L’Avis du Psy – S02 Épisode 22 : le premier tour des Playoffs a parlé, les faibles ont craqué !

Le 04 mai 2015 à 12:24 par Giovanni Marriette

l'avis du psy

Ca y’est. Le premier tour a rendu son verdict et on connaît désormais les huit équipes encore en lice pour aller décrocher le Saint Graal d’une carrière de basketteur, si l’on excepte JaVale McGee, plus intéressé pour sa part par un spot en tête du Shaqtin’ A Fool. Recrudescence de meneurs de jeu cette semaine au cabinet, où l’on note que certains ont beaucoup moins bien taffé que d’autres. Un premier tour de Playoffs à la sauce Psy ? Poussez la porte c’est par ici…

PlacePatientLe compte-rendu de la visite

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J.R Smith J.R. SmithVous vous étonniez de la relative sagesse de “Gérard” cette saison, lui qui avait ambiancé le cabinet lors de sa première année d’ouverture ? Rassurez-vous mes amis, votre idole est de retour ! Beaucoup plus tatoué que Gégé de Koh-Lanta, aussi amateur de pinard que Gégé Depardiew et encore plus imaginatif que Gégé Majax, notre Gégé de l’Ohio a fini par renouer avec ses vieux démons, pour le malheur de sa franchise mais pour le bonheur de la fanbase du Psy TrashTalk. La patate qu’il met à Jae Crowder est un modèle de non-discrétion et lui coûtera donc les deux premiers matches de la finale demi-finale de l’Est. Le petit diablotin a eu beau présenter ses plus plates excuses, rien n’y fera et c’est une épine supplémentaire qui vient donc se planter dans le pied des Cavs. Un peu comme quand il rappelle sa gow de la veille pour s’excuser de lui avoir vomi dessus juste avant de passer à l’acte. Trop tard. Messieurs Dames réjouissez-vous, J.R. Smith a repris l’alcool et on surveille ça de près.

Anthony Davis  Anthony Davis31,5 points, 11 rebonds et 3 contres de moyenne. Et un sweep dans les sourcils. Dur, très dur pour le futur MVP. Même si le gamin a pris rendez-vous avec l’histoire (mais toujours pas chez l’esthéticienne, come on dude), même s’il a prouvé son talent à certains et s’est parfois dévoilé à d’autres, le coup de balai orchestré par ces doux-dingues de Warriors est dur à avaler pour A.D. On a eu beau lui rappeler les cas de Kevin Love ou Kyrie Irving pour qu’il prenne conscience de la chance de voir une postseason si tôt dans sa vie, il n’empêche que le velu Pelican l’a mauvaise… Un dernier quart-temps du Game 3 resté en travers de la gorge, la sous-utilisation d’Alexis Ajinca (qu’il considère à juste titre comme le deuxième meilleur intérieur de la Ligue derrière lui) et plus globalement le coaching de Monty Williams ont eu raison de la bête, venue déverser un torrent de larmes et de seum au cabinet. Mais le Psy a l’habitude de ce genre de crises d’ados et un gros calinou plus tard, “Antonne” s’en allait avec le sourire, arpentant les premiers hectomètres de la route qui l’emmènera probablement très vite au sommet.

Kyle Lowry  Kyle LowryIl avait fini l’édition 2014 en se mangeant une porte blindée face aux Nets, il termine l’opus 2015 sans jamais avoir trouvé cette fameuse porte… Problèmes de fautes, adresse digne de Josh Smith, choix en attaque tirés de l’autobiographie d’Evan Turner et comportement d’un sale gosse surpayé : on a plus vu Kyle Lowry faire la gueule assis sur le banc que sortir de grosses perfs on the floor. Et à 48 millions sur le chèque c’est quand même dommageable. D’où cette consultation chez le Psy, commandée par Masai Ujiri en personne. Malheureusement, un entretien qui s’avérera infructueux, Kyle se cachant derrière de futiles excuses comme le passé psychiatrique trop gênant de Tyler Hansbrough, les problèmes de peau de DeMar Derozan ou encore les cheveux rouges de James Johnson qui l’auraient aveuglé en plein match. Seriously Kyle, va falloir passer un cap là…

