Bye, bye Jurassic World : Amir Johnson signe aux Celtics pour 2 ans et 24 millions de dollars
Le 01 juil. 2015 à 23:57 par Benoît Carlier
Après quelques heures d’attente passées à observer les différents mouvements opérés par leurs adversaires depuis l’ouverture de la free agency cette nuit, les Celtics ont lancé leur mercato en signant Amir Johnson pour une durée de 2 ans.
Alors que Kevin Love s’est réconcilié avec LeBron et que LaMarcus Aldridge se rapproche doucement de San Antonio, Boston a mis la main sur l’un des ailiers-forts sous-cotés de cette free agency en la personne d’Amir Johnson. À 28 ans, l’ex-Raptor ira faire le sale boulot dans la raquette du TD Garden pour 24 millions de dollars sur deux ans, devenant ainsi le joueur le mieux payé de l’effectif des Celtics devant Gerald Wallace et ses quelques 10 millions annuels. Alors qu’il espérait rester à Toronto où il a déjà passé six ans, le Californien atterri finalement quelques centaines de kilomètres plus à l’Est où il devrait probablement remplacer Brandon Bass qui arrive en fin de contrat dans le Massachussetts. Auteur de 9,3 points et 6,1 rebonds de moyenne à 57,4% au tir dont 41,3% du centre-ville cette saison, Johnson est un bon rebondeur potentiellement capable d’étirer un peu les défenses grâce à un shoot extérieur honnête. Il fait les frais des récents choix de Masai Ujiri qui souhaite apporter un peu de sang neuf chez les Raptors après leur sweep humiliant face aux Wizards au premier tour des Playoffs.
Brad Stevens sera également ravi d’apprendre la prolongation de Jonas Jerebko pour 10 millions de dollars sur une durée de deux ans également. Arrivé à Boston en cours de saison, le Suédois tournait à 7,1 points et 4,8 rebonds en sortie de banc pour sa cinquième saison dans l’élite. Le genre de joueur qu’un coach apprécie toujours pour faire reposer ses cadres sans perdre en intensité dans le jeu.
Avec ces deux signatures, Boston ne s’engage que sur du très court terme, d’autant qu’aucun de ces contrats n’est garanti la deuxième année. Il permettra aux Celtics d’avoir beaucoup de flexibilité avant d’aborder une free agency probablement encore plus mouvementée que cette année en 2016 avec l’explosion du salary cap notamment.
Source : ESPN, The Boston Herald
Source image : Tom Szczerbowski – USA TODAY Sports