Faf la Rage : Taj Gibson a les nerfs contre Jamal Crawford
Le 01 mai 2014 à 20:02 par Clément Hénot
Non content de s’être fait bouger par de surprenants Wizards dès le premier tour des PlayOffs, au point d’encaisser un 4-1 peu flatteur. Taj Gibson a également été snobé pour le titre de sixième homme de l’année, titre qu’il avait pourtant de bonnes chances de gagner, mais les juges lui ont préféré l’élégant tricoteur Jamal Crawford.
Et pourtant, Taj Gibson avait réalisé une saison d’excellente facture en sortie de banc, en relais de l’infernal Carlos Boozer, cumulant des moyennes de 13 points, 6.8 rebonds et 1.4 contre par match. Mais au delà des statistiques, c’est son énergie et son attitude exemplaire qui séduisent chaque jour chez les Taureaux, qui vont bien avoir du mal à se remettre de cette série, alors qu’ils étaient annoncés favoris.
L’ami Gibson a donc subtilement fait part de sa frustration à travers un tweet d’à peine 11 caractères sur 140 possibles qui, même s’il se veut implicite, ne laisse pas l’ombre d’un doute sur sa pensée et ses états d’âme.
Pense t-il le mériter plus que Jamal Crawford, lauréat une deuxième fois après la saison 2009-2010 ? Est-il persuadé que ce titre est attribué à un Clipper pour adoucir un horizon qui aura été très assombri par cette sale histoire de racisme impliquant le beauf milliardaire Donald Sterling, futur ex-propriétaire des Clippers ? Ou bien paye t-il tout simplement le fait de ne pas faire de spectacle lors de ses matches ? Tant de sous entendus pouvant être interprétés à travers ce gazouillis qui suinte la haine et le dépit.
Quoi qu’il en soit, la déception du Taj est parfaitement légitime, et même renforcée par les récents résultats de sa team, et peut être aussi par Carlos Boozer. Car très franchement, Gibson non plus n’aurait pas spécialement volé cette récompense. Mais il faut se remobiliser maintenant, les Bulls doivent aborder sereinement les prochaines Demi-finales de conférence avec le retour prochain de Derrick Rose.
source image : Bleacher Report
source texte : Fan Sided