L’étudiant Erasmus du jour : Pau Gasol, le grand suicidaire qui voulait retrouver Rudy Gobert
Le 15 sept. 2015 à 23:38 par Bastien Fontanieu
Le quart de finale qui opposait la Grèce à l’Espagne ce mardi mettait en opposition deux styles différents : un groupe ultra-homogène dont la répartition statistique est équilibré, et une Roja qui se repose surtout sur les épaules d’un géant.
Ce qu’on peut dire maintenant, peut-être au regret de James Naismith mais pour la plus grandes joie de nos compatriotes, c’est que l’excellence individuelle l’a emporté sur le collectif. Pourtant, ce serait injuste de tirer un tel trait sans souligner l’excellent travail réalisé par les coéquipiers du grand Pau. Mais dans cette rubrique spécifique et dans la distribution de fleurs qui est réservée tous les soirs, on ne peut que s’incliner devant la performance de l’intérieur des Bulls. Toujours aussi agressif au rebond (9 prises) et solide en défense (2 contres), le barbu nous a offert la totale et dans un périmètre plus proche que celui face à la Belgique en huitième. Finies les bombes à 7 mètres avec un claquement de ficelle en conclusion, bonjour les tirs à mi-distance, les pick and rolls bien effectués et les finitions à la Gasol, donc les bras bien hauts. Et pourtant, c’est quand l’intéressé est sorti que le tournant du match a eu lieu, avec un run mémorable de la part des Espagnols en début de dernier quart. Mais lorsqu’il a fallu chercher les lancers et mettre un verrou sur la victoire ? C’est bien le numéro 4 qui a été appelé. Résultat des courses : 27 points, 9 rebonds, 10/18 au tir, 3 passes, 2 contres et un ticket pour la revanche tant attendue, celle qui l’opposera à Rudy Gobert ce jeudi. Autant vous dire que si on attend avec impatience ce duel de géants, il faudra que le pivot du Jazz récupère le plus possible car à l’heure actuelle ils sont peu nombreux à pouvoir contester le titre de MVP du tournoi au bonhomme.
Source image : EuroHoops