40 millions et 3 années de rab pour Rudy Gay à ‘Sacto’ : les fruits de sa saison de la maturité ?
Le 16 nov. 2014 à 22:46 par Leo
Suite à de nombreuses années de discorde avec son shoot et de quiproquos récurrents quant aux consignes soumises par ses différents entraîneurs, Rudy Gay a peut-être franchi un cap dans son approche du jeu cette saison. Enfin l’année de la maturité pour lui ? Ça ne fait plus l’ombre d’un doute dans la capitale californienne.
Sentant ce changement dans l’air s’opéré tout en douceur, les Sacramento Kings n’ont pas hésité à lui accorder une extension de contrat savoureuse de 40 millions sur 3 ans. Celle-ci prendra effet à partir de la saison suivante et comportera une player option sur la dernière année qui permettra à Rudy Gay, s’il le souhaite, de tester le mercato en tant qu’agent libre à l’été 2017. En attendant, le natif de Baltimore de 28 ans profitera bel et bien d’un salaire annuel chatoyant de plus de 19,3 millions de dollars. Auteur d’un départ canon avec la franchise, l’ailier complète étonnement la prédominance de son compère DeMarcus Cousins dans le système audacieux de Mike Malone, comptabilisant en moyenne 22,5 points, 6,8 rebonds et 3,5 passes décisives jusqu’alors. Du coup, devant cette prise de conscience aussi soudaine que positive pour cette escouade visiblement en progrès, les dirigeants des Kings ont privilégié de jouer la carte de l’avenir plutôt que celle du court terme avec Rudy. Il faut dire qu’avec le projet magnanime de faire construire une nouvelle arène flambant neuve en plein centre-ville, ceux-ci préfèrent voir les choses en grand et valorisent dorénavant, sans réticence aucune, les efforts fournis par certaines de leurs stars aux pouvoirs très vendeurs. Au-delà de cette entreprise de gratification mutuelle, Gay semble avoir réellement pris ses aises à Sacramento et compte bien poursuivre sur cette lancée fertile.
Que de péripéties depuis son avènement de slasher flashy avec les Memphis Grizzlies ! Si son passage avec les Toronto Raptors est resté dans les mémoires comme l’expression désarçonnée d’un échec cuisant, Rudy Gay retrouve de l’élan en Californie, travaille avec intelligence et régularité malgré quelques démons statistiques qui resurgissent parfois. Néanmoins, les résultats s’en ressentent, le bilan de 6 victoires et 4 défaites affiché actuellement, auquel il a d’ailleurs grandement participé, a dû jouer en sa faveur lors des négociations contractuelles. En un mot, à lui d’honorer au maximum la confiance reconduite par sa hiérarchie. Le début de parcours est réussi mais la route est encore longue, très longue…
Source texte : Yahoo! Sports
Source image : Hector Amezcua / MCT File Photo