Agent libre l’été prochain, Ricky Rubio veut manger à la table des grands
Le 16 juil. 2014 à 17:33 par Benjamin
Si Kevin Love est le nom qui vient directement en tête à l’évocation des Minnesota Timberwolves ces derniers temps, Ricky Rubio est assurément la deuxième case à cocher sur le cahier des charges des dirigeants, une fois que l’intérieur aura été échangé. Ricky arrive en effet à la fin de son contrat rookie en fin de saison prochaine, et aurait déjà prévu de demander gros à la franchise qui l’a drafté en 2009.
Pour mettre un chiffre sur ce gros montant, on peut d’ores et déjà annoncer une requête dans les eaux de ce que va gagner Kyrie Irving, à savoir environ 90M$ sur 5 ans, ce qui ferait automatiquement de lui le “designated player” de l’équipe, à savoir le seul dans l’effectif qui puisse toucher un aussi gros contrat. Ce même contrat qui avait été refusé à Kevin Love il y a maintenant 3 ans, ce refus du General Manager de l’époque David Kahn, étant surement à l’origine de la situation actuelle avec Love, dont le départ ne semble être plus qu’une affaire de temps.
On peut dire aujourd’hui sans se mouiller que soit Ricky Rubio se surestime un petit peu avec cette demande, (certes son jeu de passes loin au dessus de la moyenne et sa défense contagieuse parlent pour lui, mais il ne représente presque aucune menace pour une défense à cause de son shoot d’une imprécision record), soit son agent a flairé l’occasion du départ du franchise player par défaut, Kevin Love, pour faire de son poulain le nouveau boss de la franchise, sur le terrain et dans les carnets de comptes.
Car il faut bien garder en tête que derrière Rubio, il y a un agent, et pas un tombé de la dernière pluie en la personne de Dan Fegan. Fegan est en effet celui qui a obtenu 80M$ sur 5 ans à John Wall, alors que celui-ci sortait d’une saison à 30 matches, ou encore celui qui a obtenu 48M$ sur 4 ans à Ty Lawson. Les Timberwolves sont prévenus, il vont devoir négocier avec un vrai requin.
Pour autant ils ne sont pas dépourvus d’atouts, et parviendront peut être à faire entendre raison au meneur espagnol et à son conseiller. Le front office des loups tablerait aujourd’hui plutôt sur un deal à la Stephen Curry, qui avait obtenu en 2013 44M$ sur 4 ans, un prix qui conviendrait déjà mieux au niveau affiché jusque là par Ricky Rubio, et qui n’entamerait pas trop les finances de la franchise du grand nord.
Pour résumer la situation de Ricky Rubio aux Timberwolves aujourd’hui, il faut donc regarder l’affaire en perspective. Lui a tout à fait le droit de réclamer un énorme contrat, vu que Kevin Love sera certainement échangé avant le début de la saison faisant de lui le top player de la franchise. D’un autre coté on ne sait donc encore pas de quoi sera fait l’effectif final des Wolves, et qui seront les chanceux qui auront la chance d’attraper les caviars de l’espagnol lors du prochain exercice. La meilleure solution pour Ricky Rubio reste donc de travailler de son coté, et d’aller lui même chercher ce contrat par ses performances individuelles la saison prochaine, en faisant fi du contexte extérieur. Il faudra montrer de réels progrès qui forceront la main des dirigeants de Minnesota, et qui les obligeront à envoyer ce fameux contrat de joueur désigné sur la table. Ca commence dès Septembre à la Coupe du Monde sur ses terres en Espagne, puis en Novembre pour la reprise de la NBA…
Source : bleacherreport.com
Image : elpedro.fr