À l’heure où chacun tente de préparer au mieux la saison à venir, les médias ont pour coutume de favoriser le relais des nouvelles ambitions personnelles et collectives affichées de part et d’autre de la Ligue. Ainsi, entre coup de pression et trashtalking, Erik Spoelstra a lui trouvé un tout nouveau challenge pour son franchise player. Cette saison, LeBron James sera candidat pour le titre du meilleur défenseur de l’année détenu depuis une décennie par des joueurs du secteur intérieur.
Pluridisciplinaire, LeBron James peut se targuer de posséder l’une des salles de trophées les plus complètes de toute de la NBA. Mais malgré cinq sélections consécutives dans la NBA All-Defensive First Team, la récompense de DPOY le fuit toujours. C’est donc avec une objectivité absolue que le coach du Heat a donné son avis quant à ce titre qui nargue le quadruple MVP depuis quelques années maintenant.
« Cette année, ce serait formidable de le voir reconnu pour le travail défensif qu’il effectue. Il n’y a personne d’autre dans la ligue qui peut faire ce qu’il fait. Je ne veux pas en faire une campagne, ce titre doit être mérité. Mais il a le potentiel pour devenir Defensive Player of the Year. »
Si LeBron James peut sans aucun doute s’atteler à museler son attaquant et ce quel que soit son poste (Tiago Splitter en témoignera aisément), il faut tout de même rappeler que le titre de DPOY souffre d’un manque de crédibilité certain, la faute à des choix plus que contestables de la part des juges parfois peut-être illégitimement dotés d’un droit de suffrage. Malgré tout, cette récompense rapprocherait un peu plus LeBron James de Michael Jordan dans la légende de ce sport, surtout s’il parvenait à le combiner avec une nouvelle statuette Maurice Podoloff comme avait pu le faire His Airness en son temps.
Quelque chose nous dit que les débats quant à une possible comparaison entre les deux hommes ne sont pas prêts de s’éteindre.
Source texte : NBA.com | Source photo : USA Today