Checkpoint sur les calendriers : qui possède la fin de saison la plus simple/hardcore à l’Est ?
Le 17 févr. 2015 à 11:55 par Bastien Fontanieu
Plus qu’une trentaine de matches à disputer dans cette sublime saison régulière, l’occasion de faire un petit bilan en pointant du doigt ceux qui auront le virage le plus difficile et les franchises qui peuvent déjà dormir tranquille.
C’est la question qui brûle le plus sur les lèvres des fans en ce moment : qui va se qualifier en PlayOffs cette saison ? Pour mieux anticiper le sprint final qui se prépare et aborder la fin de saison avec sérénité, nous avons décidé de mettre à disposition l’outil ultime. Dans ce classement qui ne concerne que la Conférence Est (retrouvez l’Ouest ici), trois critères majeurs ont été sélectionnés : le total de futures rencontres à domicile (1), le nombre d’adversaires actuellement qualifiés pour les PlayOffs (2), et les prochains affrontements face à la jungle de l’Ouest (3). On notera tout de même la présence des Pelicans et du Thunder dans le calcul du second critère, puisque ces deux franchises proposent un niveau de jeu largement équivalent/supérieur aux équipes du bas de Top 8 à l’Est, et l’absence des Knicks-Sixers-Magic car leurs chances semblent quasiment mortes. Ainsi, en voyant les calendriers disponibles et les différentes routes qui seront empruntées par chaque groupe, trois catégories ont été créés à l’occasion. Les voici ci-dessous, avec explications et plus ou moins de tension.
On se retrouve au bar ! (Bucks, Heat, Cavs et Bulls)
# Milwaukee Bucks (16 matches à domicile sur 29 – 14 contre des équipes qualifiées en PO – 10 face à l’Ouest) : c’est de loin l’équipe qui peut aborder la suite de la compétition avec le plus de grenadine dans son verre. On ne parle pas d’envoyer 38 minutes d’OJ Mayo et reposer Zaza Pachulia pendant un mois, mais les Bucks vont pouvoir préparer leur retour en PlayOffs en toute tranquillité puisque seul le Heat jouera plus de rencontres à la maison. Sur le mois d’avril ? Six matches sur huit contre des équipes du fond de tableau…
# Miami Heat (17 matches à domicile sur 30 – 16 contre des équipes qualifiées en PO – 9 face à l’Ouest) : torturé par des blessures et sous pression depuis le départ de LeBron, le gentil Erik Spoelstra a maintenu le bateau aussi stable que possible et ses efforts seront bientôt récompensés. En effet, personne ne jouera autant que le Heat à la maison sur cette fin de saison, de quoi empiler quelques belles victoires avec un Chris Bosh de retour et un Whiteside toujours aussi puissant. Une 6ème place envisageable ?
# Cleveland Cavaliers (11 matches à domicile sur 27 – 14 contre des équipes qualifiées en PO – 6 face à l’Ouest) : le programme se jouera majoritairement en déplacement, mais seulement 6 matches dans la conférence opposée ? Ces adversaires seront certes de taille (aucun en dehors du Top 8), mais LeBron et ses sbires ont 21 rencontres à jouer face à l’Est et quand on voit la gueule du lot on se demande si un spot sur le podium est à portée de main.
# Chicago Bulls (15 matches à domicile sur 28 – 17 contre des équipes qualifiées en PO – 7 face à l’Ouest) : pas vraiment séduisants à domicile, mais les hommes de Tom Thibodeau sont connus pour envoyer du lourd en mars et c’est l’an passé que Joakim Noah s’est offert un mois médiatique de dingue en mettant le push sur ce dernier mois complet de compétition. Peu de rencontres à l’extérieur, chez des clients pas si terrifiants que ça, et cette stat qui fait bien mal : leurs 14 derniers matches de la saison auront lieu face à l’Est. Balade ?
Il te reste assez pour le taxi ? (Pacers, Hornets, Wizards et Celtics)
# Indiana Pacers (16 matches à domicile sur 28 – 17 contre des équipes qualifiées en PO – 6 face à l’Ouest) : Paul George ou pas Paul George ? Les soldats de Frank Vogel devront quand même faire attention à la maison, un petit avantage qu’il faudra utiliser pour valider quelques victoires signatures. Six rencontres à l’Ouest seulement mais face à l’élite, on ne change pas la saison des Pacers qui se jouera bien à pile ou face.
