Vlade Divac, Grand Maître du flopping, veut que la NBA prenne des mesures radicales
Le 10 juin 2014 à 14:28 par Nathan
Le meilleur pivot-passeur de l’histoire de la NBA ? Peut-être. Le meilleur floppeur de l’histoire du jeu ? Sans aucun doute. Vlade Divac, ancien joueur des Lakers et de la grande époque des Kings, en a marre des simulations et veut que la NBA en finisse.
Certains diront que c’est l’hôpital qui se fout de la charité. D’autres estimeront que, pour une fois, un grand joueur a le courage de revenir sur ses convictions. S’il n’a pas introduit absolument le fait d’exagérer un contact, il a été le premier a en faire un usage quasi systématique auprès des arbitres jusqu’à élever cette pratique au rang d’art. En tout cas, Divac argumente et c’est déjà ça : il n’est pas forcément très fier de son passé d’acteur, et apprécie le fait que la NBA tente d’éliminer le flopping du jeu.
Dès que vous abusez de quelque chose, il faut que ça s’arrête. Donc je pense que c’est une bonne décision de la NBA. Mais tout le monde disait que c’était à cause de moi. Ce n’était pas à cause de moi, mais de Shaq. J’ai commencé à flopper à cause de Shaq, parce qu’ils (les arbitres) ne voulaient pas siffler les fautes.
Là on ne comprend pas beaucoup : c’est vrai que le Shaq était extrêmement dominant à l’époque et, avec son physique de mammouth, il envoyait souvent valser ses adversaires directs. Mais alors pourquoi Divac a-t-il été un des seuls à flopper en face du Big Shaq ? Sans doute parce que les deux hommes ne s’aimaient pas beaucoup… En tout cas, concrètement ça donnait ceci :
On le voit dès les toutes premières secondes : une probable faute offensive de Shaq non sifflée sur Vlade Divac. Ce dernier, par contre, lui répond de la plus belle des manières. Au fond, qu’est-ce Divac reproche aux joueurs maintenant ? De faire du flopping, non pas une arme tactique à utiliser spécifiquement dans des contextes particuliers, contre des joueurs particuliers, mais d’en avoir fait un outil inhérent au jeu lui-même, capable de créer des situations comme celle-ci. Et il n’a pas tort : c’est une mauvaise chose.
Source | NBC Sports Source image | novosti.rs