Les 14 joueurs français de la NBA en 2023-24 : Victor Wembanyama, mais pas que !
Le 21 oct. 2023 à 14:59 par Giovanni Marriette
Cette saison 14 Français évolueront en NBA. Quatorze ! C’est énorme, et encore plus en année olympique puisque la France a besoin de se faire entendre sur la planète basket. On fait le point tout de suite sur la liste des joueurs français qui arpenteront cette saison les parquets de NBA et/ou de G League !
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COCORICO, ILS ONT UN CONTRAT NBA
NICOLAS BATUM (LOS ANGELES CLIPPERS)
Draft : 25è en 2008 (Houston Rockets, directement envoyé aux Portland Trail Blazers)
Expérience NBA : 15 ans
Statistiques 2022-23 : 78 matchs joués (19 titularisations) pour 6,1 points à 42% au tir dont 39,1% du parking et 70,8% aux lancers, 3,8 rebonds, 1,6 passe, 0,7 steal, 0,6 contre en 21,9 minutes
Objectifs de la saison : terminer sur une bonne note ! C’est quasi officiel, Nicolas Batum jouera cette saison sa dernière saison en NBA, avant de participer dans la foulée à sa dernière compétition avec les Bleus lors des JO de Paris 2024, on a connu des desserts moins appétissants. Appétissant mais il faudra rendre ce dessert savoureux, et en tout cas la table est mise pour l’occasion. Aux côtés de Kawhi Leonard, Paul George et Russell Westbrook, Nico n’est pas un intrus car c’est une véritable armée de joueurs aussi doués qu’expérimentés qui composent cette année encore le roster des Clippers. Le capitaine des Bleus y joue le rôle de capitaine de route, de glue guy, de facilitateur. En dehors du terrain, où sa parole est respectée et écoutée, et sur le parquet, où Nic est encore l’un des 3 and D les plus efficaces de NBA même s’il est devenu très unidimensionnel à Los Angeles et que sa production est désormais assez faible. Terminer sur une bonne note, voilà en tout cas l’objectif de Nico. Une bonne note étant une manière détournée de parler de titre NBA, évidemment.
EVAN FOURNIER (NEW YORK KNICKS, POUR L’INSTANT)
Draft : 20è en 2012 (Denver Nuggets)
Expérience NBA : 11 ans
Statistiques 2022-23 : 27 matchs joués (7 titularisations) pour 6,1 points à 33,7 au tir dont 30,7% du parking, 85,7% aux lancers, 1,8 rebond, 1,3 passe, 0,6 steal et 0,1 contre en 17 minutes
Objectifs de la saison : jouer au basket, par pitié. Comme pour Nico, Evan devrait sauf tremblement de terre jouer les Jeux de Paris 2024 mais pour arriver lancer et dans les meilleures conditions mentales l’été prochain il FAUT qu’il joue ! Le problème ? C’est que Vavane ne rentre plus dans les plans de son coach Tom Thibodeau à New York. La saison passée fut la pire de sa carrière, de très loin, puisqu’il n’avait plus si peu joué depuis son année rookie à Denver. Le principal souci pour le futur maire de Charenton étant que son salaire peut faire flipper quelques GM (19 millions pour la saison 2023-24), ce qui le rend difficilement transférable. Dans le meilleur des cas ? Une porte de sortie est trouvée rapidement et on revoit Evan Fournier sous son meilleur jour ou peu importe d’ailleurs, on veut juste qu’il joue. Le scénario cauchemar ? Vavane ne trouve pas preneur et continue de faire banquette, de ronger son frein, et très franchement ce serait catastrophique à un an des JO. FREE EVAN.
RUDY GOBERT (MINNESOTA TIMBERWOLVES)
Draft : 27è en 2013 (Denver Nuggets, directement envoyé au Utah Jazz)
Expérience NBA : 10 ans
Statistiques 2022-23 : 70 matchs (70 titularisations) pour 13,4 points à 65,9% au tir et 64,4% aux lancers, 11,6 rebonds, 1,2 passe, 0,8 steal et 1,4 contre en 30,7 minutes
Objectifs de la saison : prouver à tout le monde que le projet Wolves n’est pas mort-né le jour où la franchise du Minnesota a sacrifié son avenir pour le faire venir, et accessoirement réimpulser sa carrière perso, lui qui a lâché la saison passée ses pires stats depuis six ou sept ans. Après trois trophées de DPOY et trois sélections pour le All-Star Game avec le Jazz, le pivot de l’Équipe de France est un peu rentré dans le rang et a essuyé toujours plus de critiques quant au manque de variété offensive dont il fait l’étalage. Malheureusement pour la Gobe, la Coupe du Monde n’a pas été la soupape espérée et le voilà rendu à repartir au combat en devant de nouveau prouver ce qu’il a pourtant déjà prouvé : qu’il est l’un des meilleurs pivots de la planète. Aux côtés de la future superstar Anthony Edwards et d’un Karl-Anthony Towns encombrant, Rudy doit s’imposer comme l’un des éléments leaders de son équipe, c’est en tout cas ce que son… salaire exige (il sera le joueur le mieux payé des Wolves en 2024). Allez la Rudance, une saison à 15/12/3 de moyenne et des Wolves dans le Top 6 ?
