Zaza Pachulia remplace DeAndre Jordan à Dallas : pas la même détente, mais le cerveau marche
Le 10 juil. 2015 à 03:19 par Bastien Fontanieu
Il fallait sécher ses larmes et repartir à l’attaque, afin de trouver un être humain de plus de 208 centimètres capable de défendre un minimum : les Mavs ont fait le boulot en recrutant Zaza Pachulia des Bucks.
Voilà qui pourra probablement permettre à Dirk Nowitzki de sourire un peu plus en se réveillant ce vendredi. Devant la probabilité de devoir jouer avec Charlie Villanueva, Jeremy Evans et la compagnie des forceurs à l’intérieur, le géant allemand priait pour que Mark Cuban ravale sa haine et récupère un type solide, capable de faire les poubelles. Avec Zaza, Dallas a exactement eu ça. On ne parle pas de l’acquisition du siècle ni du joueur qui va révolutionner la philosophie texane, mais aujourd’hui on ne trouve pas beaucoup de joueurs capables de mieux défendre au poste et Pachulia est plutôt du genre à aborder son boulot sérieusement (coucou DJ). Une arrivée qui sentira donc la bonne humeur et le bar fight, l’intérieur étant reconnu et apprécié aux quatre coins de la Ligue pour son bilan impeccable en combat de rue et sa joie de vivre. Cependant, sans vouloir manquer de respect à l’intéressé et se manger une série de droites, ce sera un peu court s’il commence dans le cinq majeur à l’Ouest…
Le prix ? Un probable second tour de Draft. La raison, côté Milwaukee ? Libérer de l’espace financier, après avoir récupéré Greg Monroe et prolongé Khris Middleton. L’assurance d’une telle arrivée, côté Mavs ? Près de 8 points, 7 rebonds et 12 tartes de moyenne par rencontre. La saison prochaine représentera la dernière sur le contrat de Zaza, quelques 5.25 millions de dollars qui seront largement rentabilisés quand on sait ce que le bonhomme apporte au quotidien. Difficile cependant de ne pas regarder l’effectif des Bucks et poser une question toute simple : quel vétéran suivre désormais ? En se débarrassant de Jared Dudley et Pachulia en 10 jours, la franchise de Milwaukee suit une logique tout à fait compréhensible puisqu’elle doit permettre à ses joueurs majeurs d’être payés, mais attention à ne pas trop sous-estimer l’importance des anciens dans un vestiaire, eux qui peuvent montrer la voie au mois de mai. Désormais, on suit tous Caron Butler (s’il n’est pas renvoyé) et… Poulet Vasquez.
On se rattrape comme on peu dans le camp Cuban, même si ce ne sera pas joli à voir dans quelques mois. Reste à savoir si Carlisle restera à bord du navire en novembre…
Source : ESPN
Source image : Grantland