La saison 2023-24 des New York Knicks… dans un monde idéal
Le 08 oct. 2023 à 13:27 par Alexandre Taupin
C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… parfait pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une disasterclass cette saison, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est bien passé. Aujourd’hui ? Les New York Knicks !
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La stabilité paye chez les Knicks, les mondialistes sur leur lancée
Les Knicks ont opté pour une intersaison basée sur la continuité et ça paye. Le groupe se connaît bien, l’arrivée de Donte DiVincenzo apporte un peu de folie et de spacing en sortie de banc. Jalen Brunson, Josh Hart et R.J. Barrett reviennent de leur passage en FIBA avec le plein de confiance. Le Canadien notamment franchit enfin le cap attendu par tous les fans de Big Apple depuis sa Draft et il se permet même de reléguer Julius Randle dans la hiérarchie offensive de New York. Défensivement, New York est toujours aussi solide et la possibilité d’avoir enfin un Big 3 fiable en attaque est une bénédiction qui permet aux Knicks de jouer les yeux dans les yeux avec les meilleurs. À l’image de son trio de Villanova (DiVincenzo, Hart, Brunson), New York respire la déconnade et les sourires.
New York s’invite sur le podium à l’Est, Jalen Brunson ET R.J Barrett au All-Star Game ?
Si New York savoure son retour en force, d’autres franchises battent de l’aile à côté. Miami a perdu gros durant l’été et ne s’est pas beaucoup renforcé, Philadelphie doit faire avec le drama James Harden, de quoi permettre aux Knicks d’aller s’inviter sur le podium de la Conférence Est fin janvier. Ce bon classement est récompensé par les coachs avec non pas un mais deux Knicks envoyés à Indianapolis pour le All-Star Game. C’est d’autant plus marquant pour un R.J. Barrett qui assume enfin son statut et qui postule pour le MIP en fin de saison. New York est plus solide que l’an passé, moins dépendant des exploits d’un Jalen Brunson, et toujours prêt à sortir le bleu de chauffe dans la difficulté. Les Knicks arrivent en Playoffs avec l’avantage du terrain et personne n’a envie de les croiser.
Un nouveau cap de franchi, les Knicks ne font plus rire
New York élimine Cleveland (merci et au revoir J.B. Bickerstaff) avant de réaliser un gros coup en sortant les Celtics, sans l’avantage du terrain cette fois. Si les Bucks en finale sont encore trop forts pour les pensionnaires du Garden, la franchise orange et bleue a montré ses progrès en atteignant le dernier carré de la compétition pour la première fois depuis… 2000. Un petit coup de vieux en pensant à Pat Ewing et ses copains mais surtout la preuve d’un retour au premier plan pour les Knicks et les fans de Gotham sortent les célébrations les plus folles pour les micros de trottoir. Le Bing Bong a fait des petits, et New York est une des quatre meilleures équipes de la Ligue, en attendant peut-être mieux en 2025. Cette phrase est déjà folle à dire.