Le Top 30 des plus grandes bouches en NBA : Brandon Jennings (#28) !
Le 03 août 2014 à 14:14 par Bastien Fontanieu
Trente jours, trente bouches, trente perles ! Pendant tout le mois d’Août, retrouvez le classement des plus grandes gueules de la NBA et leurs créations tout au long de leur carrière. Un festival qui se basera sur la crédibilité des joueurs et permettra de décerner le trophée de meilleur parleur le 1er Septembre. Troisième étape californienne aujourd’hui, puisque c’est Brandon Jennings qui illumine notre dimanche !
Le potentiel était pourtant affolant. Gaucher, ultra-rapide, bonne détente, un premier pas dévastateur et des fondamentaux solides : sur le papier, Brandon Jennings devait rejoindre l’élite des meneurs NBA. Seulement au basket, comme dans n’importe quel autre sport d’ailleurs, il est primordial d’avoir un cerveau afin d’atteindre ses objectifs. Et malheureusement, dans le cas du natif de Compton, c’est difficile d’avancer quand on a rien dans le crâne. C’est cette différence entre lui et les autres membres de ce Top 30 qui fait de Jennings un homme à part : quand les autres font du trashtalking réfléchit et diaboliquement préparé, lui balance conneries sur conneries jusqu’à épuisement. Un véritable artiste de la parlote, un clown vivant, mais qui n’en est absolument pas conscient.
“Kobe ne peut pas jouer dans notre Ligue d’été à Los Angeles : il n’y est pas né et n’a pas grandit là-bas…”
Les perles sont tellement nombreuses qu’on ne sait pas par où ni quoi commencer. Peut-être par ce grand classique, celui qui voit Jennings annoncer qu’il battra Miami au premier tour des PlayOffs sur le score de 4 à 2 ? LeBron sweepera les Bucks hein, pour rappel. Mieux encore, son clash sur Twitter avec J.R. Smith, qui avait pistonné son frère en NBA. Ou bien celui avec Kevin Durant, quand BJ promettait qu’il allait claquer le MVP de la dernière saison en Ligue d’été, normal. Seulement, toutes ces prouesses ont lieu en dehors du terrain, ce qui ne compte qu’à moitié dans notre classement : les vrais parleurs sont ceux qui font leur boulot sur le parquet, directement dans l’oreille de leur adversaire. Et là-dessus, Brandon en a aussi dans le réservoir. Un petit fight avec Nate Robinson en Janvier 2013 après lui avoir mal parlé dès le premier quart-temps ? Les deux se retrouveront même à la sortie pour régler ça comme des grands. On ne parlera pas non plus de ses célébrations streetball, lui qui est devenu une légende vivante aux quatre coin des States. Premières retrouvailles avec Larry Sanders, son ancien pivot chez les Bucks…
“Maintenant au moins, j’ai de vrais intérieurs à qui filer la balle…”
Au final, la note qui lui est attribuée prend en compte sa régularité dans le blabla, son manque de réussite collective, sa capacité à plomber les franchises dans lesquelles il joue, et bien évidemment le fait d’être né à Compton. Crédibilité : 17%.
Rappel : ce classement ne représente pas l’avis de toute la rédaction, ni celui de Gary Payton, Président du Syndicat TrashTalk. Il ne concerne que les joueurs qui évolueront en NBA la saison prochaine.
Source image : FanSided