Kobe Bryant se lâche depuis le banc de l’infirmerie et Dwight Howard en prend encore pour son grade
Le 25 févr. 2015 à 21:28 par Benoît Carlier
Comme pour le bon vin qu’il affectionne tout particulièrement, la saveur des citations de Kobe Bryant se sublime avec l’âge, révélant parfois des arômes acides et piquants pour les uns et sucrés pour les autres. Pas de panique, nous faisons évidemment partie de la deuxième catégorie.
Allongé sur son canapé jusqu’à la fin de la saison pour soigner une blessure à l’épaule droite, Kobe Bryant s’est rendu très disponible pour les médias ces derniers temps. Du pain béni pour eux puisque le MVP de 2008 n’a pas coutume de garder sa langue dans sa poche. Au lieu de s’ennuyer tout seul dans sa villa, « Vino » (tiens, tiens) vide son sac dans la presse entre deux promotions pour le documentaire qui lui sera dédié ce samedi sur la chaîne américaine Showtime. Jugeant sûrement que Dwight Howard n’en avait pas encore eu assez, les journalistes ont décidé de relancer le franchise player emblématique des Lakers sur le sujet lors de l’émission Grantland Basketball Hour sur ESPN, en demandant s’il regrettait quelque chose vis-à-vis du passage éclair de « Superman » dans la Cité des Anges. Une passe téléphonée magnifiquement réceptionnée par Kobe.
« Zéro. Absolument zéro. Rien », assurait le n°24 des Lakers. « Écoutez, j’ai appris comment être un leader en regardant Magic (Johnson), (Larry) Bird, Michael (Jordan) et ce genre de personnes. Ils étaient implacables, ils étaient impitoyables. J’ai la responsabilité de donner les clés du royaume au prochain mec qui va diriger l’organisation des Lakers pour les prochaines années et il doit avoir ce même ADN. Je ne peux pas m’excuser. »
Le passage de « D12 » aux Lakers lors de la saison 2012-2013 restera anecdotique malgré des statistiques correctes de 17,1 points et 12,4 rebonds de moyenne, car jamais il n’a semblé en phase avec le maître des lieux. D’ailleurs, LAL se fera sortir en quatre manches sèches par les San Antonio Spurs dès le premier tour des Playoffs cette année là, signe supplémentaire que Dwight Howard n’était pas celui que Kobe Bryant attendait pour lui filer les clés du camion à sa retraite.
Le pivot des Rockets pourra toujours se rassurant en se disant qu’il n’y a rien de personnel dans l’attitude de son ancien coéquipier. Le « Black Mamba » agit de cette manière avec tous ses collègues de travail. Pas plus tard que lundi, Kobe s’est encore consterné devant la démonstration de joie de Jeremy Lin, Nick Young, Jordan Hill et Carlos Boozer suite à la première victoire de la maison Pourpre et Or en 8 matches, dimanche dernier face aux Celtics. Pour que Kobe Bryant fasse une pareille fête, il faut au moins qu’il gagne un titre…
On n’aimerait pas être dans le cerveau de Kobe en ce moment, lui qui est toujours à la recherche de son digne successeur dans un groupe emmené par « Swaggy P », Robert Sacre et Ryan Kelly…
Source : NBC Sports
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