Karl-Anthony Towns tape son record en carrière avec 62 points (dans une défaite)

Le 23 janv. 2024 à 05:13 par Giovanni Marriette

Karl-Anthony Towns 23 janvier 2024
Source image : YouTube

Pendant deux bonnes heures on se chauffait les doigts pour claquer notre plus belle prose à l’attention de Karl-Anthony Towns et des Wolves. Puis il y a eu ce dernier quart-temps, et au final la plus grosse perf de la carrière de KAT a un arrière-goût de Desktop. Vraiment triste.

Les stats maison de ce match – quoiqu’on en dise – historique, c’est juste ici !

On peut bien dire que Karl-Anthony Towns aurait pu (du) terminer cette soirée légendaire sur la ligne des lancers, grâce à un coup de sifflet qu’il aurait du avoir et qu’il n’a pas eu. Mais au final, le sentiment ici après un money time… problématique, c’est que les Hornets ont mérité leur victoire, que les Wolves ont mérité de perdre, et ce malgré une soirée qui aurait DU être la soirée de Karl-Anthony Towns, de l’un des meilleurs shooteurs de l’histoire de la NBA.

Dans un money time aussi serré c’est un scandale pic.twitter.com/As26P0R15l

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Oui mais voilà.

Oui mais voilà, KAT et les Wolves ont tout gâché.

Mais revenons tout de même sur un instant qui restera quoiqu’il arrive gravé : la première mi-temps de Karl-Anthony Towns. Un délire hein, quelque chose de spécial, qui vient d’une planète qui ne s’appelle pas la Terre.

A HISTORIC 44-POINT HALF FROM KARL-ANTHONY TOWNS 🤯

🔥 44 PTS
🔥 14-17 FGM
🔥 8-9 3PM

The 4th most points scored in a half in the play-by-play era (1997-98).

Hornets-Timberwolves | Live on the NBA App
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44 points à 14/17 au tir dont 8/9 du parking, après un faramineux 8/8 initial. KAT n’était pas dans la zone, il avait carrément CRÉÉ une zone. 69-64 Wolves à la mi-temps, mais clairement à aucun moment nos yeux ne s’étaient posés sur le score. Car pendant que Joel Embiid écrivait l’histoire face aux Spurs, Charles-Antoine Villes, lui, se torchait carrément avec et visait la Lune tel prime Amel Bent.

Quand un mec est dans un tel mood dans un match de basket ? Deux solutions, la première étant que la dynamique est telle que rien ne peut arriver au héros du soir. Spoiler, c’est “l’autre” chemin qui a été pris par KAT et les Wolves.

Faramineuse première mi-temps, farineux deuxième acte.

44 points à la mi-temps et 62 au final, ça donne donc un record en carrière (le précédent était de 60), mais si vous faites rapidement le calcul ça donne aussi… une deuxième mi-temps tout juste passable. Et si vous avez vu le match en direct, vous pouvez donc rajouter l’odeur d’urine à ce constat.

Le gros problème dans ce match qui aurait du être une fête ? La propension de Karl-Anthony Towns à forcer pour aller chercher les étoiles, et le manque de discernement d’un coaching staff et d’une équipe, plus occupée à fanfaronner et prendre des photos qu’à transformer la perf en victoire. Comme une boule de neige les problèmes des Wolves grandissaient ainsi au dernier quart-temps, l’heure également d’en placer une pour ces messieurs LaMelo Ball et, surtout, Brandon Miller pour avoir refusé de n’être que sur les photos.

Le comble de cette soirée paradoxale ? Voir Karl-Anthony Towns… benché dans le money time, avec ses 60 pions au compteur, et là je crois qu’on ne fera JAMAIS pire en terme de gestion de ses joueurs, de son équipe. KAT qui reviendra, forcément, pour prendre le dernier tir, fauché au poignet par Terry Rozier mais oublié par les refs, une absence de coup de sifflet résonnant comme une punition pour le malheureux recordman du jour, dont ce ne sont pas les sourires mais plutôt les complaintes qui resteront en ce matin du 23 janvier 2024.

« C’était une performance absolument dégueulasse en terme de défense et de basketball immature, tout au long du match. Voilà ce qui se passe quand on a ce genre d’approche.” – Chris Finch 😳

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On aurait pu vivre ensemble une soirée idyllique, mais les Wolves l’ont transformé en usine à punchlines. Seule bonne nouvelle les Wolves restent premiers à l’Ouest, mais disons qu’ils sont ce matin un peu plus à l’Ouest que premiers.


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