KILLIAN HAYES (DETROIT PISTONS)
Draft : 7è en 2020 (Detroit Pistons)
Expérience NBA : 3 ans
Statistiques 2022-23 : 76 matchs (56 titularisations) pour 10,3 points à 37,7% au tir dont 28% du parking et 82,1% aux lancers, 2,9 rebonds, 6,2 passes, 1,4 steal et 0,4 contre en 28,3 minutes
Objectifs de la saison : lancer définitivement sa carrière NBA, devenir incontournable à Detroit et se faire une petite place pour les Jeux Olympiques 2024. Ça parait beaucoup comme ça, mais le dossier Killian est plus qualitatif qu’il n’y parait. Régulièrement tancé par la fanbase FR qui aime parfois dénigrer ses propres joueurs, Kiki a pourtant été assez efficace la saison passée. Plus efficace que jamais dans sa carrière même, et le curseur se trouve désormais à un point où il faut tout simplement revoir les ambitions autour du gamin. Joueur cérébral, fort défenseur, et dans un groupe qui regorge de gros talents individuels et de leaders potentiels ? Hello Killian, bienvenue dans la course au meilleur sixième homme. Sans aller jusque-là, le fils de Deron doit s’imposer dans le Michigan, il est en dernière année de contrat, et montrer qu’il peut être un superbe remplaçant puisqu’il peine pour l’instant à être un solide titulaire et qu’il n’en aura de toute façon pas trop l’occasion cette saison. A 22 ans en tout cas, Kiki a toute sa carrière devant lui, à Detroit ou ailleurs !
OUSMANE DIENG (OKLAHOMA CITY THUNDER)
Draft : 11è en 2022 (New York Knicks, directement envoyé chez le Thunder d’Oklahoma City)
Expérience NBA : 1 an
Statistiques NBA 2022-23 : 39 matchs (1 titularisation) pour 4,9 points à 42% au tir dont 26,5% du parking et 65,2% aux lancers, 2,7 rebonds, 1,2 passe, 0,4 steal et 0,2 contre en 14,6 minutes
Statistique G League 2022-23 : 11 matchs (10 titularisations) pour 15,8 points à 44,9% au tir dont 34,3% du parking et 70% aux lancers, 8,7 rebonds, 4,3 passes, 0,7 steal et 1,2 contre en 34,6 minutes
Objectifs de la saison : prendre le train Thunder et ne plus le quitter, car il sera vite trop tard. L’an passé le jeune ailier français a été stoppé par une blessure au coeur de l’hiver, mais sa progression et sa pré-saison notamment laissent augurer de très belles choses pour l’année 2. La franchise d’Oklahoma City sera l’une des plus scrutées la saison prochaine et Ousmane a les moyens d’en être, au relais de stars ou superstars qui prendront toute la pression de l’objectif. Du shoot, du shoot, de l’envie, de la défense et du shoot, voilà ce qui sera demandé au freak du Lot-et-Garonne, meilleur surnom ça, et en sortie de banc son rôle ne sera pas moins important que celui de quelques cracks plus référencés. Possible MIP du camp français avec, pour lui aussi ne l’oublions pas, des Jeux Olympiques à aller chercher dans moins d’un an.
