Silence radio : Andrew Wiggins et LeBron James ne se seraient toujours pas parlé

Le 04 août 2014 à 11:28 par Benoît Carlier

Ce n’est pas nouveau, LeBron James a déjà rencontré quelques problèmes de communication depuis qu’il a intégré la Grande Ligue en 2003. Malgré une amélioration notable, comme cette lettre dans laquelle il expliquait son choix de rejoindre Cleveland durant l’été, le King ne s’est pas avéré être très avenant avec Andrew Wiggins depuis son arrivée dans l’Ohio. Explications.

Avec tout le respect que nous avons pour Charlie Chaplin et ses chefs d’œuvres du cinéma muet, il est vrai que la parole reste un moyen de communication incontournable au sein d’un gouvernement, d’une entreprise ou même d’une franchise NBA. Or, LeBron James n’aurait toujours pas décroché le moindre mot à l’attention du petit binoclard, premier de la promo de Draft 2014, Andrew Wiggins. Une attitude pleine de sens, lorsque l’on sait que ce dernier a toutes les chances de partir pour le Minnesota en échange de Kevin Love avant le début de la saison régulière. Mais tout de même. N’allez vous jamais à la rencontre de ce correspondant allemand qui ne restera pourtant que deux semaines dans votre classe ? N’essayez vous pas de mettre à l’aise ce petit stagiaire un peu gêné, même s’il n’est là que pour 28 jours et pas un de plus comme le stipule son contrat ? Si.

Alors même si la belle histoire a été avortée avant même son commencement puisque l’on sait déjà que les Cavaliers n’aligneront pas quatre First Picks sur un même parquet la saison prochaine, LBJ aurait au moins pu venir conseiller Wiggins, l’aider à affronter la pression de délégué d’une promotion aussi talentueuse que celle-ci. Au lieu de ça, on a eu le droit hier à un « Wiggo » totalement décontenancé devant les médias.

– Pensez-vous que Cleveland vous veut ?
– Oui… Je l’espère.

Gênant, mais peut-être pas autant que lorsqu’il déclare que LeBron avait certainement mieux à faire en cette période estivale que d’échanger trois mots avec un rookie comme lui, toujours officiellement son coéquipier chez les Cavs.

“Non (je ne lui ai pas encore parlé). Je suis sûr qu’il est très occupé. Je le suis moi-même, donc je suis certain qu’il est occupé.”

On conseille tout de même à LeBron de matter en despee The Kid de Charlie Chaplin, entre deux coups de fil à Kevin Love. Une vraie leçon de communication…

Source texte : NBC Sports | Image de couverture : The Kid (1921), Charlie Chaplin


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