Top 10 des vétérans encore disponibles sur le marché : qui veut du vieux pas cher ?
Le 04 août 2014 à 12:35 par Bastien Fontanieu
Ils en ont vécu des guerres, des lock-outs, des contrats à négocier et des blessures à la con. Seulement, leur présence est indispensable pour la moindre équipe souhaitant faire une bonne saison : voici les 10 meilleurs vétérans encore disponibles sur le marché, dépêchez-vous ça va pourrir très vite !
10) Emeka Okafor
Il est encore vivant lui ? Ancien numéro 2 de Draft à qui on offrait un avenir royal, le pivot de UConn s’est finalement créé une carrière assez correcte en devenant un excellent contreur qui montre l’exemple au quotidien : le genre de coéquipier parfait qui nettoiera vos erreurs défensives et ne demandera aucun ballon en attaque puisqu’il adore faire les poubelles. Seul soucis, il s’est explosé les genoux il y a plus d’un an et n’a du coup pas remis le moindre orteil sur un parquet. Qui osera mettre son pognon sur lui ? Un pari qui pourrait s’avérer gagnant, car en défense peu savent garder leur raquette mieux que lui. (10 points, 9 rebonds et 1 contre de moyenne – en 2013)
9) Ronnie Brewer
Petit passage par Chicago en fin de saison passée pour se faire plaisir, après avoir vadrouillé entre OKC, Houston, New York et Châteauroux. Le bulldog en est aujourd’hui à 6 franchises différentes dans sa carrière, mais à 29 ans il serait peut-être temps de trouver une maisonnette. Pourquoi pas du côté des Bulls à nouveau ? Brewer est typiquement le genre de joueur qui ne créera pas d’explosion offensive en sortie de banc, mais peut très aisément défendre le meilleur attaquant adverse jusqu’au parking. Un profil indispensable dans la moindre équipe souhaitant gagner un titre, qui ferait notamment le plus grand bien dans des squads comme les Clippers ou le Heat. (3 points, 2 rebonds et 1 interception de moyenne – en 2013)
8) Michael Beasley et Charlie Villanueva
Sans commentaires. Faites passer le charriot.
7) Toney Douglas
Après un beau début de carrière du côté des Knicks, Toney s’est un peu perdu dans la jungle NBA en rebondissant d’équipe en équipe. Houston, Sacramento, Golden State et finalement Miami, le tout en trois petites saisons ! Difficile du coup de se trouver un endroit où fleurir, dans une ligue totalement dominée par les meneurs athlétiques et polyvalents. Sauf que par séquence, le produit de Florida State peut apporter en dureté défensive et en adresse à l’extérieur. Déjà c’est très simple : personne ne prend aussi bien sous les écrans que Douglas, dans toute la Ligue. Un kamikaze qui se détruira les épaules pour défendre le scoreur d’en face, et qui pourrait séduire de nombreuses franchises. (4 points, 2 rebonds et 1 passe de moyenne – en 2014)
6) Ramon Sessions
Toujours apprécié mais jamais vraiment utilisé, ‘Ramone’ est un solide meneur remplaçant tout à fait capable d’assurer la bonne marche d’une équipe sur un quart-temps complet. Le profil du général polyvalent, excellent scoreur et agressif de nature, qui peut aussi bien se taire et laisser un meilleur meneur fait le boulot que prendre les choses en main et assurer formidablement l’intérim. Si on prend ses statistiques et qu’on les fait évoluer sur un temps de jeu de 36 minutes, on tombe sur les moyennes de certains très bons PG comme Ty Lawson ou Jrue Holiday. Maintenant il est clair que le talent n’est pas le même, mais un Nate Robinson du pauvre, qui fait toujours du bien dans une équipe. (12 points, 2 rebonds et 4 passes de moyenne – en 2014)
5) Jermaine O’Neal
