Déchéance totale : mais que se passe-t-il avec Mario Chalmers, Top 10 des meneurs NBA ?
Le 11 juin 2014 à 14:42 par Bastien Fontanieu
Il est grand. Il est beau. Il est fort, et en plus il assure. Super Mario réalise pour le moment un début de Finales particulièrement affolant, dans le mauvais sens du terme malheureusement.
Adulé et adoré depuis la nuit des temps par la totalité des fans de NBA, Mario Chalmers est ce genre de joueurs qui rassemble les passionnés et leur rappelle à quel point le basket est un sport parfait. Joueur fairplay, professionnel devant les micros et en constant progrès, le meneur du Heat fait bien partie des 10 meilleurs meneurs de NBA, lui qui annonçait il y a quelques mois cette distinction unanimement respectée avec beaucoup d’humilité. Deux titres en poche, le débat tournait même sur sa possible place au Hall of Fame, lui qui a dominé coup sur coup des meneurs comme Russell Westbrook et Tony Parker en Finales. Une carrière en tout point exceptionnelle.
Lol.
Plus sérieusement, on a peut-être atteint le fond dans le camp du meneur-plombier, et au pire moment qui plus est. En effet, avec une fin de contrat en approche et la possibilité pour Pat Riley de réaliser un drop salué par tous, Chalmers fait actuellement tout ce qu’il faut pour se faire virer du Heat et perdre ces Finales 2014. Payé trois miettes de pain pour rentrer ses trois points ouverts, prendre une ou deux fautes offensives et faire péter les plombs au meneur adverse, le produit de Kansas a activé le mode total reverse en loupant jusqu’ici ses trois points ouverts, forçant une ou deux fautes offensives et faisant péter les plombs à ses propres coéquipiers. A tel point que Chris Bosh, inquiet pour son poulain, serait venu lui parler en tête-à-tête pour un rencard lui remonter le moral. On imagine la discussion. Le bilan : 10 points marqués en trois rencontres, soit 3/12 en 70 minutes, 9 balles perdues et 12 fautes. Autant J.R Smith se troue l’an passé après avoir été en boite, autant il avait 25 grammes d’alcool dans le sang.
Le problème avec Chalmers aujourd’hui, c’est qu’il montre un manque de confiance évident, et qu’avec son style de jeu si (veuillez insérer le terme de votre choix ici) particulier ses lacunes sont facilement visibles. Pourtant, les fans du Heat et les adversaires du double-champion en titre peuvent témoigner de l’assurance montrée par le lutin au printemps : clutch depuis ses années universitaires, il a sauvé sa franchise plus d’une fois avec des tirs très importants qui ont fait ficelle. Il ne serait donc pas vraiment étonnant de le voir sortir un gros match 4 ce jeudi, voir 5 à San Antonio, sa spécialité. Mais hélas on ne peut mettre le voile sur tout ce qu’il réalise sur les parquets sur les trois premières rencontres. Si Tony Parker ne fait pas une Finale de rêve et qu’il est plutôt bien contenu par la doublette Chalmers-James, l’absence totale d’agressivité en attaque et les balles perdues clouent Mario sur la croix, pour le plus grand bonheur des haterz.
Le réveil ferait mieux de sonner dans la famille Chalmers. Car au-delà du simple fait que ces Finales 2014 pourraient finir entre les mains des Spurs, le meneur du Heat pourrait être remercié et prié de rejoindre une autre équipe avide d’expérience et de coups de pu**. Du côté de San Antonio, le message est facile : continue ainsi. Mais du côté de Miami, pas besoin de faire dans le flopping : bouge-toi ou c’est la porte.
Source image : ESPN