Science-fiction : Et si les Pistons gagnaient un match de basket-ball ce soir ?

Le 21 déc. 2023 à 16:52 par Robin Wolff

Pistons 8 décembre 2022
Source image : YouTube

Après avoir écrit la recette d’une tarte à l’oignon ou rendu hommage aux 24 heures de la journée lors des dernières défaites des Pistons, on s’est dit qu’on allait préparer le terrain en cas de victoire ce soir face au Jazz. Le seul match qui semble pouvoir les empêcher de battre le record de la plus longue série de défaites All-Time.

Cet article est inspiré de faits réels. Toute ressemblance avec des actions et des personnages existants ou ayant existé est complètement désirée et en aucun cas le fruit d’une coïncidence.

Le box-score de cette victoire des Pistons est a retrouver ici :

Enfin ! Après 24 défaites consécutives, les Pistons ont remporté un match de basket-ball. Dans une purge complète, les troupes de Motor City ont fait plié le Jazz d’un Lauri Markkanen exécrable sur le score de 94 à 87.

Pourtant, Detroit n’a pas été bien meilleur que d’habitude. Dans leurs moyennes de saison, ils ont tourné, ce soir, à 37% au tir et 28% de loin. Mais l’essentiel est ailleurs, ce soir, pour la première fois depuis la fin du mois d’octobre, Killian Hayes peut se coucher en se disant que contrairement à Tyrese Haliburton, il n’est pas un loser, et ça ça n’a pas de prix.

En point positif dans le jeu, on peut tout de même relever certains (rares) éléments : Cade Cunningham n’a perdu que trois ballons dans le dernier quart-temps, Isaiah Stewart n’a pas eu envie de se battre contre un lampadaire et Marcus Sasser, comme Marlène a réussi à lâcher les chiens.

Jaden Ivey est même rentré aux vestiaires en criant “WALKER KESSLER OVER ME ?” semblant ainsi oublier qu’il a été drafté bien avant l’intérieur du Jazz en étant pourtant bien moins bon. Mais ça c’est une autre histoire.

Toutefois, cette victoire, Detroit la doit grandement au niveau de jeu abyssal de Utah à la Little Caesars Arena. Le Jazz n’a rendu hommage ni à Louis Armstrong, ni à Dave Brubeck tandis que Lauri était bien meilleur en chantant “Ma meilleure amie” ou “J’ai besoin d’amour”. Le Finnish Farmer a terminé la rencontre à 8 points, 7 rebonds à 3/19 au tir et un famélique 1/9 de loin.

Seule lumière d’un tableau plus sombre que ceux de Marian Wihak côté Utah, Keyonte George. Le rookie s’est sorti des griffes de Killian Hayes, que certains consommateurs d’ayahuasca considèrent comme l’un des meilleurs défenseurs extérieurs de la planète, pour terminer la rencontre à 18 points et 11 passes décisives.

Après avoir qualifié le match contre le Thunder de “chef d’œuvre de merde de chien“, Will Hardy a peut-être fait encore plus fort ce soir en Conférence de presse. Le tacticien du Jazz a parlé de la défaite de son équipe comme d’une “bouse un lendemain de soirée cassoulet et rhum-coca”. Il a semblé parler d’expérience.

Le bon côté avec cette victoire des Pistons, c’est qu’elle a redonné de l’espoir à certains. Si cette équipe a réussi à remporter un match de basket-ball, plus rien n’est impossible, les barrières tombent et les ambitions renaissent. On vous a fait une petite compilation de ce qu’on a vu sur les réseaux sociaux depuis le coup de sifflet final :

  • Victor Wembanyama imagine pouvoir recevoir une passe bien ajustée.
  • Evan Fournier pense rejouer sous le maillot des Knicks.
  • Cédric Doumbé croît qu’il est envisageable qu’il puisse perdre un combat..
  • Laurent Ruquier admet qu’on peut peut-être aller dormir.
  • Jean-Marie Bigard a qualifié certains passage de son dernier spectacle de “beauf”.
  • Michel Drucker veut faire autre chose de ses dimanches.
  • Gazo a écrit plus que quatre rimes pour son prochain son (dont certaines ne lient pas cocaïne avec protéine).
  • Giovanni organise une soirée tartiflette.
  • Alex et Bastien assument apprécier le mardi.
  • Zion Williamson fait vœu d’abstinence et lance une grève de la faim.

Et vous, quelle folie cette victoire des Pistons a t-elle fait germer dans vos esprits ?

Source texte : Une grosse boule de voyante achetée à deux euros dans une fripe.