Dieu existe : les Rockets s’imposent face à Dallas grâce à la défense de… James Harden ?
Le 23 nov. 2014 à 06:37 par Bastien Fontanieu
Certains ont cru voir un phénomène paranormal, d’autres ont simplement eu droit à un petit rappel : s’il préfère souvent garder les mains dans les poches en défense, James Harden est capable de s’appliquer quand le score l’impose. Mission accomplie hier soir !
Il fallait jouer Dallas à la maison, sans Dwight Howard, et en gardant sous-contrôle ses émotions puisque Chandler Parsons se dressait dans l’équipe d’en face. Pas forcément la meilleure des formules pour les Rockets, qui ont pourtant réussi à l’emporter 95 à 92 devant leur public, une victoire qui fait beaucoup de bien après les débâcles récentes face aux Lakers et à Memphis. Les hommes de Kevin McHale ont dominé la majeure partie de la rencontre avant de voir Monta Ellis et J.J. Barea lancer un furieux comeback, les voisins texans prenant justement l’avantage avec quelques minutes à jouer. On se dit alors que cette victoire terminera dans le camp de Dallas, et que Parsons pourra quitter le terrain en saluant tous ceux qui l’ont hué pendant cette rencontre. C’était sans compter sur Harden, le barbu enchainant les pénétrations pour obtenir des lancers faciles et ainsi garder espoir : bon choix, puisque Dallas exécutera avec difficulté par la suite et c’est dans les deux dernières minutes que l’impossible se produira. James, en défense sur Ellis puis Dirk Nowitzki, solide sur ses appuis et discipliné sur ses tentatives d’interception, forçant balles perdues et tirs ratés avec le match à portée de main. Il n’en faut pas plus pour Leonidas qui ira planter un 2+1 énorme sur Parsons justement, tout un symbole dans ce match de fou qui opposait les deux anciens coéquipiers après un été particulièrement bruyant. Les hôtes tiennent bon sur la dernière possession, et les Mavs s’écroulent malgré un vaillant effort : 32 points, 8 rebonds et 4 passes pour ‘The Beard‘, si c’est en attaque que la feuille de statistiques montrera des étoiles c’était bien en défense que la différence fût réalisée par le All Star.
Comme dirait un certain Thierry Roland lors d’une chaude soirée de Juillet 98, je crois qu’après avoir vu ça on peut mourir tranquille. Un match remporté par Houston face à Dallas sans Dwight et grâce à la défense de James Harden, il faut relire la phrase au moins deux fois pour bien comprendre l’originalité de cette victoire…
Source image : Twitter