FRANK NTILIKINA (CHARLOTTE HORNETS)
Draft: 8è en 2017 (New York Knicks)
Expérience NBA : 6 ans
Statistiques 2022-23 (Mavericks) : 47 matchs (5 titularisations) pour 2,9 points à 36,4% au tir dont 25,4% du parking et 66,7% aux lancers, 1,3 rebond, 1,2 passe, 0,3 steal et 0,1 contre en 12,9 minutes
Objectifs de la saison : rebondir, prendre de la confiance, jouer, et être dans les 12 à Paris. Forcément ce refrain va revenir plus d’une fois dans les lignes ci-dessous, mais pour Frank plus que pour un autre l’objectif est réel, lui qui avait été si utile lors de la Coupe du Monde 2019 ou les Jeux 2021, avant de louper l’Euro 2022 et la CDM 2023 sur blessure. Franky reste l’un des hommes de base de Vincent Collet, mais pour trouver de nouveau grâce aux yeux du sélectionneur il serait assez utile de jouer un peu cette saison. La mauvaise nouvelle ? Le contrat de Frank n’est que partiellement garanti et il vient de se faire mal au genou. La bonne ? C’est que son coach Steve Clifford dit de lui qu’il est le meilleur défenseur de son équipe. Que faire avec tout ça ? Espérer que le meneur de jeu réussira à se faire sa petite place en tant que back-up ou bien back-up de back-up sur les lignes arrières des Hornets, là où il n’a jamais vraiment réussi à le faire avec les Knicks ou les Mavs. Qu’est ce qu’on dit ? Un peu obvious mais vas-y Franky c’est bon, vas-y Franky, c’est bon bon bon.
Ndlr : Frank ratera les quatre premières semaines de la saison à cause d’une fracture du tibia gauche.
VICTOR WEMBANYAMA (SAN ANTONIO SPURS)
Draft: 1er en 2023 (San Antonio Spurs)
Expérience NBA : –
Statistiques 2022-23 (Metropolitans) : 34 matchs pour 21,6 points à 47% au tir dont 27,5% du parking et 82,8% aux lancers, 10,4 rebonds, 2,4 passes, 0,7 steal et 3 contres en 32,1 minutes
Objectifs de la saison : le trophée de ROY, le All-Star Game, gagner les Jeux Olympiques, l’infini, l’au-delà… Possible que vous ayez déjà entendu parler de ce grand jeune homme. 2m24, n°1 de la Draft, talent le plus attendu en NBA depuis LeBron James… ça vous dit quelque chose ? Évidemment que oui. Victor Wembanyama débarque en NBA, et pas sûr qu’on ne puisse seulement imaginer le bazar qu’il va y mettre. Les premières bribes montrées en Summer League ou pré-saison sont incroyables, une ville toute entière va se mettre à son service dès le Day 1 de la saison, pour un seul et unique objectif : faire en sorte que Victor Wembanyama devienne le meilleur joueur NBA et qu’il emmène de nouveau les Spurs au sommet. Avec sa taille et son envergure exceptionnelles, le gamin pourrait dominer sans même forcer, mais rajoutez à cela un talent lui aussi potentiellement unique et vous obtenez LE joueur qui va faire parler cette saison, en France mais pas seulement. Victor Wembanyama à toutes les sauces préparez-vous, et habituez-vous aussi, car tout ça pourrait bien durer de très longues années.
BILAL COULIBALY (WASHINGTON WIZARDS)
Draft: 7è en 2023 (Wizards via Pacers)
Expérience NBA : –
Statistiques 2022-23 (Metropolitans) : 27 matchs pour 5 points à 53,2% au tir dont 45,2% du parking et 59,5% aux lancers, 3,1 rebonds, 0,8 passe, 0,8 steal et 0,2 contre en 18,1 minutes
Objectifs de la saison : montrer à la NBA que la France a un incroyable talent. Drafté par les Pacers puis envoyé dans la foulée à Washington, Bilal Coulibaly était jusqu’à la Draft ce que l’on pourrait appeler “l’heureux gagnant de la hype Wemby”. Sauf que Bilal est en fait bien plus que cela, et les skills montrés lors de la Summer League et la pré-saison nous l’ont dépeint comme un potentiel incontournable du roster des Wizards, dès sa saison 1. On parle principalement de ses qualités défensives, et aux côtés d’un Jordan Poole qui ne connait même pas ce mot ça pourrait être très utile. Bilal a choqué l’Amérique, lui aussi, grâce à ses qualités en défense et grâce à ce profil d’arrière polyvalent aux très longs bras, tout ce que la NBA de 2023 adore. Attention tout de même à un potentiel n’importe quoi au sein de la franchise de la capitale, mais avec un nouveau board les Wizards ont tout de l’équipe qui reconstruit du sol au plafond et c’est le moment idéal pour Bilou de se rendre indispensable. Allez, encore un Frenchie dont il ne faudra louper aucune miette cette saison !