# Charlotte Hornets (13 matches à domicile sur 30 – 15 contre des équipes qualifiées en PO – 9 face à l’Ouest) : beaucoup de matches à jouer hors de leurs terres, mais quelques déplacements gratos (Orlando, Minnesota, Sacramento et Utah) et une défense collective qui remportera des rencontres à elle seule. Il faut voir ce que Mo Williams va donner dans la rotation, pas le droit à l’erreur car ça pousse derrière et les nuits seront courtes dans l’avion.
# Washington Wizards (13 matches à domicile sur 28 – 15 contre des équipes qualifiées en PO – 11 face à l’Ouest) : avec un bilan peu convaincant on the road (50% aujourd’hui), John Wall et ses potes ont plutôt intérêt à se bouger s’ils souhaitent éviter Bulls ou Cavs au premier tour. Cela passera par une fin de saison impeccable, puisque la troupe de la Maison-Blanche termine sa campagne avec 5 matches sur 6 à l’extérieur.
# Boston Celtics (14 matches à domicile sur 31 – 18 contre des équipes qualifiées en PO – 10 face à l’Ouest) : on va manger du Brad Stevens deux jours sur trois jusqu’à la fin de saison, mais ça devrait être assez fun quand on voit les récents résultats proposés par l’armée verte. Hormis la venue de Golden State dans quelques jours, les Celtics ne joueront plus aucun membre du Top 3 des deux conférences, et ça ça fait playzer comme dirait Evan Turner.
Je passe sous un tunnel là, ne quitte pas… (Hawks, Raptors, Pistons et Nets)
# Atlanta Hawks (13 matches à domicile sur 28 – 17 contre des équipes qualifiées en PO – 11 face à l’Ouest) : c’est pas demain qu’on va s’inquiéter pour Al Horford et compagnie, mais le roadtrip de fin-mars devrait créer quelques petits doutes chez certains (6 matches de suite à l’Ouest) et si on suit le chapitre 84 du livre Comment grandir aux côtés de Gregg Popovich, l’entraîneur des Hawks devrait reposer ses cadres en fin de saison.
# Toronto Raptors (11 matches à domicile sur 29 – 16 contre des équipes qualifiées en PO – 10 face à l’Ouest) : il fait mal ce programme en déplacement… Très mal, surtout quand tu dois aller à Houston, OKC ou San Antonio qui sont en train de chauffer doucement ces derniers temps. Saupoudrez le tout de réceptions agréables (Warriors, Cavs), laissez refroidir 20 minutes (6 matches sur 8 en déplacement pour finir) et vous avez un vrai parcours du combattant pour Dwane Casey.
# Detroit Pistons (13 matches à domicile sur 28 – 19 contre des équipes qualifiées en PO – 7 face à l’Ouest) : peu de matches face à l’Ouest c’est vraiment cool, mais se taper GS avec Memphis et Portland en cinq jours ça l’est moins. Le fucking wall de Stan Van Gundy a intérêt à bien tenir car personne ne jouera autant face à des équipes qualifiées en PlayOffs, et c’est pas Jodie Meeks qui va claquer 40 points tous les soirs. 10 petits matches sur 14 à l’extérieur en mars, agréable.
# Brooklyn Nets (16 matches à domicile sur 30 – 18 contre des équipes qualifiées en PO – 12 face à l’Ouest) : dans ce Top 12, personne ne jouera autant face à l’Ouest, et les clients sont particulièrement hostiles (GS, Houston et Dallas). On appréciera également les Hawks joués deux fois en quatre jours, avec un petit stop à la maison pour jouer Portland. Avant ? Tu te prends Toronto dans la gueule. Et après ? Washington, Milwaukee et Chicago en 3 jours. Un mois d’avril absolument horrible.
Vous voici désormais informés concernant le programme des meilleures équipes de l’Est ! Quelle franchise remontera au classement ? Quelle équipe réalisera une chute spectaculaire ? C’est à vous de deviner, en fonction des programmes proposés…
Source image : LeParisien.fr