Les Bulls s’imposent à la bagarre contre le Jazz (littéralement)

Le 07 mars 2024 à 06:25 par Robin Wolff

Bulls Jazz 7 mars 2024
Source image : X / Michael Scotto

Les Chicago Bulls s’en sont sortis de justesse face au Utah Jazz. Dans un money time marqué par une petite échauffourée, les Taureaux et DeMar DeRozan ont été plus solides pour s’imposer 119 à 117.

Les stats maison, qui n’indiquent pas le match nul à la baston

C’est une semaine exceptionnelle pour la bagarre dans le monde. Cedric Doumbé vérifiera les angles morts de Baissangour Chamsoudinov ce jeudi et Benoît Saint-Denis voudra envoyer des pêches à Dustin Poirier deux jours plus tard. Mais en apéritif de ces combats, Chicago et Utah, qui au vu de la rencontre n’avaient que peu d’intention de jouer au basket-ball, ont décidé de faire monter la sauce en jouant des coudes. Les Bulls ont pour habitude de rentrer dans le tas tandis que pour le Jazz “Take Five” est un classique, et en mettre aussi apparemment.

Alors que les Taureaux menaient d’un point à quelques secondes de la fin, Torrey Craig en tenue civile a été glisser des mots doux à l’oreille de Collin Sexton, qui venait de retenir DeMar DeRozan sur l’action précédente. En les voyant se rapprocher, John Collins et Chris Fleming, assistant de Billy Donovan, se sont mêlés à la fête en se poussant l’un l’autre et notre sieste qui durait depuis bientôt 47 minutes était ainsi interrompue. Faute technique pour Craig, Collins et Fleming, la fin du match allait se jouer sur la ligne des lancers.

Utah Jazz forward John Collins and Chicago Bulls assistant coach Chris Fleming went at it on the sideline 😳 pic.twitter.com/buJvTn1u3U

— Michael Scotto (@MikeAScotto) March 7, 2024

A ce petit jeu là, les Bulls s’en sortent bien et prennent deux points d’avance, mais la balle est dans les mains du Jazz. Après une superbe défense des Taureaux (non), Collin Sexton se retrouve ouvert avec le tir de la gagne entre les mimines ! Alors quand on vous dit ouvert, on a pas l’impression de rendre justice à la réalité. Il n’est pas ouvert un petit peu, pas grand ouvert non plus, il est ouvert au point où il peut sortir une chaise de jardin, se poser tranquillement, s’envoyer un Capri Sun dans le gosier, roter à en réveiller le mordor avant de se relever et de shooter. Heureusement pour Nikola Vucevic et ses copains, le meneur du Jazz se rappelle alors que son surnom est “Young Bull”. Troublé, il ne sait plus pour quelle équipe il joue et envoie une saucisse. En plein carême c’est pourtant mal vu par les mormons.

Pour en revenir au basket-ball, Coby White a été, comme souvent cette saison, excellent et la raison principale de la victoire de son équipe.  25 points, 5 rebonds et 6 passes décisives à 9/15 au tir et 7/11 de loin, le dernier White avec une production aussi pure s’appelait Walter. De l’autre côté John Collins a assuré avec 25 points et 14 rebonds, mais pour le Jazz c’est un rookie qui a particulièrement retenu l’attention.

Car si Jérôme Commandeur, avec des sabots, maitrise la branle du poitou, Brice Sansabaugh, maitrise lui le panier ballon. Energique et adroit, l’ailier-fort a réalisé le meilleur match de sa carrière avec 15 points et 12 rebonds. Bref, il n’a vraiment pas traîné la patte et a pris du galon. Avec cette performance, il met en selle son aventure en NBA et prend les rennes de son avenir. Cela ne reste toutefois qu’un premier pas et il ne faudrait pas en faire tout un manège, ce serait trop.

En bref, les Bulls sont toujours moyens, le Jazz est toujours médiocre, le match n’était pas fou, la bagarre n’a pas relevé le niveau, l’article n’est pas grandiose non plus, donc il est peut être temps de passer à autre chose … Allez, next.