Pau pouvait se faire pardonner de sa gloutonnerie face aux Bleus en refilant un peu de son patriotisme à un certain J.N., bah ça nous arrangerait un peu tiens… |
3°
| Nikos Aliagas | Imaginez juste quand l’an prochain après les JO (vous noterez encore ici cet optimisme auquel le Psy tient beaucoup), Tony Parker, Boris Diaw, Flo Pietrus et Mike Gelabale annonceront en chœur la fin de leur carrière en Bleus. C’est donc ce qui vient de se passer au pays du légendaire présentateur de la Star Ac’ puisque c’est tout simplement Nikos Zisis, Yannis Bourousis et Vassilis Spanoulis qui ont tiré ensemble leur révérence internationale à l’issue d’un Euro stoppé en quarts face au futur champion. Pas de TQO donc pour ces trois légendes du basket grec, étonnant lorsque l’on sait que les trois soldats ne sont pas non plus atteints par la limite d’âge comme un vulgaire Andre Miller (on t’aime bien Dédé mais tu passais bien dans cette phrase). Déjà pas vernis par la crise au pays et le peu de nouvelles de Georges-Alain, Magali Vaé et Patxi, c’est donc un nouveau coup dur pour le peuple grec, dont on espère qu’il se relèvera en juillet prochain au moment d’aller gratter une place pour Rio. Faut juste pas que ce soit la nôtre. |
2°
| Dirk Nowitzki | Après ce fameux jeudi maudit, c’est le plus gros coup de blues de cet EuroBasket. Car quand on a grandi en suivant Dirk Nowitzki depuis plus de 15 ans, savoir que l’on a probablement vu son dernier match en sélection peut fendre le cœur, au moins autant qu’un move de Kendrick Perkins au poste. Même en cas de TQO organisé par les Allemands, peu de chances de revoir Dirk sous le maillot de la Manschafft et ce fut donc l’occasion pour le Psy de l’inviter à prendre place pour la première fois sur le sofa le plus swag du sport mondial. Les deux hommes auront parlé un peu de tout pendant plus de deux heures, sauf de défense bien-sûr. Le titre, son trophée de MVP, ses cuites à la bière après le fail de 2007… Un entretien qui fera date dans la mémoire du Psy, plus habitué à recevoir des esprits embrumés que des intellectuels. Un gros gros big-up en tout cas de la part de toute la clinique à l’un des 2,3 meilleurs joueurs européens de l’histoire de ce jeu, peut-être même le ‘best of the best’… |
1°
| Vincent Collet | Le Psy avait délibérément décidé de ne pas parler du cas Vince lors de sa dernière consultation. Mais ce coup-ci, le tacticien français ne va pas y couper pour les raisons que vous connaissez tous. En effet, comme la plupart d’entre vous, le Psy a noté quelques carences dans les décisions de coach de son patient et il a souhaité faire un point rapide sur son état psychologique après une déroute qui, pour beaucoup, porte son sceptre… Bilan des courses ? Vince est évidemment au courant des faits qui lui sont reprochés et a d’ailleurs déjà fait un bout de mea culpa en concédant la probable sur-utilisation de ses “dinosaures” en demies. Il n’en demeure pas moins que Boris Diaw et Toni Pi sont des légendes du basket français et qu’il était de toute façon compliqué voire impossible, sur le moment, de procéder d’une autre manière. Quoi qu’il en soit, “l’incident” est clos puisque l’on ne pourra de toute façon pas revenir dessus. En attendant, licence de coach bien évidemment validée par le Psy, avec les encouragements du jury. Des encouragement aussi à faire confiance à la jeune garde Bleue, elle qui a prouvé que l’on pouvait désormais s’appuyer sur elle… |