Les notes du Game 3 : la paluche bionique de “Caouaille” s’est enflammée

Le 11 juin 2014 à 12:37 par Clément Hénot

La “triple A” recevait les deux finalistes pour la première fois de la série dans un match qui s’annonçait bouillant. Les Spurs ont comme à leur habitude fait un gros premier quart-temps, mais le Heat est revenu en fin de match, sans que cela ne choque personne. Mais en face, il y avait Kawhi Leonard, un type qui peut encore porter des tresses, le plus normalement du monde, on trouverait presque ça stylé. Maintenant, place aux notes de ce Game 3 en mode barbecue.

Seuls les joueurs ayant passé plus de 10 minutes sur le terrain seront notés

San Antonio Spurs

Diaw (6) : Ce joueur, c’est un peu la barre qui surgit de nulle part à Tetris, et ce quand tu en as le plus besoin, il pourrait rendre les Bucks attirants à voir jouer. Par contre, toujours autant de nonchalance qui peuvent couter certaines possessions. Mais on t’aime quand même Babac.

Duncan (6) : La légende est en marche, même quand il ne fait pas un match exceptionnel, il arrive à côtoyer les plus grands. Mais mince, même à +20 pour ses Spurs, on aurait dit qu’il allait chialer, et pas forcément de joie…

Leonard (9) : Avec ses grandes mains pouvant envelopper n’importe quelle tronche, Leonard aura livré son match le plus abouti des PlayOffs, 29 points à 10/13, le tout en défendant comme un porc sur LeBron, tu m’étonnes que Pop’ veuille construire son équipe autour de lui…

Green (7.5) : On savait que Daniel pouvait enfiler les trois points comme Derrick Rose enchaîne les blessures, mais ce soir, Danny Green, c’était avant tout une forteresse imprenable, Wade s’y est souvent cassé les dents. On a senti que c’était surréaliste quand il marquait même ses floaters.

Parker (5) : Un Tony moyen cette nuit, qui n’aura pas eu à forcer, mais dont on attend quand même plus, si tu as besoin de ça, toute l’équipe TrashTalk va poster une photo d’elle en position fœtale  pour que tu nous sortes un match d’anthologie hein.

Ginobili (6.5) : El Manu est vraiment un homme sans respect : planter un buzzer-beater à trois points, avec la planche, sans même l’annoncer, c’est vraiment malsain, comme cet appendice nasal en somme. Mais sinon, un Ginobili plutôt bon, sans être très tranchant, c’est déjà mieux qu’en 2013.

Mills (6) : Il a le même prénom qu’une tenniswoman, mais en attendant, Mills court à la même allure qu’un coureur de 400m, mais sur 15 minutes, il ne s’arrête jamais de se battre et d’y croire. Patty “Duracell” Mills.

Splitter (5.5) : Il ferait presque passer Pau Gasol pour un type aimant le contact, mais un pivot avec de si bonnes mains et aussi doué techniquement que le grand Tiago, ça ne court pas les rues. Va quand même devoir se faire violence très bientôt.

Miami Heat

Bosh (4) : Très vite handicapé par les fautes, ne sera jamais vraiment rentré dans son match, dommage parce qu’il est quand même pas trop mauvais finalement quand il s’y met.

Lewis (7) : Presque le même rendement qu’à Orlando, sauf que là bas, il palpait presque 20 millions par saison. Tandis qu’il est payé un Coca et un paquet de chips par mois par le Heat, Richard Lewis est plutôt devenu une bonne affaire avec le temps, cette fameuse MILF.

James (7) : LeBron nous a fait une “Game 2 inversée”, il a très vite gardé les siens à flot avec un premier quart-temps de poney, mais aura plongé ensuite, Leonard et Green l’ayant tenu en muselière. Par contre, si vous le chambrez sur sa calvitie, vous savez que sur le Game 4, c’est 40 points, 15 rebonds et 15 passes.

Wade (7) : Abdoulaye aura tout tenté, mais la défense des Spurs l’aura également tenaillé bien comme il faut, et il aura été coupé du ballon régulièrement, c’est ça de jouer avec des 6èmes quand t’es en 3ème aussi.

Chalmers (2) : Vouloir casser Tony Parker sur le terrain, c’est une chose, le faire par le jeu, c’en est une autre Mario. Se tatouer “Mister Clutch” sur la peau, c’est encore une chose, l’être vraiment, c’en est encore une autre Mario. Mais vite, car le Heat aura bien besoin de son esquimau pour refroidir les Spurs.

Andersen (6) : Un jour, Hagrid et Dhalsim se sont rencontrés en boite de nuit, 9 mois plus tard, Chris Andersen est né, une barbe de hipster, des bras tentaculaires, mais aussi une hargne sans limite en défense, alors que Miami prenait l’eau, définitivement un type à adorer.

Allen (6.5) : Jamais on aura vu un gars traiter aussi amoureusement la gonfle pendant tant d’années, à la vitesse d’une Mazda Demio dans GT5, J. Shuttlesworth arrive encore a faire des miracles, une douceur à voir jouer ce type.

Cole (4) : Il n’était pas trop en rythme, n’a pas pu mettre dedans, mais le pauvre Norris avait probablement la tête ailleurs, après un tel évènement, difficile de jouer libéré dans ces conditions, mais Will Smith est un battant, et on sait qu’il va tout faire pour faire honneur à son défunt cuistot.

BONUS (ou plutôt MALUS)

Les fans du Heat (0.5) : Comme quand tu as les points de soin après avoir rendue copie blanche au contrôle. Ces gars payent leur place une fortune, et arrivent encore à se barrer avant, tu m’étonnes que des gens aient envie de glavioter sur ces fans…

source image : CNN