Marco Belinelli sur le départ : arrivederci San Antonio, buongiorno Charlotte e Golden State !
Le 01 juil. 2015 à 03:49 par Bastien Fontanieu
Libre de pouvoir signer où bon lui semble cet été, le sniper italien serait fortement courtisé par deux franchises qui manquent clairement de saveur internationale : Warriors et Hornets, qui remportera la Calzone extra-large ?
Deux petites années et un titre de champion NBA, voilà ce que Marco aura signé chez les Spurs, un scénario que de nombreux joueurs aimeraient valider sans hésiter. Après avoir pas mal vadrouillé chez l’Oncle Sam, le vétéran a finalement accepté de se retrouver dans le même vestiaire que certains joueurs de l’Equipe de France en signant à San Antonio à l’été 2013, pour deux saisons plutôt caldo. Il y remporta aussi le concours de trois-points lors du All-Star Weekend 2014, mais son temps de jeu baissera cette saison sous Gregg Popovich et l’intéressé en aura forcément marre, souhaitant justement se refaire une santé ailleurs. Avec un CV plutôt généreux, deux équipes ont ainsi toqué à la porte de Belinelli le sourire aux lèvres et une mandoline à la main (promis, on fait tous les stéréotypes avant la conclusion), celles de Charlotte et Golden State. Dans une NBA actuelle qui prône la réussite du parking, le jeu international et l’expérience avec un titre de champion, Marco a de quoi se sentir bello.
Le jeu des sources a donc commencé cette semaine, avec un duel épique opposant Marc J Spears de Yahoo Sports et Adrian ‘Bawss’ Wojnarowski de Yahoo Sports également. Les deux hommes ont annoncé la couleur et on suivra avec intérêt le vainqueur de cette battle, sachant que le Woj a plutôt tendance à écraser ses concurrents. On a notamment eu la chance de pouvoir en parler ce mardi avec Nicolas Batum, fraîchement recruté par les Hornets, son équipe serait décidée à recruter le sniper pour ajouter un nouveau drapeau dans le vestiaire de Steve Clifford. Reste à savoir ce qui intéressera plus le bonhomme à une étape assez délicate de sa carrière, celle qui impose un choix entre l’aspect financier et sportif de sa profession. En effet, les Warriors ont clairement de quoi vendre du rêve en permettant à l’Italien d’ajouter une potentielle seconde bague à sa main, eux qui ont ramené le joueur en NBA en 2007 et aimeraient posséder un artilleur supplémentaire sur le banc pour la saison prochaine. Seulement, son utilisation serait extrêmement limitée et son salaire aussi, alors que Charlotte pourrait proposer un peu plus, que ce soit en temps de jeu comme en unités sur le chèque.
De quel côté la balance se penchera ? Après avoir traîné aux côtés de Tony et Boris à San Antonio, on espère que le Tour de France de Belinelli passera par Charlotte : juste pour aborder l’Euro de septembre avec du bon trashtalking…
Source : Yahoo Sports
Source image : radici-press.net