Les 5 grandes questions des New Orleans Pelicans pour la saison NBA 2023-24
Le 07 oct. 2023 à 13:25 par Clément Hénot
82 matchs, du 24 octobre 2023 au 14 avril 2024. 82 matchs par franchise, 30 franchises, 15 joueurs par franchises. 450 joueurs. 30 previews en 30 jours, et pour ces previews 5 questions par franchise. 150 questions. Faut être doué en calcul hein. Aujourd’hui ? Les cinq grandes questions des New Orleans Pelicans pour la saison NBA 2023-24 !
Zion Williamson, combien de matchs cette saison ?
David Griffin, le vice-président des opérations basket à New Orleans, a dit mot pour mot “Cette intersaison, Zion Williamson a passé plus de temps dans notre salle de gym que dans toute sa carrière”. Est-ce le début du “nouveau Zion” ? Difficile d’en être sûr pour l’instant, mais le numéro 1 de la Draft 2019 semble enfin avoir pris conscience de l’importance de prendre soin de son corps, d’avoir une éthique de travail irréprochable pour se pérenniser dans la grande ligue, mais aussi de ne plus tromper sa femme enceinte avec des actrices que seuls les gens âgés de plus de 18 ans sont censés connaître. Thanos squatterait donc la salle de muscu pour perdre ses kilos en trop et avoir un corps encore plus tonique. Cela pourrait bien être très problématique pour les défenses adverses si Zion Williamson parvenait (enfin) à enchaîner les matchs.
Brandon Ingram va-t-il rester à New Orleans ?
Tout dépendra vraisemblablement de la saison que vont sortir les Flamants Roses cette saison. Le nombre de victoires des Pels pourrait bien être compris dans une fourchette entre 27 et 51 victoires, et vu les différents scénarios possibles et l’amplitude qui existe entre eux, difficile d’y voir clair. Si les Pelicans sont chauds patate et se battent pour l’avantage du terrain à l’Ouest, ils auront bien besoin d’un Brandon Ingram au taquet et physiquement en place pour espérer jouer les trouble-fêtes (BI est accessoirement éligible à un contrat “supermax”). Si les blessures s’en mêlent où si l’équipe est trop explosée contre un rocher, alors possible que l’ancien des Lakers soit prié de faire ses valises en direction d’autres horizons. BI est en “contract year”, autrement dit dans la dernière année de son contrat, il serait donc judicieux pour lui de se montrer sous son meilleur jour pour décrocher le pactole. Dans le cas contraire, il sera peut-être envoyé vers un contender. C’est plus clair pour vous ?
Les Pelicans : Playoffs, Play-in ou Play-(pr)out ?
La saison passée, ça a été la loi des séries pour les Pels. 7 victoires de suite entre fin novembre et début décembre, puis 4 défaites de suite, puis à nouveau 5 victoires. Puis une série bien crade de 10 défaites consécutives entre janvier et février. Cette schizophrénie chronique leur a permis d’être troisièmes à l’Ouest à un moment, sauf qu’au final, les Flamants Roses ont été éliminés à l’issue du play-in tournament. Bien trop irréguliers, ils vont devoir corriger ça cette saison s’ils veulent devenir une vraie équipe poil à gratter à l’Ouest. Ils ont de quoi aller en Playoffs si tout est aligné pour eux, le play-in semble être un objectif ambitieux mais raisonnable, tandis qu’en cas d’élimination prématurée à nouveau, pas mal de choses devraient changer en Louisiane.
Willie Green peut-il relancer ce groupe prometteur ?
Il peut sembler inexpérimenté, mais Willie Green a déjà pas mal fait ses preuves en NBA. Capable de fédérer un groupe dans l’adversité et de définir un vrai plan de jeu, celui qui a évolué en tant que joueur chez les Sixers, les Hornets, les Hawks, les Clippers et le Magic est déjà respecté par ses pairs. Avec un Zion Williamson qui prend enfin soin de son corps et qui joue fréquemment au basket-ball, un Brandon Ingram en contract year déterminé à tout casser, un CJ McCollum qui prend le relais au scoring, un Jonas Valanciunas en mode couteau suisse, sans oublier les prometteur Herb Jones et Trey Murphy et la fouinasse Jose Alvarado, il y a de quoi faire en magasin, et si tout le monde reste en bonne santé et que la mayonnaise prend, ça peut être du genre intéressant. Il y a pas mal de “si”, mais Willie Green peut fédérer tout ce beau monde.
Que manque-t-il à cette franchise pour passer un cap ?
Les blessures, les blessures et encore les blessures. On pourrait s’en tenir à ça mais on va essayer de détailler un peu plus quand même. Zion Williamson et Brandon Ingram, les deux fers de lance de cette équipe, n’ont joué respectivement que 29 et 45 matchs. 74 matchs en cumulé, soit moins que le nombre de games en saison régulière à deux. Avec une infirmerie dépeuplée et un monstre à deux têtes enfin opérationnel, pas mal des soucis des Pels devraient se régler “comme par magie”. Sinon, l’effectif semble cohérent sur le papier… lorsqu’il est au complet, ce qui n’a pas souvent été le cas la saison dernière. L’absence de Zion Williamson a été très préjudiciable à ce groupe, et ça doit pas mal prier à la Nouvelle Orléans pour que les deux joueurs soient épargnés par les blessures. Les ambitions peuvent être grandes avec leurs deux joueurs revenus du SAV.