Grèce-Belgique, la preview : votre sandwich messieurs, avec ou sans frites ?
Le 12 sept. 2015 à 11:03 par Giovanni Marriette
Deuxième huitième de finale programmé aujourd’hui (14h30 dans le ch’Nord), ce Grèce-Belgique pourrait être plus équilibré qu’il n’y parait au premier abord. Et si beaucoup d’entre nous se projettent déjà sur un éventuel Espagne-Grèce en quarts, les Lions Belges ne vont sûrement pas kiffer servir d’apéro à Spanoulis et ses potes. C’est parti pour la preview d’un match appétissant, entre pain Pita et grosses frites bien grasses.
Bilan du premier tour
Pas de grosse frayeur pour nos voisins belges sur cette première semaine mais tout de même quelques regrets. Reversés dans un groupe homogène, les Lions ont attaqué cet Euro avec quelques peaux de sauc’ dans les yeux en laissant les Lettons s’éclater chez eux lors du premier match. On passe ensuite rapidement sur la facile victoire face à l’Estonie pour arriver sur l’un des exploits de cet Euro avec une victoire au buzzer contre la Lituanie, grâce à une claquette pleine d’opportunisme de Matt Lojeski, suite à une exécution lituanienne digne des plus grands systèmes de Scott Brooks. Une énorme perf malheureusement non-validée puisque les Belges laisseront par la suite les Tchèques leur voler le point-average avec une défaite de 2 points face à Jan Vesely and cie. Une petite victoire de plus face aux Ukrainiens et voilà nos Belges sûrs en huitièmes mais face à l’ogre grec, dans une salle qui devrait prendre un sacré accent chelou à 14h. On a hâte de voir ça, tiens.
Pour la Grèce, la phase de poule s’est résumée à une ballade tranquille en attendant les choses sérieuses. On savait les hommes de Fotis Katsikaris favoris de leur groupe, et ces derniers n’ont pas failli à leur tâche. Un blow-out inaugural face à la Macédoine (+20) puis une victoire maîtrisée face aux Croates malgré deux petits points d’écart à l’arrivée et les Grecs avaient déjà posé un pied sur la première place. S’en suivront deux wins tranquilles contre la Géorgie et la Slovénie, avant de faire tourner les serviettes avec Patoche et les Hollandais. 5 matchs, 5 victoires, envoyez la suite…
Dernière confrontation
Le dernier bras de fer entre les deux nations a eu lieu récemment puisqu’il s’est déroulé le 9 août dernier à Anvers. Et ce sont … les Belges qui s’étaient alors imposé 64-59, grâce notamment à Jonathan “Tu t’es vu quand” Tabu, auteur d’un money-time de fou malade. Les Grecs jouaient ce jour-là sans Vassilis Spanoulis mais le squad hellène était quand même quasiment au complet, de quoi donner mine de rien quelques doutes aux Grecs avant ce huitième de finale. Bon, on va pas faire peur aux Belges hein, mais on imagine mal nos amis grecs se pointer en dilettante tout à l’heure, d’autant plus que chaque résident grec a été doté à la naissance d’un manuel nommé “comment porter ses cou***es dans un match couperet”. La Belgique a en tout cas prouvé qu’elle pouvait déranger son adversaire du jour, à Giannis et les Grecs de ne pas leur laisser le temps d’y croire…
Les hommes à abattre
Honneur au voisinage, on commence donc avec nos copains belges. Et si Matt Lojeski et Sam Van Rossom se sont partagés sur ce premier tour le leadership au scoring, on partira plutôt vers un focus sur Axel Hervelle. Avec ses 9,2 points, 5,6 rebonds et 2,6 assists, le vétéran (32 piges) a traversé tranquillement la phase de poule et son expérience du haut niveau européen servira beaucoup dans cette confrontation. Joueur complet et leader dans l’âme, c’est à lui qu’incombera la tâche de motiver les troupes afin d’aller chercher l’un des plus grands exploits de l’histoire de sa sélection.
Côté grec, le danger viendra évidemment de partout mais comment ne pas mettre Vassilis Spanoulis sous le feu des spotlights… Scoreur patenté et remplaçant logique de Diamantidis à la distribution, le mec a tué la Croatie quasiment à lui tout seul et on a la nette impression que quand monsieur le décide, monsieur est injouable. Sa calvitie est au moins aussi légendaire que le sang glacé qui coule dans ses veines quand un match devient un peu chaud, et la simple présence de ce gars dans un roster confère souvent à ce dernier le statut de favori. Ses 11,8 points et 5,5 assists ne veulent pas dire grand chose tant Vassilis semble choisir ses moments mais il n’en demeurera pas moins l’homme le plus dangereux côté grec. Bon courage aux Belges pour se farcir le phénomène.
Prono du rédacteur : +12 Grèce
On va pas se mentir, il y a la Grèce en phase de groupe et la Grèce tout court. Et quand on voit l’aisance développée en poule, on voit mal comment ces derniers pourraient choker dès les huitièmes de finale. On les aime bien les Belge, leur accent est cool et leurs frites sont bonnes, mais là quand ça va se mettre à jouer ça devrait être compliqué pour les Lions…
Rendez-vous est pris à 14h30, commenté par la Team Province de la rédaction TrashTalk !
source : kebab.aleikum.com