Victor Wembanyama a demandé à la NBA de citer Nanterre lors de son appel à la Draft

Le 27 juin 2023 à 14:55 par Nicolas Vrignaud

Victor Wembanyama Nanterre 02
Source : YouTube/JSF Nanterre 92

Quand Victor Wembanyama a été sélectionné en premier à la Draft, l’émotion a été immense. Avec lui, le basket Français entre dans une nouvelle ère. L’envie d’écrire une nouvelle page, c’est bien. Le faire en honorant ceux qui ont permis à tout ceci de se réaliser, c’est encore mieux. Et c’est avec grande classe que le prospect français l’a fait. En demandant à la NBA de citer Nanterre, son club formateur, lors de son appel, mais pas seulement. 

D’ordinaire, les joueurs étrangers sélectionnés à la Draft sont appelés par Adam Silver, qui précise leur lieu de naissance, puisqu’ils n’ont pas été à l’université aux États-Unis. Pour Victor Wembanyama, la logique a été changée d’un petit poil. Originaire du Chesnay, il a pourtant été désigné comme étant de “Nanterre, France”. Un détail pour une majorité, mais l’opportunité de rendre hommage au club de la JSF et aux formateurs qui ont rendu cette soirée possible durant des années.

C’est en effet dans la préfecture des Hauts-de-Seine que Wemby a été principalement formé, à partir de ses 10 ans. Il a poursuivi son cursus en vert jusqu’en 2021, avant de partir parfaire sa formation à l’ASVEL. C’est donc sept ans d’histoire commune entre lui et le club de ses débuts qu’il a souhaité mettre en avant devant l’entièreté de la planète basket. Le geste est symbolique, mais ne s’arrête pas là. Il a aussi convié Frédéric Donnadieu, le président du club, et Bryan George, son entraîneur en U13, à passer la semaine à New York en sa compagnie. Si ça, c’est pas du remerciement magnifique, alors on ne sait vraiment pas ce que c’est.

 

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Pouvait-on s’attendre à une telle décision ? Allez, on n’est pas là pour pousser la Wembamania jusqu’à de tels détails, mais oui, quand même. On se souvient de ses adieux très émouvants au Palais des sports Maurice Thorez, et du bain de foule plein de larmes avec les inconditionnels du club. Un moment poignant, qu’il a décidé de graver dans l’histoire de la NBA via cette phrase à la Draft. C’est beau.

Source : Le Parisien