Nate Robinson a 30 ans aujourd’hui : l’histoire d’un lutin qui a marqué la NBA à sa façon !

Le 31 mai 2014 à 16:09 par Bastien Fontanieu

Quand un sportif prend sa retraite, on dit souvent qu’il n’y aura aucun autre joueur comme lui par la suite, même si on ne le pense pas vraiment. Seulement, concernant Nate Robinson, on ne peut échapper à l’évidence : il faudra des décennies avant de retrouver un joueur comme lui. Bon anniversaire au lutin !

30 ans aujourd’hui. Dont 9 passées chez les pros. Par où commencer ? On ne sait pas vraiment. Nate Robinson, c’est un athlète, un comique, un homme qui défie les lois de la nature. Un père de famille, un sourire, un vent d’air frais en NBA. Des concours de dunks remportés haut la main et à trois reprises (record), même si celle-ci ne pourrait toucher le front de Yao Ming sur la pointe des pieds. Pourtant, le Chinois a bien rencontré l’Américain, et c’est la puce qui est repartie avec un contre de légende. Nate Robinson, c’est aussi ça : des surnoms à la pelle, un talent offensif fou, une pile électrique incontrôlable. Tom Thibodeau a dû perdre 15 ans d’espérance de vie en coachant le bonhomme à Chicago. Et toute la ville pourra le confirmer, la seule saison passée chez les Bulls aura transformé cette équipe. Véritable bête de foire, capable de monter sur les plus grands comme de regarder droit dans le nombril les yeux les meilleurs joueurs, Robinson c’est 23 points dans le dernier quart-temps l’an passé lors du Game 4 face aux Nets. C’est aussi des tirs à trois points avec encore 21 secondes sur l’horloge des 24. Mais pourquoi vouloir jouer comme les Spurs quand on peut juste s’éclater et faire exploser un public ?

Nate Robinson aurait pu faire presque tous les sports. Dans les coulisses de la NBA, on parle du nain comme on parle de LeBron James : c’est un des meilleurs athlètes de l’histoire du jeu. Foot américain, baseball, volleyball, Cirque du Soleil, rappeur, acteur, le tourbillon complet sans avoir le temps de respirer. Ce qui peut aussi des fois lui causer des problèmes. Pas la moindre franchise dans laquelle il a su trouver une maison, est-ce voulu ou son statut de joker qui en fait un mouchoir utilisable qu’une seule fois ? New York, Boston, Golden State, Oklahoma City, Chicago et maintenant Denver, la route c’est son bonheur. Tel un artiste en tournée, Little Nate se rend chaque année dans une ville et fait le show pour tout le monde. Des conférences de presse hilarantes, des vidéos virales sur les réseaux sociaux, des photos insolites en plein match, une explosion offensive par-ci, un cri en retournant vers son banc par-là. C’est ça aussi la NBA. Des performeurs, des personnalités, et si Nate Robinson faisait les mêmes dimensions que son charisme il ressemblerait au Shaq. Le géant l’a rencontré aussi sous l’arceau par le passé.

Aujourd’hui, c’est pas non plus la grande joie. Les bougies sont probablement soufflées sur un tabouret, mais le genou gauche est en lambeaux : explosion des ligaments croisés cette saison, reviendra-t-il la prochaine ? On l’espère, car Nate Robinson manque aux fans et à la NBA. On veut nos crossovers d’assassin, notre nouveau surnom sorti de nulle part, notre dunk pour faire exploser le public. Voici donc ci-dessous une petite compilation de ce que représente Little Nate, en lui souhaitant un très beau trentième anniversaire.

L’époque Knicks : Dunk Contest

L’époque Celtics : alors on danse ?

L’époque Thunder : Roi de la caméra

L’époque Warriors : un cross de malade

L’époque Bulls : un match de légende

L’époque Nuggets : un homme du peuple

Source image : FanSided


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