Après un été troublé et pétri d’inquiétude, Lamar Odom, perdu dans le trou noir de sa carrière, décide de se reprendre en mains et de vaincre ses démons héréditaires en rentrant prochainement en cure de désintoxication. Encore un énième récit des tribulations d’un junkie en NBA…
Depuis son transfert toujours pas digéré des Lakers alors au sommet de ses capacités, l’un des joueurs les plus “people” de la sphère NBA n’est plus que l’ombre de lui-même. Dans sa chute médiatisée à la “Breaking Bad”, Lamar ne cesse de combattre des spectres, à commencer par celui de son père, accro à l’héroïne, de même que le souvenir traumatisant d’une mère décédée d’un cancer alors qu’il n’avait que douze ans. Malgré ces obstacles qui ont marqué son adolescence, ce-dernier est parvenu à conquérir le cœur des fans exigeants de Los Angeles. Cependant, en quelques heures et quelques tweets plus tard, la sombre vérité le concernant a éclaté au grand jour, suscitant l’effroi et la réticence d’une opinion publique s’indignant d’une manière cycliquement morbide des écarts de conduite de ses stars. Concernant le cas Odom, son problème lié à l’alcool et aux drogues de toute sorte ne date pas d’hier : en 2003, la douleur étant trop forte, l’illustre compagnon de Khloé Kardashian avait été pris la main dans le sac, ce-dernier violant la loi interdisant l’utilisation de produits illicites mis en place par la ligue à deux reprises en l’espace de huit mois.
“Je ne pouvais pas me contrôler à Los Angeles… le train de vie que je vivais ainsi que toutes les choses auxquelles j’avais accès”, confesse un Lamar Odom toujours aussi meurtri de l’époque.
En somme, un triste constat qui se répète aujourd’hui, l’expression d’une culpabilité qu’il fallait oublier et noyer au plus vite. Dès lors, conscient de l’ampleur de son état critique, Lamar semble disposé à reprendre contact avec la réalité en acceptant de l’aide, passage obligatoire pour le “meilleur sixième homme 2011 ” de 33 ans s’il souhaite retrouver du boulot en NBA. Bien que cette affaire ne soit pas le premier exemple révélateur des vicissitudes des joueurs de la Grande Ligue, provoquées par les brûlantes tentations de la célébrité et de la gloire, elle invite néanmoins à demeurer alerte et lucide quant à la pensée abjecte de croire que “tout est rose et beau dans le milieu de la NBA”. Ainsi, véritable facteur d’ascension sociale et puits d’opportunités, synonyme d’une existence réussie, il ne faudrait omettre sous aucun prétexte que l’univers NBA regorge de portraits singuliers et sensibles dont la seule évocation du passé dénote de la nature féroce de leurs intentions à s’accomplir.
Courage Lamar !
Source texte: RealGm, LA Times / Source image: http://blackamericaweb.com
