Rajon Rondo soutient Derrick Rose : “C’est notre façon de jouer, c’est pas une question de timing”

Le 26 nov. 2013 à 16:34 par Bastien Fontanieu

Depuis quelques jours, la planète de la balle orange ne cesse de tourner autour de la blessure de Derrick Rose, un énième coup dur pour le meneur des Bulls qui pensait pourtant bien faire en faisant forfait la saison passée. Seulement, comme dit Rajon Rondo, toute cette affaire n’est pas une question d’attitude mais bien de malchance.

Le meneur des Celtics est lui aussi dans une galère particulièrement importante : un retour très attendu cette saison par les fans de la maison verte après qu’ils aient vu leur All Star quitter l’équipe en Janvier dernier suite à un pépin aux ligaments croisés. Opération, rééducation, le même chemin donc pour deux meneurs d’exceptions, même si le numéro 9 préfère rappeler à tout le monde que les sorts ne sont pas liés mais qu’ils dépendent bien d’une énorme part de hasard.

“Ce qui doit se produire se produira. Ce n’est pas parce qu’il s’est pressé qu’il s’est blessé, c’est ça que je veux dire. Il a pris tout son temps, et pourtant regardez ce qu’il lui est arrivé : c’est notre façon de jouer, c’est pas une question de timing, cela fait partie du jeu. Je peux revenir plus tôt et ne rien avoir, lui revient plus tard et il se blesse. C’est tout simplement de la malchance, c’est tout.”

Un constat plutôt simple, assez juste sous un certain angle, mais qui ne reprend absolument pas le soucis d’attente qu’un joueur se place en lui au moment de revenir : comment oser espérer redevenir MVP après 18 mois d’absence ? Si le délai n’est pas le même pour Rondo, il serait juste pour le garçon de regarder comment Derrick a abordé son retour et d’essayer d’en prendre quelques leçons, sous peine de connaître le même type de malchance du côté de Boston…

Simplement une question de hasard ? Pas sûr. Il faut une bonne étoile pour réussir une brillante carrière en NBA, mais aussi une pincée de réalisme. On espère que le lutin vert en aura une poignée...

Source : Boston Herald