Zion Williamson en mode perfect face aux Sixers : 33 points à 11/11 au tir et 11/12 aux lancers !

Le 30 nov. 2023 à 05:51 par Giovanni Marriette

On aurait pu vous parler du retour de C.J. McCollum – par ailleurs très bon – ou de l’absence imprévue de Joel Embiid, mais ce que l’on retiendra finalement de ce Pelicans – Sixers, c’est un MONSTER GAME de Zion Williamson, qui n’a absolument rien raté du match, à un mini lancer-franc près.

Apprendre au dernier moment que Joel Embiid ne sera pas présent dans la raquette adverse ? Difficile d’imaginer une meilleure nouvelle lorsque l’on est intérieur en NBA et qu’on s’apprête à affronter les Sixers. Il faut dire qu’au relais du MVP ne se pressent que de faux pivots, mis à part un Mo Bamba qui a abandonné depuis longtemps son statut de talent en devenir. Nicolas Batum, Robert Covington, Marcus Morris, Paul Reed, tous ont donc, la nuit dernière, pris le jus lorsque Zion Williamson a escompté scorer, et au final la victoire des Pelicans n’en est que plus logique au regard des difficultés de Philly à jouer sans son leader, malgré les tentatives – souvent infructueuses – d’un Tyrese Maxey productif mas dispendieux.

Zion Williamson ? 33 points, 8 rebonds, 6 passes, 3 steals, et un handle toujours assez incroyable, situé quelque part sur la frise entre Kyrie Irving et Shaquille O’Neal. Mais le plus fou cette nuit reste donc ces pourcentages : 11/11 au tir et 11/12 aux lancers ! Un quasi perfect, ok il n’y a aucun tir à plus de de deux mètres du cercle mais tout de même, on a connu des perfs plus tâchées que celles-ci. Partant la plupart du temps de osn côté droit tel un Arjen Robben des parquets, Zion a maltraité la défense des Sixers durant toute la soirée, trouvant au choix un finger roll ou une passe léchée avec sa main gauche, un dunk solide ou deux points assurés près du cercle.

Au final une victoire pour les Pels face à des Sixers privés de leur arme majeure et groggy devant la solidité et la technique de la bête du Bayou. Une belle façon de rappeler, aussi, que Zion reste différent des autres humains qu’il fréquente…


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