Gueulante : Luol Deng réclame que ses partenaires se crient plus dessus

Le 28 janv. 2014 à 22:30 par Leo

Transition des plus difficiles pour le Soudanais de 28 ans, Luol Deng, dans l’Ohio. Bosser au quotidien pour une franchise tant taillée pour le titre que minée par les blessures les plus douloureuses et se voir transférer dans le but de créer de l’espace dans la masse salariale vers une escouade peu rigoureuse, cravachant pour s’octroyer une chance d’accéder en PlayOffs, n’est pas une mince affaire. Malgré tout, acceptant son nouveau rôle avec sagesse, Deng conserve vivement en mémoire le souvenir de coups de gueule constructifs avec ses anciens coéquipiers de l’Illinois. Des désaccords qui ont notamment pu nouer des liens inaliénables et une science de la gagne que le transfuge des Chicago Bulls espère bien transmettre dans le vestiaire des jeunes Cleveland Cavaliers…

Déterminé à rehausser rapidement le moral de ses nouvelles troupes, Luol Deng n’hésite pas à faire partager son expérience bénéfique sous l’aile du vocal Tom Thibodeau et de l’energizer tricolore, Joakim Noah.

“Je vais être honnête avec vous, et je veux vraiment mettre mon temps à Chicago derrière moi, mais Joakim et moi, on ne se faisait pas de cadeaux sur le terrain lorsque l’un de nous deux ne jouait pas dur”, raconte Deng. “Et cette attitude a fait de nous des meilleurs amis, nous faisant jouer plus intensément. Idem avec Derrick Rose. On savait quand il ne défendait pas. Aussi bon qu’il était, même lors de son année de MVP, s’il ne voulait pas défendre, on lui disait ‘Yo, tu ne défends pas. Faut que tu te bouges’.”

“Une chose que je dis toujours : il y a une façon de dire les choses. (…) Je n’essaie pas de m’imposer pour leur crier dans les oreilles en laissant à penser que je suis meilleur qu’eux. Je veux juste les aider à devenir encore plus forts. Et réciproquement. Ils savent des choses que je ne sais pas.”

“Je crois que l’on s’apprécie tous dans ce vestiaire et je le vois très bien. Chacun est très proche de l’autre. On est d’accord de se dire les choses tous ensemble. Si Kyrie (Irving), Dion (Waiters) ou Andy (Varejao) viennent me voir et me demandent d’en faire plus, je ne le prendrais jamais personnellement. Ça va me rendre meilleur et nous rendre meilleur ensemble. Je crois que nous devons tous arriver à cultiver cette mentalité de crier ce qui ne va pas aux uns et aux autres et de ne pas prendre ça pour un reproche personnel.”

Après seulement neuf rencontres disputées dans l’effectif parsemé de Mike Brown, voilà une bien belle initiative soumise par Deng à ses tout nouveaux compagnons de route pour qui l’exigence n’est encore qu’un mot griffonné sur un coin de table. Pataugeant à la onzième place à l’Est, que ces Cavaliers se fassent entendre et respecter à leur juste valeur. Au boulot et à vos haut-parleurs !

Source texte : The Plain Dealer


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