Alors qu’on l’enterrait vivant après son passage par Miami, Jermaine a tout simplement ressuscité du côté de Phoenix et a même prouvé qu’il en avait encore dans le réservoir à Golden State. Une gueule grande comme ça, un contreur hors-pair, le tout dans le corps d’un type qui a quand même vécu 18 saisons (!!) en NBA. Parfait pour un groupe de jeunes en recherche de leadership vocal, puisqu’il a apporté sa légitimité aux Warriors et montré par séquences que l’absence d’Andrew Bogut n’était pas un problème. On a eu très peur en le voyant se faire valser par Glen Davis lors des derniers PlayOffs, mais apparemment les genoux vont bien. Une mine d’or en sortie de banc ! (8 points, 5 rebonds et 1 contre de moyenne – en 2014)
4) Ray Allen
Est-ce vraiment utile de le présenter ? Jesus est une légende vivante, qui reste respecté par toutes les défenses même s’il a beau se rapprocher de la porte de sortie. On ne sait pas encore si son avenir sera du côté de Cleveland avec LeBron, mais s’il est disponible pour une nouvelle saison, on sait très bien ce que le plus beau shooteur de la Ligue apporte au quotidien : professionnalisme, abnégation au boulot, hygiène de vie, leadership vocal et expérience à foison. Personne ne peut affirmer -à part Kobe- avoir vécu plus de moments chauds en NBA à son poste. Personne ne peut non plus affirmer -à part Kobe aussi- avoir planté autant de gros tirs dans ces moments-là. (10 points, 3 rebonds et 2 passes de moyenne – en 2014)
3) Elton Brand
S’il y avait un dictionnaire de la NBA et qu’on devait mettre une photo à côté de la définition pour le terme ‘professionnalisme’, il n’y aurait pas la moindre seconde d’hésitation : Elton Brand, point barre. Le vétéran type, toujours de bonne humeur, présence vocale solide dans les vestiaires, capable de faire les poubelles et donner l’exemple aux plus jeunes, tout en faisant progresser ses potes à l’intérieur. Après tout, il fût un temps où Elton était All Star ! C’est ça aussi la qualité d’un vrai vétéran : de la même façon que Jermaine O’Neal, il sait quel job effectuer aujourd’hui pour garder sa place en NBA, et peu de monde le fait aussi bien que lui. L’homme indispensable pour garder un vestiaire calme toute une saison. (6 points, 5 rebonds et 1 contre de moyenne – en 2014)
2) Andray Blatche
Bon, le type n’a pratiquement rien d’un vétéran. Mais vu qu’il joue en NBA depuis bientôt 10 ans et qu’il vient de se taper une saison complète aux côtés de Paul Pierce et Kevin Garnett, il a bien pris en terme de maturité. Du coup, Blatche représente ce qu’il y a de mieux –hélas– sur le marché actuel en terme d’intérieur scoreur capable de trouver deux points quand on lui file la gonfle au poste. Pas non plus un point d’encrage ultra-solide en attaque, mais des mains fines et une bonne polyvalence qui lui permettront de rester encore un bon bout de temps dans la Ligue. Bonus : son caractère de merde et ses déclarations mal placées semblent derrière lui, après avoir vécu dans la maison de retraite de Brooklyn. (11 points, 5 rebonds et 2 passes de moyenne – en 2014)
1) Shawn Marion
Question rapide : combien de joueur peuvent affirmer être capables, sur de courtes séquences, de défendre efficacement sur LeBron James et Kevin Durant ? Les deux meilleurs joueurs de la Ligue le diront eux-mêmes, The Matrix n’a plus les qualités athlétiques de ses années Phoenix certes, mais sa science du jeu et sa polyvalence défensive en font une arme redoutable dans n’importe quelle équipe. Dallas en a bien profité en remportant le titre en 2011, l’heure est peut-être au changement pour le produit de Nevada. Un guerrier qui se donne tous les soirs, capable de défendre comme un mort de faim, terminer avec 15 points sans avoir le moindre système pour lui, et le tout en motivant ses potes. Un bijou rare. 11 points, 6 rebonds et 2 passes de moyenne – en 2014)
Source image : Zimbo