Performance all-time : le quadruple-double d’Hakeem Olajuwon en 1990

Le 29 mars 2024 à 09:56 par Alexandre Taupin

Hakeem Olajuwon Rockets 21 janvier 2023
Source image : YouTube

Le 29 mars 1990, Hakeem Olajuwon entrait dans l’histoire de la NBA en réalisant une performance rare face aux Milwaukee Bucks : un quadruple-double ! 

On ne présente plus le Dream, a.k.a Hakeem Olajuwon. Premier choix de la Draft 1984 (celle de Michael Jordan), double champion NBA, champion olympique avec Team USA, meilleur contreur de l’histoire de la NBA, MVP de saison régulière, double MVP des Finales NBA, sans oublier deux titres de Défenseur de l’année. Bref, un monument du basket NBA et l’un des meilleurs pivots de l’histoire de la balle orange.

Si le palmarès de la légende des Rockets parle de lui-même, ce sont aussi ses perfs qui ont forgé sa réputation à travers le monde. Hakeem Olajuwon, c’est la définition même du joueur complet. Le bonhomme qui non seulement te bétonne la défense mais va en plus faire faire des cauchemars aux intérieurs adverses avec un foot work de grand malade, des qualités athlétiques “freakesque”, une vraie intelligence de jeu et un touché de balle magnifique.

Machine à double-double, Hakeem the Dream a su utiliser ses longs bras pour aller chercher quelques triple-doubles avec les contres. Mais en ce 29 mars 1990, l’Américano-Nigérian va faire encore mieux face aux Milwaukee Bucks en devenant le 3ème joueur de l’histoire de la NBA à atteindre les 10 unités dans quatre catégories statistiques : le quadruple-double. 18 points, 16 rebonds, 10 passes et 11 contres !

On parle du prime d’Hakeem. Il n’a alors que 27 ans et le meilleur reste à venir pour lui. Le plus marrant c’est que le Dream avait déjà réalisé un quadruple-double un mois plus tôt. Enfin presque.. Auteur de 29 points, 18 rebonds, 11 contres et 10 passes face aux Warriors, l’intérieur s’était vu retiré une assist de la part de la Ligue. Ce n’était que partie remise. Olajuwon rejoignait ainsi Nate Thurmond et Alvin Robertson dans un club très fermé avant que David Robinson ne les imite quatre ans plus tard avec les Spurs. Depuis ? Plus rien. C’est dire la difficulté d’atteindre cette marque si célèbre mais si complexe.

Logique puisqu’il faudrait un intérieur suffisant balèze en protection de cercle (contres) mais aussi bon distributeur ou alors un extérieur qui joue au pickpocket (interceptions) tout en étant capable de collecter suffisamment de rebonds. Bref, un beau casse-tête. Reverra-t-on un jour une telle performance ?