La vérité si je mens 4 : pour Rajon Rondo, les Celtics vont surprendre “beaucoup de monde”…
Le 21 oct. 2014 à 11:11 par Bastien Fontanieu
La spécialité des All Stars qui se retrouvent dans une équipe non-compétitive et ont envie de se barrer, c’est de continuer à dire que tout va bien en allant checker les annonces de transferts sur P.A.P : le meneur de Boston ne déroge pas à la règle.
Aujourd’hui blessé au poignet, pour une raison qui reste encore inconnue même si certains parlent de douche ou de trampoline, Rajon Rondo espère faire rapidement son retour sur les parquets pour ce qui pourrait être sa dernière saison dans le Massachusetts. Avec une année de contrat finale en jeu, c’est un marché tout entier que le numéro 9 doit séduire sur cette campagne, en retrouvant son niveau d’antan et en faisant de la franchise mythique une surprise dans la Conférence Est. Possible ? Oui, si on regarde les prédictions que 95% de la population NBA faisait concernant Phoenix l’an passé. Probable ? Non, quand on voit les pièces qui l’entourent et les progrès minimes réalisés à l’Est. Dans tous les cas, le meneur sait que pour obtenir un gros contrat l’été prochain, il devra envoyer du bois du matin au soir. Et c’est probablement cela qui le motive, comme en témoignent ses derniers propos recueillis par NESN.
Même si le niveau est très différent, Brad (Stevens, coach des Celtics) a eu du succès en NCAA. Je crois que l’ingrédient principal pour que n’importe quelle équipe réussisse, c’est de croire au plan proposé. Et c’est ce qu’il fait avec nous tous, donc je pense que si on continue ainsi on va surprendre beaucoup de monde.”
Stevens est un jeune coach prometteur en NBA, c’est une évidence. Après un beau parcours du côté de Butler et montrant une patience exemplaire depuis plus d’un an, le jeune entraineur a la possibilité de rejoindre l’élite des stratèges si son plan fonctionne. Mais pour continuer dans la comparaison entre Boston et les Suns de l’an passé, peut-on vraiment dire que le niveau de talent dans l’effectif est le même ? De nombreux vétérans un peu fatigués contaminent encore le vestiaire local (Gerald Wallace, Marcus Thornton), et même si Jared Sullinger nous fait kiffer pour sa science du jeu sans qualités athlétiques, la raquette des Celtics donne envie de pleurer. Seul point positif : la pauvreté de la Division Atlantique. Mais à part ces quelques moments de sourire et deux ou trois paris lancés au hasard, on a du mal à voir la franchise aux 17 titres dépasser les 35 victoires. Donc sauf si Rondo faisait référence au fait qu’ils allaient nous surprendre par la violence de leur jeu en comparaison avec 60 ans de belles histoires, on est un peu perdu face à lui.
Ou alors il va nous surprendre dans le sens où son départ n’aura lieu qu’en Février, et pas en Décembre…
Source : NESN
Source image : Grantland