Tony Parker EurobasketDepuis une dizaine d’années, Tony Parker a sans cesse été comparé à Chris Paul. Dans l’attitude, dans les statistiques, dans les trophées. Et il apparaissait, tout chauvinisme mis au placard, que sa carrière était jusque-là plus aboutie que celle du “Fruit”. Mais depuis hier, les courbes se sont légèrement inversées. “CiPi” a envoyé la plus grosse perf de sa carrière pendant que Tony sombrait avec ses potes vers la sortie. Après deux finales face au Fuego de Mayami, le rappeur de Bruges s’est donc réveillé ce matin avec un sacré mal de courge, dépassé et brassé pour l’une des premières fois de sa carrière. Dépassé par son meilleur ennemi (TiPi et CiPi sont très potes), dépassé collectivement après un scénar’ en sept actes qui raflerait à n’en pas douter toutes les récompenses s’il était nominé aux Oscars. Lendemain difficile donc, avec obligation immédiate de remise en cause. Habitué à retourner les situations les plus folles, le Psy a donc tenu à envoyer Tony vers une destination plus excitante encore : la France et la perspective d’un Euro à domicile. Pour faire jouir les Français. Pour sauver sa saison.

Giannis Antetokounmpo Giannis Antetokounmpo On attendait tous beaucoup du « Greek Freak » et du coup l’intéressé s’est peut-être mis une pression trop forte sur les épaules. Déjà que ces dernières ont chaque soir la lourde tâche de relier deux longs segments d’environ 4m50 chacun… A l’arrivée ? Des stats correctes  à défaut d’être exceptionnelles (11,5 points et 7 rebonds), mais surtout ce raffut “chabalesque” sur Mike “Thug” Dunleavy, histoire de lui faire regretter tous ses coups bas de banquier vicieux lors de cette série musclée. Un comportement dommageable puisqu’il vient jeter un peu d’huile sur le feu d’une réputation jusque-là immaculée.  Le Psy a tenu à mettre ça sur le compte du jeune âge et sur un probable malaise de devoir porter un nom aussi long. Les Bucks surfent sur une vague de sympathie et de popularité et c’est du coup ce qui sauve pour cette fois-ci le Rastapopoulos du Wisconsin. Mais attention jeune daguet, Big Brother a désormais les yeux sur toi…

Kevin Love Kelly Olynyk En voilà un que l’on attendait également au tournant pendant ces Playoffs. Malheureusement pour les Cavs et pour “l’Amour”, c’est plutôt l’épaule de ce dernier qui a tourné et du coup, la postseason de Kevin est bel et bien olynykée. On ne saura donc pas si oui ou non Kev’ Luv’ était prêt pour la bataille, l’une des questions qui trainait depuis belle lurette sur les lèvres de tout bon fan NBA qui se respecte un tant soit peu. Le Psy a quand même noté une ligne de stats pas forcément dégueu (14,3 points, 5,3 rebonds et 7 offrandes de moyenne), surtout lorsque l’on voit le nombre de possessions et d’isolations de systèmes mis en place pour LeBronne et Caille-Ri. Inconsolable au cabinet, l’intérieur shooteur sait qu’il n’aura probablement pas d’autre chance de briguer une bague dans l’Ohio et il feuillète donc déjà les petites annonces de franchises à la recherche d’un joueur de son profil, le tout en squattant TNT avec Russell Westbrook et Dwyane Wade. Le pire dans tout ça, c’est que son forfait pourrait bien priver en partie Cleveland d’une finale de Conférence… C’est pas nous qu’on l’dit, c’est les gens.

Damian Lillard Damian Lillard Dire que l’on attendait mieux de sa part est un euphémisme doux comme le crâne de Derek Fisher. Exceptionnel lors du premier tour l’an passé face aux Rockets, il n’a donc pas su reproduire ce genre de performances, mis à part un Game 4 (32 points) laissé en cadeau par les Grizzlies. Mais après tout, là n’est pas le drame. Ce qui chagrine le Psy et son équipe, c’est cette capacité à défendre si mal, quitte à faire passer Beno Udrih pour Kobe Bryant. A ce niveau-là, on ne parle même plus de plot mais carrément de lampadaire… Baladé durant toute la série par Udrih, Calathes, son boulanger et son boucher, “Dame” a tout simplement laissé passer tout ce qui se présentait à lui pendant deux semaines. Et comme le deuxième rideau des Blazous s’appelait LaMarcus on vous laisse imaginer le massacre. Le gamin a finalement été puni en bonne et due forme et sera obligé à la rentrée de lâcher automatiquement la balle à Nico Batum. Qui lui rendra donc de peur de shooter. Et ainsi de suite. Jusqu’au buzzer des 24.

