Les genoux d’Amar’e Stoudemire jouent des castagnettes : une vinothérapie et ça repart ?
Le 28 déc. 2014 à 15:00 par Benoît Carlier
Depuis la nuit des temps, Amar’e Stoudemire et ses genoux entretiennent une relation houleuse, parfois même à la limite de la rupture. Alors que « Stat » semblait avoir repris du poil de la bête depuis le début de la saison, voilà que son articulation droite lui joue de nouveau des tours.
Cela fait bien longtemps que les Knicks ont arrêté de prévoir quoi que ce soit avec leur tour de contrôle aux yeux de verre. Tandis que Carmelo Anthony lutte avec ses propres genoux pour ne pas abandonner le navire new-yorkais en plein naufrage, Amar’e Stoudemire ne s’en prive pas. Absent à deux reprises face à Phoenix, puis Toronto juste avant Noël, le Stoud avait tenté un come-back face aux Wizards le 25 non sans mal (6 points à 2/6). Le genou droit toujours douloureux, il était en costume hier soir pour assister à la nouvelle défaite des siens à Sacramento (129-135, en OT) et il ne jouera pas à Portland ce soir. Sa participation au match de la Saint-Sylvestre contre les Clippers est, elle aussi, compromise.
« J’ai essayé de jouer malgré une petite douleur au genou au cours des dernières semaines et mon état a empiré. Je vais me reposer cette semaine et on va voir comment cela évolue. »
À 32 ans, Amar’e Stoudemire arrive dans la dernière année de son contrat à New York et il pourrait choisir de se préserver en vue de la Free Agency 2015. Il est vrai qu’avec un bilan catastrophique de 5 victoires pour 27 défaites, les Knicks n’ont plus guère d’objectifs cette saison.
Une fois n’est pas coutume, ces blessures à répétition poussent le Stoud à penser que la saison NBA est vraiment trop exigeante avec les athlètes et qu’il faudrait songer à réduire le nombre de matches de saison régulière.
« Je suis fermement convaincu de ça. La pré-saison et les 82 matches de saison régulière réclament un travail physique intense pendant l’intersaison. Tout ça s’accumule au fil des saisons et c’est dur de rester à ce niveau pendant 15 ans d’affilée. Il serait judicieux de repenser le calendrier pour satisfaire les deux camps (les joueurs et les propriétaires, ndlr). »
Derek Fisher ne peut qu’approuver de tels propos, lui qui était dépourvu de tous ses ailiers-forts hier soir pour affronter les Kings – avec la suspension de Quincy Acy et les blessures d’Amar’e Stoudemire et d’Andrea Bargnani – et qui a dû faire sans ses deux arrières (Iman Shumpert et J.R. Smith) pendant six matches.
« C’est bizarre. C’est malheureux d’avoir autant de joueurs absents. Nous essayons de construire quelque chose mais tous ces va-et-vient nous ralentissent dans notre progression. »
Un bain de vin rouge midi et soir avant les repas, telle pourrait être la prescription du Psy de TrashTalk à Amar’e Stoudemire pour soigner ses maux de genoux. Au point où en sont les Knicks actuellement, aucune solution n’est à négliger.
Source : New York Post
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