Ce n’est plus un secret pour personne, Phil Jackson, fortement pressenti pour prendre le poste de président des opérations basket, aux Knicks, devrait entrer en fonction la semaine prochaine. Selon toute vraisemblance, c’est Mardi, que le “Zen Master” sera officiellement présenté à la presse et intronisé.
Avec un été plutôt calme à prévoir, niveau transferts (hormis la décision de Carmelo Anthony, sur laquelle les Knicks n’ont aucun contrôle), la priorité majeure de Jackson sera de trouver un coach capable de ressouder une équipe qui ne ressemble plus à rien.
Seul problème, il y a déjà un coach en activité, et celui-ci ne compte pas se laisser faire et partir tranquillement. Mike Woodson a en effet exprimé son espérance quand à ses chances de rester le head coach des Knicks la saison prochaine. Il espère attirer l’oeil de Phil Jackson:
“J’aimerais qu’il me voit comme un coach, comme un de ses pairs. Si on a l’opportunité un jour, j’aimerais avoir une chance de m’asseoir, et de parler basket avec lui. Nous sommes tous deux des basketteurs. Je suis dans la Ligue depuis 30 ans donc je pense que nous ferons au moins ça, en attendant, mon attention reste portée sur la fin de saison, et l’accession en Playoffs”.
Conscient qu’il est en manque d’interlocuteurs, dans l’organisation, et constamment surveillé par les sbires de James Dolan, Mike Woodson n’a donc que des bons mots pour son futur supérieur hiérarchique, et ancien joueur des Knicks, comme lui (les deux n’ont jamais joué ensemble, mais ont eu le même coach, Red Holzman):
“Comme je l’ai déjà dit, j’ai beaucoup de respect pour Phil, et si les Knicks décident de l’incorporer, il ne peut faire que du bien à cette organisation”.
Alors que pas mal de noms fusent déjà, pour prendre sa suite la saison prochaine, sur le banc des Knicks, Mike Woodson ne compte pas lâcher le morceau. Il tentera de faire entendre à son futur boss, que son temps n’est pas fini comme coach de l’équipe. Connaissant le pragmatisme de Phil Jackson, pas sur qu’un peu de pommade, et quelques vieux souvenirs en commun ne suffisent.
Source: New York Post
Image: Getty Images
