Rencontre TrashTalk avec Mxii, véritable passionné prêt à redorer le blason du Freestyle
Le 03 sept. 2015 à 18:55 par Leo
Sous la casquette New Era portée à l’envers de Mxii, jeune freestyler de Cergy âgé de 28 berges, se cache un amour déployé, une réflexion très étayée sur l’univers de la balle orange et son rapport étroit à l’art. Si certains initiés considèrent uniquement le basket comme une industrie sanguinaire lucrative de masse, dénuée de tout esthétisme, les lumières novatrices du garçon, ancrées au centre d’une discipline sur le point de renaître de ses cendres, vont les extirper aussitôt de leur aveuglement…
Faut dire que son pari était tout sauf gagné il y a 4 ans à peine, date où notre passionné en question a mis de côté 10 années de labeur dans l’enclos du basketball traditionnel en club, un passage semi-pro en Nationale et un goût pour une passion qui déclinait, qui devenait de plus en plus amère. Perdu dans l’expression de ce qui le faisait vibrer chaque jour, ce dernier se tourne alors vers ses racines premières, issues du streetball et de ses acquis. Nourri par un fort désir de liberté, Mxii de son nom de scène tombe nez à nez avec le Freestyle, une branche de l’arbre basketballistique qui avait abrité une bonne partie de la jeunesse curieuse des années 2000 mais qui commençait elle aussi à décliner de manière sensible, délaissée par manque d’attention, de soin et d’idées nouvelles afin de perpétuer ses fondements. Laissant alors libre cours à son imagination, il redécouvre les joies de son penchant pour le basket, tout en y ajoutant toutes les spécificités empiriques qui structurent le moteur de ses envies : la danse, le hip-hop, le cinéma. Le résultat ? Un mariage singulier de couleurs et de vibrations, un langage corporel unique avec le ballon qui ne fait qu’un avec l’artiste, en symbiose avec la musique rythmant ses gestes créés dans le vif !
“Je ne me retrouvais plus dans l’exercice du basket en club. Je sentais que quelque chose était en train de dépérir et que ce n’était pas ce que je voulais. J’avais envie de partager davantage avec le public, de lui montrer qui j’étais vraiment et ce que je savais faire. Le Freestyle m’a permis de réaliser tout ça, de vraiment ressentir l’intérêt des gens qui viennent te voir et t’apprécier pour ce que tu fais, pour qui tu es réellement.”
Et depuis une vidéo lancée sans prétention sur la Toile, tout va s’enchaîner à vitesse grand V pour cet enfant pur jus du 95 ! Miracle de notre ère drivée par l’hyper-communication, son rêve va devenir réalité, ce dernier se drapant dans un manteau de globe-trotter accompli, de show-man créatif et surtout de vecteur de plaisirs pour les spectateurs avides d’originalité de la planète. “Je fais tourner le ballon au bout de mon doigt et il me fait tourner aux quatre coins de la Terre”, nous confie-t-il avec sincérité, toujours un peu plus conscient de la signification de cette métaphore après chaque nouvelle prestation. Vivre de son bonheur est, tout comme pour nous autres, un combat qu’il faut mener au quotidien et qu’il faut adapter aux enjeux, aux attentes constamment renouvelés des aficionados de basket, en France et dans le monde. Alors que le Freestyle semble se refaire une santé du fait du militantisme actif de ses adeptes, Mxii a l’intention de développer un projet ambitieux qui lui rendrait dès lors ses lettres de noblesse, voire au-delà… Sans rentrer dans les détails – car oui, vous n’avez pas fini d’entendre parler de ce mister, oh que non… – notre Mxii en chef nous cuisine un spectacle aux petits oignons, un show d’un genre “révolutionnaire” au sens strict du Freestyle tel qu’il est encore pratiqué aujourd’hui. Une expérience en live dont il serait le héros principal, avec bon nombre d’interactions avec l’auditoire et une troupe de danseurs motivés, le tout orchestré autour d’une mise en scène travaillée qui reprendrait la trame d’un long-métrage cinématographique. Une fresque culturelle et animée qui nous met d’ores et déjà l’eau à la bouche !
“Je ne réalise toujours pas ce qui m’arrive ! Tous les matins, je me lève et j’ai l’impression de vivre un rêve éveillé. (…) Michael Jordan m’a donné le goût pour ce sport à mes 14 piges et aujourd’hui, toutes proportions gardées bien sûr, j’ai la chance à mon niveau de donner envie aux plus jeunes d’en faire ou aux plus anciens de l’apprécier d’autant plus, ou différemment.”
Privilégiés que vous êtes, vous aurez d’ailleurs l’exclusivité de suivre, sous la forme d’un carnet de bord quelque peu romancé, ses escapades aux quatre coins du globe. De Côte d’Ivoire aux States, l’occasion est toute trouvée dans le but de s’immiscer dans l’intimité d’un fédérateur d’émotions, d’un freestyler à part entière qui a tellement à offrir et à partager. Restez à l’affût, l’épisode n°1 est prévu pour très bientôt. Longue vie à la liberté sous toutes ses coutures et longue vie au Freestyle !
Pour admirer les œuvres de Mxii ou pour le contacter en vue d’un événement, rendez-vous sur sa page Facebook, son compte Twitter officiel , sa chaîne YouTube ou son site Internet. A très vite, folks !
Source images : Mxii Le Freestyler /mxii.fr