John Hammond, architecte de la reconstruction des Bucks, prolongé jusqu’en 2017 : que du bon !
Le 15 sept. 2015 à 13:56 par Leo
S’il y a bien une franchise qui grandit dans le calme et la sérénité, c’est bien les Bucks de Milwaukee ! Et la récente prolongation de l’un de leurs pontes, situé tout en haut de la pyramide décisionnelle, ne viendra aucunement troubler la quiétude momentanée de leurs fans…
En effet, selon le Woj’ de Yahoo! Sports, le General Manager de l’Année en 2010, à savoir John Hammond, vient d’obtenir une prolongation de contrat d’une saison supplémentaire, soit jusqu’en 2017. Ayant réalisé du bon travail aux côtés de Joe Dumars et des Pistons, Hammond, 61 balais et un sourire radieux planté au milieu du visage, est notamment à l’origine du plan de reconstruction intensif entamé par la franchise du Wisconsin il y a peu. Excellent communiquant et s’entendant à merveille avec Jason Kidd, il a redonné un coup de neuf à la devanture des Daims en un rien de temps, au moyen de quelques coups très inspirés le soir de la Draft venu. Après l’échec du remède miracle Brandon Jennings-Monta Ellis, il n’a pas pris de gants pour tout détruire et repartir à zéro en choisissant tout d’abord Giannis Antetokounmpo en 15ème position en 2013 puis Jabari Parker l’année d’après, en numéro 2. Fier de son tout nouveau collectif, insouciant et vigoureux, la mayonnaise a pris sous l’égide de la légende des Nets et les résultats ont suivi, voire explosé d’une saison à l’autre : 15 victoires à peine en 2014, 41 et une qualification en Playoffs à la clef en 2015 ! Fort de ces progrès fulgurants, Hammond ne s’est donc pas arrêté en si bon chemin et a même affiné son sens de la persuasion durant le mercato estival. Non seulement Greg Monroe a rallié le navire pour 50 millions sur 3 ans, mais Khris Middleton, révélation de l’exercice écoulé, a été prié de rester à bon port, moyennant une réévaluation de salaire de 17,5 millions annuels…
Ainsi, l’ami John Hammond ne lésine par sur les moyens de remplir soigneusement les objectifs qu’il se fixe, quitte à mettre la main au porte-feuille et de prendre des décisions radicales dès que cela est nécessaire. Un GM, un vrai, qui en plus ne vous veut que du bien !
Source texte : Yahoo! Sports
Source image : bucksketball.com