Phil Jackson aimerait que Derek Fisher montre plus d’émotions : et risquer une dépression, aussi ?
Le 14 mars 2015 à 20:27 par Ludovic
Avec 13 victoires pour 51 défaites, les Knicks n’ont pas encore abdiqué. Si les PlayOffs sont hors de portée, l’équipe de New York se bat toujours pour conserver le maximum de chances de remporter le premier choix de la prochaine Draft.
C’est ainsi que pour sa première saison en tant que head coach, Derek Fisher n’a pas eu à trop s’en faire. Si début octobre, certains imaginaient les Knicks en PlayOffs, la saison était fichue aux alentours de décembre. Difficile de juger l’ancien joueur du Thunder tant l’effectif semblait bancal. Cette saison de transition a surtout servi à se débarrasser des indésirables, et il y en avait un bon paquet. Pourtant, le président Jackson ne lâche pas la bride de son ancien joueur et a avoué avec une pointe d’humour avoir été un peu déçu de son comportement sur le banc de touche :
“J’aurai aimé qu’il se fasse éjecter de quelques matches au moins. On dirait qu’à chaque fois qu’on joue, chaque bump devient une faute et Derek est très patient à propos de tout ça. Il faut qu’il s’en prenne à quelques arbitres. Peut être qu’il pense que son contrat ne lui permettra pas de payer pour ces fautes techniques et qu’il ne veut pas avoir de problèmes. Mais, au fond, son comportement a été très bon. ” Phil Jackson
“Je ne sais pas comment engager une conversation sur le nombre de coups de sifflet qu’on doit avoir en notre faveur ou non. Je ne suis pas Phil. Je ne coache pas les équipes qu’il a coaché. Je dois prendre des mesures en fonction de notre identité d’équipe. Nous n’avons pas encore assez vécu ensemble. Je ne sais pas s’il serait bon de les laisser seuls sur le terrain pendant que je suis dans les coulisses. Je ne sais pas si Phil arrivait à faire la différence entre le nombre de coups de sifflets qu’on aurait du avoir ou pas. Je ne sais pas si j’arriverai à faire la différence.” Derek Fisher
En même temps, s’il veut coacher quelques années, Derek Fisher doit apprendre à ménager son coeur. Et ce n’est pas en s’énervant chaque soir où les choses ne vont pas dans le sens de son équipe que le jeune entraîneur va rallonger sa durée de vie. La saison prochaine, s’il y a quelque chose à jouer, pourquoi pas ?
Source article : Pro Basketball Talk
Source image : WSJ.com