Atlanta Hawks : les Faucons règnent à l’Est. Alors, c’est qui les pigeons ?
Le 23 févr. 2015 à 19:02 par David Carroz
TrashTalk Service Announcement : cet article n’a d’autre but que de vous dresser le portrait d’un joueur, d’une franchise ou de tout autre acteur de la NBA en jouant sur les mots pour vous divertir, en visant un contenu ludique. La lourdeur des blagues composant cette rubrique n’ayant d’égal que la légèreté avec laquelle nous vous conseillons de la lire, nous vous remercions de votre grande mansuétude.
Aujourd’hui, c’est vers Atlanta que je me dirige pour me pencher sur l’excellente saison des Hawks. Je prends donc le premier vol pour la Géorgie et j’atterris en ex-URSS. Bien honteux de mon erreur, j’ai l’air d’un débile ici et je repars aussi sec – heureusement, il ne pleuvait pas – vers ma véritable destination en me disant qu’il faut que j’arrête mes fau-conneries. Pas d’avion cette fois-ci, c’est en Danny Ferry que je traverse l’Atlantique.
Une fois en Georgia, oh Georgia, l’Américaine et non plus la Soviétique, je suis accueilli comme tout étranger, c’est-à-dire en devant suivre la file des ATLiens pour passer la douane, même si de nombreux autochtones me saluent d’un chaleureux Hey Ya’. C’est ensuite à Andre 3000 à l’heure que je rejoins mon hôtel et prends une petite douche pour être So Fresh, So Clean avant de partir à la Philips Arena, le frère de Tina, pour essayer de comprendre la recette miracle de la réussite de Mike Budenholzer avec les Atlanta Hawks.
En effet, avec un effectif qui ne casse pas forcément trois pattes à un canard, les Hawks ont pris leur envol cette saison, faisant passer les gros bras de la Conférence Est pour des pigeons qui pourraient bien être les dindons de la farce une fois les PlayOffs venus. Alors que les Bulls pratiquent la politique de l’autruche face à leurs difficultés, petit à petit Atlanta fait son nid en tête du classement. Attention pour autant à ne pas se laisser aller, une hirondelle ne faisant pas le printemps, et il serait dommage de passer pour des buses en étant sorti prématurément. Mais en attendant, ils peuvent appliquer la méthode Spurs en reposant certains cadres lors des enchainements de matches, pour éviter d’y laisser trop de plumes, cela n’entamera pas leur moral, eux qui sont gai comme des pinsons. Il faut dire que c’est plutôt chouette de les voir jouer et on ne se retrouve pas à bayer aux corneilles – ni à écouter ses chansons d’ailleurs – lorsqu’on assiste à leurs rencontres. C’est simple, les Hawks ont des ailes en ce moment, et pour la première fois depuis très longtemps, ils sont traités comme des coqs en pâte.
C’est donc en pleine confiance que la couvée de Mike Budenholzer se lance dans la dernière partie de la saison. Chaque membre de l’effectif connait son rôle et l’applique à merveille. Pendant que Kyle est de Korver à 3 points, Dennis est là en rôdeur pour apporter de la vitesse quand Jeff fa-Teague. Dans la raquette, Al est tr’Horford alors qu’à ses côtés Paul effectue un vrai travail de Millsap sur les intérieurs adverses. Ce sont des Big Boi qui assurent et qui forment l’un des duos les plus sous estimés de la Ligue à leurs postes, qu’une sélection au All-Star Game est venue récompensée.
À les voir, on imagine les interviews “made in football” : le groupe vit bien on prend les matches les uns après les autres, hawk-ontraire je crois que bon… Il faut dire que les joueurs ont été Outkast-é pour entrer dans le moule souhaité par Budenholzer, un des nombreux apôtres de Greg Pape-ovich. Sorry Phil Jackson, mais j’admets ma préférence pour le grand Pop’. Jésus tout de suite que le coach d’Atlanta était la clef de l’excellente saison en Géorgie et que ce n’était Pâques l’intervention du Saint-Esprit qui en était la cause. Après un athée à tête avec Mike à discuter de sa méthode et de ses croyances, je lui demande s’il pourrait me faire rencontrer ensuite le boss des Spurs, vu que je n’ai Dieu que pour lui. “Allah ça va pas être possible” me répond-il, en m’expliquant que Yahvé qu’une solution pour discuter avec son Père qui est soucieux de la saison de Saint Antonio : “Torah toutes les réponses en lisant la Bible, tiens toi un peu au Coran de ce qu’il se passe”. J’avoue avoir un peu mal au culte par le ton agressif qu’il emploie alors que j’espérais pêcher la bonne parole. Mais je le comprends, l’Atlanta-tion de me Mike Scott-cher sur place devait le démanger.
Alors qu’il assistait à la cène, je remarque qu’un joueur explose de rire. “Arrête de te marrer, Carroll” lui glisse alors son entraineur. À la décharge de l’ailier, depuis sa fac, son visage est toujours à Missouri-ant. Il faut dire aussi qu’il vient de jouer un sale coup à un de ses coéquipiers, en lui cachant ses mille sapes. Énervé par la blague, l’intérieur n’est calmé que par Sefolosha qui comme tout Suisse qui se respecte est là pour la neutralité du vestiaire. “Thabo être là, ça ne change rien” lui lance tout de même Paul. De quoi briser l’harmonie du groupe ? Pas très longtemps, Mike apporte son muscat-là, et Shelvin commence une Mack-arena, et tout le monde oublie l’incident. Il n’y a pas à dire, cette franchise peut s’envoler, et on ne parle plus d’une Pettit équipe.
Puisque tout semble Hawk-é à Atlanta, je ne vois pas d’oraison de prier pour la réussite des hommes faux-cons, mais vrais basketteurs. Premiers à l’Est, loin d’être à l’Ouest, ils sont assurés de finir en tête de leur division, à moins d’un orage qui verrait la foudre leur tomber sur la tête et Washing-tonner fort. Ou alors que Miami soit le hit de la NBA en cette fin de saison. Des hypothèses peu probables. Atlanta aura l’occasion de disputer les PlayOffs dans son nid là-haut.
Source image : Anto Hollywotion pour TrashTalk