“Perk le grand frère” : Kendrick Perkins vole au secours des Cavs et de ses coéquipiers
Le 30 mars 2015 à 11:12 par Giovanni Marriette
Au centre des débats dans l’Ohio depuis quelques temps déjà, la relation pas toujours idyllique entre Kevin Love et LeBron James n’en finit plus de faire parler. En bon conciliateur, Kendrick Perkins a souhaité donner son avis sur cette situation et le moins que l’on puisse dire, c’est que ses paroles sont plus fluides que son jeu au poste.
LeBron James et Kevin Love ne sont pas les meilleurs amis du monde. En effet, Kevin n’apparaît pas sur les photos Instagram de LeBron. “L’Amour” préfère d’ailleurs Russell Westbrook comme MVP et ne se sent pas bien dans les systèmes des Cavs. La rumeur aurait même gonflé ces derniers temps quant à une embrouille entre les deux hommes car LeBron aurait intentionnellement fait cuire trop longtemps le steak de Kevin au dernier barbecue organisé par David Blatt…
C’est dans ces conditions que Kendrick Perkins, a.k.a. “le coéquipier modèle car de toute façon il ne sait faire que ça”, a pris la parole pour venir en aide à ses deux teammates. Selon lui, pas besoin d’être in love avec tout le monde pour être épanoui dans une équipe. Jouer au basket doit rester un métier, peu importe les affinités avec Pierre, Paul ou Jacques. Morceaux choisis du meilleur move de “Perk” cette saison :
Ce que les gens ne comprennent pas c’est qu’en NBA on ne vous demande pas d’être “meilleur ami” avec qui que ce soit. Je crois que certaines personnes ne réalisent pas que tout ça est notre métier. Et quand vous allez au boulot tous les matins, on ne vous demande pas d’être le meilleur ami de votre collègue de travail. C’est juste notre métier. Pas besoin d’être amis pour bosser.
Une fois, j’ai zappé sur ESPN et j’ai vu un truc comme “no love pour Kevin Love” ou quelque chose comme ça. Franchement je n’ai jamais vu quoique ce soit qui serait dramatique à ce point ! Je ne pense pas que Ray (Allen) et KG (Kevin Garnett) étaient les meilleurs amis du monde à Boston. Rajon Rondo était mon meilleur pote mais je ne m’entendais pas plus que ça avec Kevin non-plus, même si tout se passait bien.
On ne peut qu’être d’accord avec Kendrick Perkins. Demandez-voir à Kobe et Shaq s’il est possible de gagner des titres sans être des “best”… Un bémol cependant ? Si l’on ne demandera jamais à Mme Love d’aller manger des lasagnes chez Mme James et inversement, il serait quand même temps que David Blatt, LeBron et les autres commencent à mettre Kevin davantage en confiance dans les systèmes offensifs des Cavs car le pauvre semble encore parfois noyé, malgré déjà presque 70 matches joués cette saison.
On saura de toute façon bientôt si Kevin Love est prêt pour les Playoffs (ce que semble ne pas croire notre Psy), on saura bientôt également si les propos de Kendrick Perkins auront autant d’influence qu’avait pu en avoir cette mémorable partie de bowling (sans Andrew Bynum), rampe de lancement de la véritable saison des Cavs. En tout cas une chose est sûre, le gros Perk’ a trouvé son rôle dans cette équipe et comme prévu, ce n’est pas sur le terrain.
source : nbcsports.com
source image : montage TrashTalk