Les métaphores de M. Green : aujourd’hui, Gerald compare sa réduction de temps de jeu à “un bouton” !

Le 04 févr. 2015 à 12:40 par Nicolas

Le dunker fou de Phoenix Gerald Green n’est pas à la fête en ce moment dans l’Arizona. Cela fait maintenant quatre matches consécutifs que Jeff Hornacek ne requiert quasiment pas ses services et l’ailier commence à trouver le temps long.

Pendant une saison et demie, Gerald Green était l’une des attractions favorites pour les fans des Suns. En ce début de mois de février, l’ambiance concernant le highflyer de 29 ans est beaucoup moins radieuse. Lors des quatre dernières rencontres de Phoenix, Jeff Hornacek n’a pratiquement pas fait appel à son ailier, au point même de ne pas le faire jouer vendredi dernier face à Chicago. Une situation qui ne ravit bien entendu pas Green ! Selon des propos recueillis par Paul Coro de The Republic :

“C’est comme avoir un bouton. Tu l’as pendant quelques jours. Avec du bol, il va péter et tout reviendra à la normale. Entretemps, c’est carrément dégueulasse. Ça fait mal. C’est comme si je me disais ‘Merde, je n’ai pas l’impression de ne rien faire’. Tu es complétement chamboulé à cause de ça. Dès que c’est parti, tu es de retour à la normale.”

La crise d’adolescence a dû être une période bien difficile pour l’ancien Celtic ! Mais il faut avouer que le contraste des dernières semaines est rude pour Green. Habitué cette saison à un temps de jeu supérieur à 21 minutes par match, il est descendu à une moyenne de 10,2 minutes sur les parquets lors des trois dernières rencontres auxquelles il a participé. Rien de bien réjouissant :

“C’est dur, je ne vais pas mentir. C’est dur. Il faut simplement que je me remette dans le bain. À la fin de la journée, je suis un professionnel. Je dois continuer à travailler dur. Continuer à motiver mes coéquipiers. Quand ce sera mon tour de jouer, je serai prêt. Mais c’est très dur en ce moment. Je ne vais pas mentir. C’est difficile de gérer ça. C’est facile quand on gagne. Quand on perd, c’est beaucoup plus compliqué.”

Contrairement à son coéquipier Miles Plumlee, rien n’indique que Gerald Green n’entre plus dans les plans de Phoenix. L’ailier a ressenti un léger étirement au mollet gauche lundi soir face aux Grizzlies, ce qui pourrait indiquer que sa forme physique n’est actuellement pas assez satisfaisante pour son coach.

Avec des métaphores fleuries, Gerald Green se confie sur ses déboires actuelles dans l’Arizona. Quelques efforts supplémentaires en défense pourraient l’aider à réintégrer plus fréquemment la rotation des Suns. En attendant, il rongera son frein sur le banc.

Source : AZCentral

Source couverture : Getty Images


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