RAYAN RUPERT (PORTLAND TRAIL BLAZERS)
Draft: 43è en 2023 (Blazers)
Expérience NBA : –
Statistiques 2022-23 (New Zealand Breakers) : 20 matchs pour 6,6 points à 36,4% au tir dont 25% du parking et 70,3% aux lancers, 1,8 rebond, 2,5 passes, 1 steal et 0,8 contre en 19,7 minutes
Objectifs de la saison : se faire une place dans l’un des projets les plus intrigants de NBA. Rayan Rupert s’attendait peut-être à être drafté plus haut, mais le voir débarquer aux Blazers est une double bonne nouvelle. La première ? C’est que dans la foulée de sa draft la franchise d’Oregon a garanti son contrat, gage tout de même de confiance et d’une envie d’avancer ensemble. La deuxième ? C’est qu’il y a quelques semaines Damian Lillard est enfin parti de Portland, et qu’à quelques dossiers près (Anfernee Simons ?) le projet Blazers commence à être assez précis. Scoot Henderson et Shaedon Sharpe en stars potentielles, Simons on ne sait pas trop, Deandre Ayton pour (re)devenir DominAyton, et autour de ces jeunes joueurs des places à prendre. C’est là que RR peut intervenir, en apportant du shoot, de la défense et de l’envie à une équipe qui risque de prendre assez cher en défense et qui aura besoin de répondant. Peut-être encore un peu fébrile physiquement, Rupert a en revanche l’envie et le potentiel pour intégrer pour de vrai la rotation de Chauncey Billups, tout en laissant le plus gros de la pression aux franchise players du groupe. Y’a une vraie histoire qui va peut-être s’écrire à Portland, et Rayan Rupert peut en faire partie.
SIDY CISSOKO (SAN ANTONIO SPURS)
Draft: 44è en 2023 (Spurs)
Expérience NBA : –
Statistiques 2022-23 (G League Ignite) : 15 matchs (10 titularisations) pour 9,3 points à 39,2% au tir dont 33,3% du parking et 63,6% aux lancers, 2,9 rebonds, 2,5 passes, 0,8 steal et 0,8 contre en 28,5 minutes
Objectifs de la saison : encore un jeune français doté d’un talent certain, même si pour Sidy Cissoko le fait d’avoir grandi basketballistiquement parlant en… Espagne n’a pas aidé à sa popularité. Premier Français à intégrer le programme Ignite en G League, Sidy s’est très vite imposé comme un défenseur féroce et un attaquant tout à fait capable, même s’il manque encore de mordant. Pas facile en ayant cototé des bouffeurs de ballon en G League, plutôt cool d’ailleurs qu’il atterrisse au FC Spurs France, même si Gregg Popovich a annoncé il y a peu que Sidy ferait principalement ses gammes… en G League cette saison encore. Les place sont chères mais l’arrière français a signé son contrat, ça c’est fait, et s’il fait ses preuves à l’échelon inférieur nul doute qu’il viendra tenir compagnie à Victor Wembanyama avec les “grands”. Le plus dur reste à faire pour Sidy mais on y croit fort.
JOEL EMBIID (PHILADELPHIA SIXERS)
Trop tôt peut-être.
FAUT CRAVACHER, ILS SONT SOUS CONTRAT TWO-WAY
THÉO MALEDON (CHARLOTTE HORNETS)
Draft: 34è en 2020 (Philadelphia Sixers, directement envoyé chez le Thunder d’Oklahoma City)
Expérience NBA : 3 ans
Statistiques NBA 2022-23 : 44 matchs (7 titularisations) pour 6,7 points à 40,2% au tir dont 29,5% du parking et 85,1% aux lancers, 2,8 rebonds, 3,5 passes, 0,8 steal et 0,3 contre en 19,4 minutes
Statistiques G League 2022-23 (Greensboro Swarm) : 23 matchs (22 titularisations) pour 16,1 points à 45,4% au tir dont 32,4% du parking et 72,9% aux lancers, 5,7 rebonds, 5,3 passes, 1,1 steal et 0,5 contres en 31,9 minutes
Objectifs de la saison : rebondir, tout simplement, et on verra pour le reste. Théo Maledon avait sacrément bien commencé sa carrière NBA avec une saison rookie pleine de promesses à OKC, puis il s’est peu à peu perdu, de blessures en concurrence relou, d’allers-retours en G League en allers-retours en décisions discutables concernant l’Équipe de France. Aujourd’hui Théo est encore jeune mais il n’a qu’un two-way contract, et il est fort probable qu’on le voit davantage avec le Swarm de Greensboro qu’avec les Hornets de Charlotte. Une carrière un peu tristounette pour l’instant, pas du tout en adéquation avec le talent qu’on avait décelé et même vu avec le Thunder il y a quelques temps. Allez, reculer pour mieux sauter ?
