Alors que le premier match hors du territoire nord américain cette saison, se profile ce soir (le deuxième aura lieu à Londres, entre Atlanta et Brooklyn), David Stern ne s’est pas fait que des amis, en désignant Mexico comme ville d’accueil, et encore moins quand Minnesota a été désigné hôte de ce match, les privant d’un match à domicile au Target Center, bien que la NBA ait payé les Wolves pour cela.
En effet, désigner Minnesota comme hôte, alors que Minneapolis et Mexico sont séparées par plus de 1800 miles, tandis que dans le même temps, San Antonio est bien plus prêt, et bien plus peuplé de citoyens originaires, ou immigrés du Mexique, paraît vraiment contradictoire. Le coach des Wolves s’est franchement montré agacé par cette situation, si bien qu’il considère ce match comme un match à l’extérieur:
“C’est comme ça, la NBA a décidé de nous envoyer là bas pour tout un tas de raisons, et c’est la même chose pour les Spurs. C’est illogique, mais nous devons l’accepter, et s’en servir comme une expérience ou un challenge, c’est tout ce que nous pouvons faire”
“Dans notre situation actuelle, chaque match à l’extérieur est un challenge pour nous, et si nous gagnons ce match, il comptera comme une victoire on the road pour moi”
D’un point de vue basket, Rick Adelman, présent dans la ligue depuis 45 ans, en tant que joueur, assistant, ou coach, a avoué qu’il ne s’attendait pas à une telle internationalisation de la NBA, bien que Portland, équipe dans laquelle il était assistant en 1986, ait fait partie des précurseurs en la matière, en draftant Arvydas Sabonis, et Drazen Petrovic:
“On pouvait facilement savoir qu’il y avait de bons joueurs à l’étranger, mais c’était difficile d’anticiper un tel changement, aujourd’hui les joueurs étrangers sont en très nombreux groupes dans la Ligue”
Ce ne sont pas les Wolves ou les Spurs qui contrediront cela, les deux équipes comptent en effet pas moins de 17 joueurs étrangers aux Etats Unis à elles deux.
Les critiques mises de côtés, les matches NBA à l’étranger sont toujours assez funs, et celui de ce soir ne devrait pas déroger à la règle, entre deux équipes très joueuses et collectives. Les stars de la soirée au niveau de l’audience, seront sans surprise les hispaniques, Barea, Rubio, et Ginobili. En espérant tout de même que les joueurs ne soient pas trop gênés par l’altitude, Mexico culminant tout de même à plus de 2400 mètres.
Source: Startribune