MVP Power Rankings : Début de saison

Le 16 nov. 2012 à 17:50 par Bastien Fontanieu

Première édition du MVP Power Rankings et donc premier aperçu des tendances à venir cette saison chez les stars de la NBA. En mission pour les six prochains mois, les ténors de la Ligue se rendent coup pour coup afin de déterminer qui est le meilleur d’entre eux. Une course effrénée que nous vous traduirons chaque semaine, et qui couronnera peut-être un autre joueur que Lebron James, à qui un nouveau doublé historique est presque promis. Cette semaine, les Knicks et les Clippers ont été portés par leurs stars (Melo, CP3) alors que d’autres ont connu moins de succès que prévu (Durant, Kobe). Focus.

 

PlaceJoueurCommentaire

1

   Carmelo AnthonySur un petit nuage offensif depuis le premier match, Melo nous a surtout impressionné par sa métamorphose dans l’approche du jeu. En bon élève, l’ailier des Knicks apprends à défendre dur sur chaque action, se jeter sur les balles qui vont dans le public, et ressortir la balle quand un de ses coéquipiers est mieux placé. Aucune défaite pour New York, un effectif complet à disposition et Anthony meilleur scoreur de la Ligue : on attends un coup de mou du côté de New York mais jusque là c’est le parcours parfait.
26.8pts, 7.4rbds, 1.6asts, 0.8stls, 1blk, 45% au tir

          2

       Chris PaulOn ne voit pas qui peut mieux contrôler un match de basket que Chris Paul en ce moment. Le génial meneur des Clippers est entouré du meilleur casting qu’il n’ait jamais eu, et se régale soir après soir pour mettre ses hôtes à l’aise. Les grosses cylindrées (Memphis, San Antonio, Miami) sont toutes reparties bredouilles de chez Paul-Land, et quand on sait que l’intéressé peut souffler avec Eric Bledsoe sur le terrain, notre petit doigt nous dit que cette année devrait être celle de la consécration pour le lutin.
17pts, 3.3rbds, 10.3asts, 2.2stls, 48% au tir

          3

      Lebron JamesSi ce Ranking devait classer les meilleurs joueurs de la NBA, Lebron serait numéro 1 d’Octobre à Juin chaque année. Le King joue à un niveau rarement atteint, des deux côtés du terrain, et ce sans vraiment se concentrer. Car quand il se sent contrarié, autant lui donner les clés du stade (32pts en 2nde mi-temps face aux Rockets). Le problème reste que son équipe n’est pas au meilleur de sa forme, et enchaîne les mauvaises performances. On en veut plus de la part du King, qui doit montrer qui est le patron.
24.6pts, 9.4rbds, 6.2asts, 0.8stls, 0.9blks, 55% au tir

          4

    Zach RandolphL’importance de Zach Randolph dans l’effectif de Memphis dépasse largement la classique feuille de statistiques. Bougon, grognon, bourrin et acharné, Z-Bo impose à son équipe une attitude de lascar, un comportement de badass qui gratte ses adversaires et leur fait péter les plombs (Perkins? Bosh?). Rudy Gay en impose offensivement, mais quand les Grizzlies ont besoin d’un rebond ou d’un panier, ils font appel à leur ailier-fort. Randolph a ridiculisé Ibaka au poste Mercredi, et pourtant y’a client défensivement.
16.7pts, 14rbds, 1ast, 1stl, 0.9blks, 47% au tir

          5

     Kevin DurantDébut de saison timide pour le triple meilleur scoreur de la Ligue. Durant, à l’image de son équipe, ne trouve pas trop ses repères et alterne entre le très bien et le très moyen. Le départ de James Harden a certainement joué dans la tête de Durantula, qui semble moins agressif et vocal qu’auparavant. Gentil, humble et réservé, l’ailier du Thunder DOIT mettre sa franchise sur son dos et prendre la balle des mains carrées de Russell Westbrook. On apprécie tout de même son gros travail au rebond.
24.2pts, 10.3rbds, 4asts, 1.6stls, 1.6blks, 49% au tir

          6

      Kobe BryantTechniquement, Mamba ne changera jamais. Mais son impact sur le jeu devrait lui connaître quelques modifications. Avec l’arrivée de Mike D’Antoni pour coacher les Lakers, nul ne sait quel sera le rôle du numéro 24 dans la  nouvelle attaque des Angelinos. Une chose reste sûre : Kobe a faim de succès et ne demande qu’à se mettre au travail après un début de saison chaotique, surtout quand l’intéressé a la meilleure réussite au tir de sa carrière. Avec autant de talent autour de lui, la côté de Kobe ne devrait que grimper au fil de la saison.
26.4pts, 5.5rbds, 4.6asts, 1.4stls, 55% au tir

          7

  Brandon JenningsSi statistiquement le leader des Bucks se nomme Monta Ellis, son vrai patron reste Brandon Jennings. En dernière année de contrat, le meneur californien aborde chaque match avec sérieux cette saison et a déjà martyrisé quelques défenses à coups de flèches à trois points et de drive main gauche. Son coach, Scott Skiles, se réjouit de voir son meneur grandir, et les résultats se font ressentir puisque Milwaukee se situe dans le Top 3 à l’Est. Trop tôt encore pour savoir si la franchise participera aux PO.
16.9pts, 3.1rbds, 7.9asts, 3.1stls, 0.4blks, 43% au tir

          8

      Tim DuncanLa surprise du chef ! On pensait mettre notre Tony national pour féliciter le bon début de saison des Spurs, mais le vrai beau cadeau vient du Big Fundemental. Duncan, 36 ans, joue comme un gamin qui vient d’en souffler 22 et ridiculise encore et toujours les autres ailier-forts de la Ligue à coup de patience et de technique. Constant dans son rendement statistique, Duncan est bien plus mobile avec les 10kg perdus cet été. Nouveau système de vote pour le All Star Game, mais Duncan devrait quand même y être.
18.8pts, 9.6rbds, 2.5asts, 1.2stls, 2.6blks, 52% au tir

9

     James HardenPropulsé au rang de superstar en quelques jours, James Harden a réalisé le plus surprenant début de saison tout joueur confondu. Son intelligence de jeu a totalement modifié l’attaque des Rockets, qui passe désormais 80% de son temps entre les mains du barbu. Le plus impressionnant ne reste pas son rendement mais son adaptation aux défenses adverses : Harden continue à vivre aux lancers (2ème de la Ligue avec 10 tentés chaque soir) et rends ses coéquipiers meilleurs (4.5 passes). Son prochain palier, les PlayOffs!
26.4pts, 4.6rbds, 4.5asts, 1.4stls, 0.8blks, 44% au tir

10

       Joakim NoahComme sa photo l’indique, Joakim est déterminé en ce début de saison. L’absence de Derrick Rose a redistribué toutes les munitions offensives, et l’intensité défensive naturelle du français alliée à son nouveau jeu au poste en font un cauchemar pour ses adversaires. En défense, au rebond, vocalement, et même au tir : Noah s’est imposé comme le leader des Bulls. Il n’y a pas la moindre catégorie statistique que Jooks ne remplit pas (80% lancers!), et si Chicago réalise une telle rentrée, ne cherchez pas plus loin afin de savoir pourquoi.
16pts, 9.8rbds, 3.5asts, 1.4stls, 2.2blks, 51% au tir