Victor Wembanyama vs Chet Holmgren, le duel a tenu ses promesses (pitié, ne regardez pas le score)

Le 25 janv. 2024 à 07:09 par Giovanni Marriette

Victor Wembanyama 25 janvier 2024
Source image : NBA League Pass

La NBA avait choisi de mettre à l’honneur un duel entre Chet Holmgren et Victor Wembanyama dans le cadre de la deuxième NBA Rivals Week. Un choix qui en dit long sur la zumba que sont partis pour nous offrir les deux énergumènes, et cette nuit – malgré le peu de suspense – on a pu profiter pleinement du duel entre Chet et Vic.

Les stats maison de ce duel essentiel dans la course au ROY c’est juste ici

On l’attendait ce duel, on l’attendait très fort, et on espérait surtout qu’il ne serait point gâché par un énorme blow-out comme ce fut le cas lors de la première rencontre entre les deux rivaux. Interrogé avant le match, le coach du Thunder Mark Daigneault avait d’ailleurs tenu à rappeler que le basket se joue à 5 contre 5, peu importe le niveau d’untel ou d’un autre.

« C’est un sport d’équipe. Ce n’est pas du tennis. »

Mark Daigneault, coach du Thunder, à propos de la rivalité entre Victor Wembanyama et Chet Holmgren :

« C’est un sport d’équipe. Ce n’est pas du tennis. Il y a d’autres joueurs sur le terrain. Je comprends qu’il y ait une… pic.twitter.com/LDLJOdocJp

— Benjamin Moubèche (@BenjaminMoubech) January 25, 2024


Pour parler de basket ? De sport d’équipe ? Comme prévu le Thunder a mis une branlée énorme aux Spurs, car un monde d’écart subsiste entre la deuxième meilleure équipe de l’Ouest et la troisième pire équipe de NBA. 26 points d’écart au final, les Spurs qui tentent vainement d’y croire avant la pause mais une accélération du Thunder en début de deuxième mi-temps aura pour effet de remettre tout le monde à sa place. Shai Gilgeous-Alexander a été fidèle à lui-même et aurait pu jouer avec un anorak et des boots tellement il était facile (32/6/10), Chet Holmgren inspire une confiance incroyable des deux côtés du terrain, Jalen Williams a fait le début de match et les remplaçants Aaron Wiggins et Cason Wallace ont boosté le banc. Pour les Spurs, Victor Wembanyama a été très bon (et très locace), on va y venir, Devin Vassell a apporté en attaque, les sophomores Wesley et Branham se sont un peu montrés, et pour le reste ce fut un mélange entre du caca et du vomi, ça c’est mon analyse.

Voilà, c’est bon Mark Daigneault ? On peut parler du nouveau Alien vs Predator maintenant ?

  • Victor Wembanyama : 24 points à 9/18 au tir dont 0/3 du parking et 6/8 aux lancers, 12 rebonds, 4 passes, 1 steal et 4 contres en 28 minutes
  • Chet Holmgren : 17 points à 7/13 au tir dont 2/4 du parking et 1/3 aux lancers, 9 rebonds, 4 passes, 1 steal et 3 contres en 30 minutes

Le duel qu’on attendait, le duel qu’on a eu, malgré un enjeu sportif proche du talent de Darius Bazley, c’est à dire du néant. Deux monstres, déjà, de la NBA, deux talents générationnels que la vie va opposer dans les dix, douze, quinze prochaines années, et cette nuit les deux se sont répondus, notamment lors d’un début de quatrième quart-temps que l’on aurait voulu éternel.

Wemby puts it on the floor and spins into his first bucket!#NBARivalsWeek
Spurs-Thunder | Live on ESPN pic.twitter.com/aN9cM810Ze

— NBA (@NBA) January 25, 2024

Wemby flashes and extends for the one-hand jam!#NBARivalsWeek
Spurs-Thunder | Live on ESPN pic.twitter.com/KNpQzB4ynV

— NBA (@NBA) January 25, 2024

Victor Wembanyama came from behind to deny Chet Holmgren ❌pic.twitter.com/5lBJzwzZjk

— Spurs Nation (@SpursNationCP) January 25, 2024

This was *only* the first six minutes of the 4th quarter of Chet vs. Wemby tonight. pic.twitter.com/ciErBeoxVH

— Rob Perez (@WorldWideWob) January 25, 2024


Difficile de juger d’une confrontation lorsque l’un des deux joueurs voit son équipe mener de 30 pions, mais les deux géants se sont en tout cas tapés avec vivacité. Fait assez rare, on a vu cette nuit un Victor Wembanyama très dissert, n’hésitant pas à parler à Chet Holmgren quand il le dominait, ne provoquant par contre aucune réaction du pivot d’OKC, lequel aurait finalement très bien pu se suffire à un traditionnel “regarde le score, gros”, toujours efficace bien que peu original. Des gros tirs, globalement une domination physique de l’Alien Wemby sur la Licorne Chet, mais rien d’infâmant loin de là pour Holmgren, deuxième meilleur joueur d’une équipe qui jouera très gros au printemps, autant dire que le gonze a d’autres problèmes qu’apprendre à jouer au basket à ses coéquipiers.

On a aimé cette confrontation, on a aimé ces six minutes de folie qui, ramenées à une saison entière, nous promettent un avenir radieux en NBA. Et peu importe qui sera le Rookie Of the Year, même si cela apparait que ce doit à tout prix être VICTOR WEMBANYAMA FROM FRANCE, 2M24 NATIF DU CHESNAY PIVOT DES SPURS 20 POINTS 10 REBONDS 3 PASSES DE MOYENNE ET MEILLEUR CONTREUR DE LA LIGUE ALORS QU’IL NE JOUE QUE TROIS ATCHOUMS PAR MATCH.