MOUSSA DIABATÉ (LOS ANGELES CLIPPERS)
Draft : 43è en 2022 (Los Angeles Clippers)
Expérience NBA : 1 an
Statistiques NBA 2022-23 : 22 matchs (1 titularisation) pour 2,7 points à 51,1% au tir dont 50% du parking et 62,5% aux lancers, 2,3 rebonds, 0,2 passe, 0,3 steal et 0,4 contre en 8,9 minutes
Statistiques G League 2022-23 (Ontario Clippers) : 15 matchs (15 titularisations) pour 17,7 points à 59,4% au tir et 77,6% aux lancers, 11,4 rebonds, 2,7 passes, 0,6 steal et 1,4 contre en 32 minutes
Objectifs de la saison : gratter quelques minutes en NBA, un peu plus que la saison passée et on appellera ça une progression. En G League Moussa Diabaté a cartonné, au point d’être élu dans la All-Rookie Team de la compétition, c’est toujours ça de pris. Appelé à une vingtaine de reprises pour faire le nombre en NBA, Moussa tentera de rééditer la perf dans une équipe toujours en manque de vrais intérieurs… mais qui a pris l’habitude de s’en passer. Quelques perfs sorties de nulle part peuvent néanmoins lancer une carrière en NBA alors à Moussa de saisir sa chance quand on lui donnera.
OLIVIER SARR (OKLAHOMA CITY THUNDER)
Draft: Non Drafté
Expérience NBA : 2 ans
Statistiques 2022-23 : 9 matchs (1 titularisation) pour 4 points à 50% au tir dont 12,5% du parking et 71,4% aux lancers, 3,4 rebonds, 0,4 passe, 0,1 steal et 0,6 contre en 12,7 minutes
Statistiques G League 2022-23 (Oklahoma City Blue) : 12 matchs (7 titularisations) pour 12,8 points à 57% au tir dont 44% du parking et 55,6% aux lancers, 8,8 rebonds, 1,9 passes, 0,5 steal et 2,4 contres en 24,9 minutes
Objectifs de la saison : .on parle beaucoup de son petit frère Alexandre ou de son grand oncle Fredéric (pas du tout) mais jusqu’à preuve du contraire Olivier est le seul Sarr à avoir déjà foulé un parquet NBA. Il a d’ailleurs déjà envoyé du très lourd avec le Thunder, lors de matchs comptant pour du beurre c’est vrai, et en vertu de ces perfs et des qualités démontrées depuis deux ans en G League avec le Blue, la franchise d’OKC a offert à Olivier l’un de ses trois contrats two-ways. En fonction de la forme des uns et des autres il n’est pas du tout interdit de voir le grand intérieur français piger de temps à autre avec le Thunder, en attendant mieux si les perfs sont au rendez-vous !
MALCOLM CAZALON (DETROIT PISTONS)
Draft: Non Drafté
Expérience NBA : –
Statistiques 2022-23 (Mega) : 25 matchs pour 11,3 points à 46,2% au tir dont 33,7% du parking et 80% aux lancers, 3,4 rebonds, 2,6 passes, 1,7 steal et 0,2 contre en 25,5 minutes
Objectifs de la saison : c’est la belle surprise de cette liste, puisque quelques heures après la Draft le jeune ailier Malcolm Cazalon a été hélé par les Pistons pour intégrer le roster. Ce sera avec un two-way contract et avec la mission de faire du sale avec le Cruise de Motor City, dans un premier temps. Évidemment que l’objectif sera pour l’ancien joueur de la JL Bourg d’intégrer le groupe de Monty Williams, mais forcément, le nombre de jeunes à très haut potentiel à Détroit ne met pas Malcolm en haut de la pile. Patience, patience et tirs du parking, et peut-être qu’au coeur de l’hiver une belle surprise arrivera du Michigan.
14 Français cette saison en NBA, c’est énorme, et c’est surtout parfait en année olympique car la France du basket a besoin de hurler son talent aux oreilles de la planète basket. Messieurs dames bonne saison à tous, et vive la France !
Source stats : BasketBall-Reference