Après avoir subi une belle petite déculottée hier soir, Kevin Love et ses Wolves semblaient aigris. Défaits 114 à 99, Kevin Love a envoyé une petite “quote” sur les Nets.
C’est Tim Bontemps, du New York Post, qui nous rapporte cette déclaration de Kevin Love juste après la défaite d’hier soir.
Kevin Love sur le tournant des Nets qui leurs a permis d’avoir des ambitions après un départ difficile : “Ils sont à l’Est”
Sur le fond on ne va pas se mentir, Kevin Love a raison. Les Nets profitent du très faible niveau de la conférence Est pour accrocher une place en PlayOffs. Quant aux Wolves, 10èmes à l’Ouest, ils n’accéderont pas aux PlayOffs cette saison. Avec un bilan équilibré de 36 victoires pour autant de défaites, les joueurs de Rick Adelman ne retrouveront pas la saveur d’une fin de saison palpitante. Alors forcément, quand on lui demande quelle est la raison principale du renouveau des Nets, la réponse est cinglante : “Ils sont à l’Est”. Au jeu du “donne moi ton bilan je te donnerai ta place à l’Est”, il ne fait aucun doute que les chiffres donnent raison à K-Love. Les Wolves seraient 7èmes à l’Est et donc qualifiés pour les PlayOffs.
Il ne serait pas un peu froissé le Kevin ? Cette déclaration sent quand même l’amertume à plein nez. Auteur de 14 points à 5-14 hier soir, Kevin Love n’avais pas tellement l’esprit à commenter la saison des Nets. Il était sans doute beaucoup plus préoccupé par sa propre équipe. Avec un effectif plutôt séduisant, les Wolves pouvaient prétendre à un spot à l’Ouest. Le problème, c’est que devant, ça carbure. Memphis actuellement 9ème, possède un bilan de 43 victoires pour 30 défaites, bien loin devant le bilan des Wolves. Les blessures qui ont décimé l’effectif n’aident pas à mettre en place une bonne alchimie. Rick Adelman et sa bande ont beau se chercher des excuses, ils avaient par exemple, en la présence de Gorgui Dieng un complément idéal pour Kevin Love en l’absence de Pekovic, mais le pauvre gamin n’a eu sa chance qu’en fin de saison.
Avec un Kevin Love qui clame son envie de gros marché, il est évident que les Wolves sont à un énième tournant de leur histoire. Ils n’ont plus senti l’atmosphère des PlayOffs depuis la saison 2003-2004 où un certain Kevin Garnett faisait les beaux jours de Minneapolis. Aux Wolves depuis 6 ans, K-Love doit maintenant quitter son statut de machine à stats et se muer en un joueur capable de gagner des titres. Tiens tiens, on parlait du “Big Ticket” justement. Peut-être un exemple à suivre.
Source texte : http://probasketballtalk.nbcsports.com
Source image : bleacherreport.com