Deron Williams Deron Williams L’homme qui a mis les Fantasy Leagues à feu et à sang. Fidèle à lui-même lors des trois premiers matches (13, 2 et 3 points à 7/26), il a ensuite sorti l’un des games de sa vie (35 pions) pour permettre aux Nets de revenir à 2-2 dans une série qui s’avéra finalement plus serrée que prévue. la suite ? 5 et 13 points. On récapitule : D-Will a donc mis 35 points au Game 4 et … 36 dans les 5 autres. Vous avez dit schizophrène ? Bon, le Psy a préféré ne pas parler à Deron du petit pari entre Kyle Korver et Kent Bazemore, lesquels s’emmerdaient tellement qu’ils ont tout simplement joué quelques dollars sur la perf du meneur de Brooklyn lors du Game 4, quitte à lui laisser un peu plus d’espace qu’à l’accoutumée pour récupérer la mise de départ. Par contre, le chef de la clinique la plus flippante des Stazouni a conseillé à Deron quelques destinations à étudier comme la Chine avec Stephon ou encore la Mongolie avec Smush. Là-bas au moins, il pourra claquer 38 points tous les soirs et sans tricher. Enfin normalement hein…

Chris Paul   Chris PaulLe coup de cœur du Psy, avec qui CP3 n’était pourtant pas très ami jusqu’à présent. Sauf que dans la nuit de samedi à dimanche, le All-Star des Clippers est rentré dans un club très “private”. Celui des joueurs de légende, ou du moins ceux ayant signé une performance légendaire au moins une fois dans leur vie. A plus d’un titre, la marche était la plus excitante d’une carrière déjà aussi bien remplie que le ventre de Glen Davis. Et cette fois-ci, Chris Paul n’a pas flanché, allant même jusqu’à combattre la douleur pour abattre Tony Parker et les Spurs. Finie la lose, terminés les chokes à répétition, “Chrissounet” vient de démontrer qu’il était capable d’être un grand. A ce titre, le Psy a tenu à rencontrer “Fruit”, tout d’abord pour le féliciter, mais aussi pour le mettre en garde contre la pression qui va maintenant lui atterrir dans la ganache. car après avoir tant montré, le héros n’a tout simplement plus le droit de décevoir.

Rajon Rondo Rajon Rondo THE bolosse of the premier tour. Dans le jeu, dans le body language et jusqu’à sa façon de s’exprimer, “Radon Ronjo” a semble t-il délibérément voulu faire du mal à Dallas. Annoncé comme celui qui pouvait faire des Mavs des candidats au titre, il a fait le contraire et le voisin texan n’a eu qu’à se servir à la table de cette piteuse équipe de Dallas. Grosse inquiétude donc pour un homme passé en quelques semaines d’idole du peuple à Boston à paria du côté des plaines du sud du pays, devenant par la même occasion la deuxième personne la plus détestée de l’État derrière l’indétrônable J.R Ewing. On ne sait pas ce que va devenir Rajon (Lakers ? Sacto ? Auchan ?) et lui semble d’ailleurs s’en foutre royalement. On ne peut retranscrire ici la teneur des propos de ce patient (pour reprendre avec de la prose, il a déclaré vouloir “abîmer le derrière de toutes les mères de famille de la ville) et mine de rien le temps presse pour un joueur passé en cinq ans du rire aux larmes et de 85 à 60 sur 2K15. Vu avec son parrain bostonnien (un certain Kevin G.), il repassera chaque semaine au cabinet, et cela durant les deux mois d’été. Une punition mal vécue par Rajon, le bougon étant parti en claquant la porte et en vociférant “tu m’fais mal à la caboche, la vie pue d’la gueule j’veux pas la galoch'”. Y’a du boulot, et à tous les niveaux…

Voilà tout pour cet Avis du Psy spécial premier tour, bien trusté par nos petits point-guards. L’étau se resserre mais le rythme aidant, le Psy va pouvoir se remettre sérieusement au turbin. Enttre 16 et 28 matches à visionner et on verra donc donc dans une vingtaine de jours si de nouveaux patients pointent le bout de leur nez. En attendant prenez des forces, le spectacle ne fait que commencer…

image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk


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