Deron Williams se sent chaud : jusqu’à Thanksgiving ?
Le 29 oct. 2014 à 20:00 par Ludovic
Rappelez-vous : il y a quelques années, Deron Williams était un All Star. Un pur, un vrai, le genre de mec capable de porter le Utah Jazz en PlayOffs. Et puis, il y a eu la bourde, le licenciement de Jerry Sloan, coach emblématique de la franchise. Exilé à Brooklyn, le meneur a très vite perdu sa confiance.
Et pourtant, il était sans conteste dans le top de la ligue, aux côtés de Chris Paul ou Tony Parker. Taille, vitesse, vision du jeu, tout puait la classe chez Deron Williams. Pour sa dernière saison à Salt Lake City, il tournait même à plus de 21 points, et presque 10 passes décisives assorties de 4 rebonds.
Son transfert aux Brooklyn Nets a accéléré sa chute. Souvent sujet à des douleurs aux chevilles, Deron Williams a semblé constamment régresser, avec en point d’orgue la dernière saison : environ 14 points et 6 passes décisives. Ses plus faibles statistiques depuis sa saison rookie, et un impact ridicule en comparaison de son salaire : 19,754,465 dollars.
Oui, ça fait cher le point. Mais cette saison sera celle de la rédemption, D-Will en est certain. Il se sent mieux, et son opération cet été lui a fait du bien. La pression ? Il n’en aura pas. Selon lui, les deux dernières saisons l’ont éloigné des spotlights de la ligue.
Presque tout le monde m’a oublié. Les gens disent que je ne serai plus jamais comme j’étais. Que je suis sur la pente descendante. Alors, quelle pression je peux avoir ?
Je suis bien plus confiant. Je n’avais pas vraiment beaucoup de confiance en mes chevilles (ces deux dernières saisons). Elles ne me laissaient pas faire ce que je suis vraiment capable de faire.
C’est bien gentil, cette victimisation, mais la capacité à rester en bonne santé fait souvent passer un niveau à une carrière. Certes, Deron Williams a perdu du temps, mais il a de quoi le rattraper. Peut être dès cette semaine ?
Le mot de la fin pour Kevin Garnett : “Il a le regard d’un homme qui doit prouver quelque chose”. D’un point de vue personnel, c’est certain. D’un point de vue collectif, il devra assumer son énorme salaire. Le départ de Paul Pierce laisse des trous à combler en termes de points… et de leadership.
Source article : NBC Sports
Source image : NBA.com